Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome II

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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– Oh! oh! monseigneur, dit-il tout bas à Henri, est-ce que ces gens ne seraient point des jaloux qui auraient entendu parler de votre chasse et qui auraient dessein de s'y opposer?

– Non pas, dit Henri, et tu te trompes encore cette fois, mon fils: ces gens sont des amis qui nous viennent de Puymirol, de vrais amis.

– Tudieu! sire, vous allez avoir plus d'hommes à votre suite que vous ne trouverez d'arbres dans la forêt.

– Chicot, mon enfant, dit Henri, je crois, Dieu me pardonne, que le bruit de ton arrivée s'est déjà répandu dans le pays, et que ces gens-là accourent des quatre coins de la province pour faire honneur au roi de France, dont tu es l'ambassadeur.

Chicot avait trop d'esprit pour ne pas s'apercevoir que depuis quelque temps déjà on se moquait de lui.

Il en prit de l'ombrage, mais non pas de l'humeur.

La journée finit à Monroy, où les gentilshommes de la contrée, réunis comme s'ils eussent été prévenus d'avance que le roi de Navarre devait passer, lui offrirent un beau souper, dont Chicot prit sa part avec enthousiasme, attendu qu'on n'avait pas jugé à propos de s'arrêter en route pour une chose si peu importante que le dîner, et qu'en conséquence on n'avait point mangé depuis Nérac.

On avait gardé pour Henri la plus belle maison de la ville, la moitié de la troupe coucha dans la rue où était le roi, l'autre en dehors des portes.

– Quand donc entrerons-nous en chasse? demanda Chicot à Henri au moment où celui-ci se faisait débotter.

– Nous ne sommes pas encore sur le territoire des loups, mon cher Chicot, répondit Henri.

– Et quand y serons-nous, sire?

– Curieux!

– Non pas, sire; mais, vous comprenez, on désire savoir où l'on va.

– Tu le sauras demain, mon fils; en attendant couche-toi là, sur les coussins à ma gauche; tiens, voilà déjà Mornay qui ronfle à ma droite.

– Peste! dit Chicot, il a le sommeil plus bruyant que la veille.

– Oui, c'est vrai, dit Henri, il n'est pas bavard; mais c'est à la chasse qu'il faut le voir, et tu le verras.

Le jour paraissait à peine, quand un grand bruit de chevaux réveilla Chicot et le roi de Navarre.

Un vieux gentilhomme, qui voulut servir le roi lui-même, apporta à Henri la tartine de miel et le vin épicé du matin.

Mornay et Chicot furent servis par les serviteurs du vieux gentilhomme.

Le repas fini on sonna le boute-selle.

– Allons, allons, dit Henri, nous avons une bonne journée à faire aujourd'hui; à cheval, messieurs, à cheval!

Chicot vit avec étonnement que cinq cents cavaliers avaient grossi l'escorte.

Ces cinq cents cavaliers étaient arrivés pendant la nuit.

– Ah ça! mais, dit-il, ce n'est pas une suite que vous avez, sire, ce n'est plus même une troupe, c'est une armée.

Henri ne répondit rien que ces trois mots:

– Attends encore, attends.

À Lauzerte six cents hommes de pied vinrent se ranger derrière cette troupe de cavaliers.

– Des fantassins! s'écria Chicot, de la pédaille!

– Des rabatteurs, fit le roi, rien autre chose que des rabatteurs.

Chicot fronça le sourcil et de ce moment il ne parla plus.

Vingt fois ses yeux se tournèrent vers la campagne, c'est-à-dire que vingt fois l'idée de fuir lui traversa l'esprit. Mais Chicot avait sa garde d'honneur, sans doute à titre de représentant du roi de France.

Il en résultait que Chicot était si bien recommandé à cette garde, comme un personnage de la plus haute importance, qu'il ne faisait pas un geste sans que ce geste ne fût répété par dix hommes.

Cela lui déplut, et il en dit deux mots au roi.

– Dame! lui dit Henri, c'est ta faute, mon enfant; tu as voulu te sauver de Nérac, et j'ai peur que tu ne veuilles te sauver encore.

– Sire, répondit Chicot, je vous engage ma foi de gentilhomme que je n'y essaierai même pas.

– À la bonne heure.

– D'ailleurs j'aurais tort.

– Tu aurais tort?

– Oui; car, en restant, je suis destiné, je crois, à voir des choses curieuses.

– Eh bien, je suis aise que ce soit ton opinion, mon cher Chicot, car c'est aussi la mienne.

En ce moment on traversait la ville de Montcuq, et quatre petites pièces de campagne prenaient rang dans l'armée.

– Je reviens à ma première idée, sire, dit Chicot, que les loups de ce pays sont des maîtres loups, et qu'on les traite avec des égards inconnus aux loups ordinaires: de l'artillerie pour eux, sire!

– Ah! tu as remarqué? dit Henri, c'est une manie des gens de Montcuq, depuis que je leur ai donné pour leurs exercices ces quatre pièces, que j'ai fait acheter en Espagne et qu'on m'a passées en fraude, ils les traînent partout.

– Enfin, murmura Chicot, arriverons-nous aujourd'hui, sire?

– Non, demain.

– Demain matin ou demain soir?

– Demain matin.

– Alors, dit Chicot, c'est à Cahors que nous chassons, n'est-ce pas, sire?

– C'est de ce côté-là, fit le roi.

– Mais comment, sire, vous qui avez de l'infanterie, de la cavalerie et de l'artillerie pour chasser le loup, comment avez-vous oublié de prendre l'étendard royal? L'honneur que vous faites à ces dignes animaux eût été complet.

– On ne l'a pas oublié, Chicot, ventre saint-gris! on n'aurait eu garde: seulement on le laisse à l'étui de peur de le salir. Mais puisque tu veux un étendard, mon enfant, pour savoir sous quelle bannière tu marches, on va t'en montrer un beau. Tirez l'étendard de son fourreau, commanda le roi, monsieur Chicot désire savoir comment sont faites les armes de Navarre.

– Non, non, c'est inutile, dit Chicot; plus tard; laissez-le où il est, il est bien.

– D'ailleurs, sois tranquille, dit le roi, tu le verras en temps et lieu.

On passa la seconde nuit à Catus, à peu près de la même façon qu'on avait passé la première; depuis le moment où Chicot avait donné sa parole d'honneur de ne pas fuir, on ne faisait plus attention à lui.

Il fit un tour par le village et alla jusqu'aux avant-postes. De tous côtés des troupes de cent, cent cinquante, deux cents hommes, venaient se joindre à l'armée. Cette nuit, c'était le rendez-vous des fantassins.

– C'est bien heureux que nous n'allions pas jusqu'à Paris, dit Chicot, nous y arriverions avec cent mille hommes.

Le lendemain, à huit heures du matin, on était en vue de Cahors, avec mille hommes de pied et deux mille chevaux.

On trouva la ville en défense; des éclaireurs avaient alarmé le pays; M. de Vezin s'était aussitôt précautionné.

– Ah! ah! fit le roi, à qui Mornay communiqua cette nouvelle, nous sommes prévenus; c'est contrariant.

– Il faudra faire le siège en règle, sire, dit Mornay; nous attendons encore deux mille hommes à peu près, c'est autant qu'il nous faut, pour balancer les chances du moins.

– Assemblons le conseil, dit M. de Turenne, et commençons les tranchées.

Chicot regardait toutes ces choses, et écoutait toutes ces paroles d'un air effaré.

La mine pensive et presque piteuse du roi de Navarre le confirmait dans ses soupçons, que Henri était un pauvre homme de guerre, et cette conviction seule le rassurait un peu.

Henri avait laissé parler tout le monde, et, pendant l'émission des divers avis, il était resté muet comme un poisson.

Tout à coup il sortit de sa rêverie, releva la tête, et du ton du commandement:

– Messieurs, dit-il, voilà ce qu'il faut faire. Nous avons trois mille hommes, et deux que vous attendez, dites-vous, Mornay?

– Oui, sire.

– Cela fera cinq mille en tout; dans un siège en règle on nous en tuera mille ou quinze cents en deux mois; la mort de ceux-là découragera les autres: nous serons obligés de lever le siège et de battre en retraite; en battant en retraite, nous en perdrons mille autres, ce sera la moitié de nos forces.

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