Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome II

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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– Ne niez pas, j'ai déjà trop de chagrins; ne ruinez pas d'honneur, vous d'abord, et moi ensuite, moi qui ai presque autant d'intérêt que vous à votre honneur, puisque vous m'appartenez. Mademoiselle, dites-moi tout, et en ceci je vous servirai comme une mère.

– Oh! madame! madame! croyez-vous donc à ce qu'on dit?

– Prenez garde de m'interrompre, mademoiselle, car, à ce qu'il me semble, le temps presse. Je voulais dire qu'en ce moment, M. Chirac, qui sait votre maladie, vous vous rappelez les paroles qu'il a dites à l'instant même, qu'en ce moment, M. Chirac est dans les antichambres où il annonce à tous que la maladie contagieuse dont on parle dans le pays, est au palais, et que vous menacez d'en être atteinte. Cependant, moi, s'il en est temps encore, je vous emmènerai au Mas-d'Agenois, qui est une maison fort écartée du roi, mon mari; nous serons là seules ou à peu près; le roi, de son côté, part avec sa suite pour une chasse, qui, dit-il, doit le retenir plusieurs jours dehors; nous ne sortirons du Mas-d'Agenois qu'après votre délivrance.

– Madame! madame! s'écria la Fosseuse, pourpre à la fois de honte et de douleur, si vous ajoutez foi à tout ce qui se dit sur mon compte, laissez-moi misérablement mourir.

– Vous répondez mal à ma générosité, mademoiselle, et vous comptez aussi par trop sur l'amitié du roi, qui m'a priée de ne pas vous abandonner.

– Le roi!… le roi aurait dit?…

– En doutez-vous, quand je parle, mademoiselle? Moi, si je ne voyais les symptômes de votre mal réel, si je ne devinais, à vos souffrances, que la crise approche, j'aurais peut-être foi en vos dénégations.

Dans ce moment, comme pour donner entièrement raison à la reine, la pauvre Fosseuse, terrassée par les douleurs d'un mal furieux, retomba livide et palpitante sur son lit.

Marguerite la regarda quelque temps sans colère, mais aussi sans pitié.

– Faut-il toujours que je croie à vos dénégations, mademoiselle? dit-elle enfin à la pauvre fille, quand celle-ci put se relever et montra en se relevant un visage si bouleversé et si baigné de larmes, qu'il eût attendri Catherine elle-même.

En ce moment, et comme si Dieu eût voulu envoyer du secours à la malheureuse enfant, la porte s'ouvrit, et le roi de Navarre entra précipitamment.

Henri, qui n'avait point pour dormir les mêmes raisons que Chicot, n'avait pas dormi, lui.

Après avoir travaillé une heure avec Mornay, et avoir pendant cette heure pris toutes ses dispositions pour la chasse si pompeusement annoncée à Chicot, il était accouru au pavillon des filles d'honneur.

– Eh bien! que dit-on? fit-il en entrant, que ma fille Fosseuse est toujours souffrante!

– Voyez-vous, madame, s'écria la jeune fille à la vue de son amant, et rendue plus forte par le secours qui lui arrivait, voyez-vous que le roi n'a rien dit et que je fais bien de nier?

– Monsieur, interrompit la reine en se retournant vers Henri, faites cesser, je vous prie, cette lutte humiliante; je crois avoir compris tantôt que Votre Majesté m'avait honorée de sa confiance et révélé l'état de mademoiselle. Avertissez-la donc que je suis au courant de tout, pour qu'elle ne se permette pas de douter lorsque j'affirme.

– Ma fille, demanda Henri avec une tendresse qu'il n'essayait pas même de voiler, vous persistez donc à nier?

– Le secret ne m'appartient pas, sire, répondit la courageuse enfant, et tant que je n'aurai pas de votre bouche reçu congé de tout dire…

– Ma fille Fosseuse est un brave cœur, madame, répliqua Henri; pardonnez-lui, je vous en conjure; et vous, ma fille, ayez en la bonté de votre reine toute confiance; la reconnaissance me regarde, et je m'en charge.

Et Henri prit la main de Marguerite et la serra avec effusion.

En ce moment, un flot amer de douleur vint assaillir de nouveau la jeune fille; elle céda donc une seconde fois sous la tempête, et, pliée comme un lis, elle inclina sa tête avec un sourd et douloureux gémissement.

Henri fut touché jusqu'au fond du cœur, quand il vit ce front pâle, ces yeux noyés, ces cheveux humides et épars; quand il vit enfin perler sur les tempes et sur les lèvres de Fosseuse cette sueur de l'angoisse qui semble voisine de l'agonie.

Il se précipita tout éperdu vers elle, et, les bras ouverts:

– Fosseuse! chère Fosseuse! murmura-t-il en tombant à genoux devant son lit.

Marguerite, sombre et silencieuse, alla coller son front brûlant aux vitres de la fenêtre.

Fosseuse eut la force de soulever ses bras pour les passer au cou de son amant, puis elle attacha ses lèvres sur les siennes, croyant qu'elle allait mourir, et que dans ce dernier, dans ce suprême baiser, elle jetait à Henri son âme et son adieu.

Puis elle retomba sans connaissance.

Henri, aussi pâle qu'elle, inerte et sans voix comme elle, laissa tomber sa tête sur le drap de son lit d'agonie, qui semblait si près de devenir un linceul.

Marguerite s'approcha de ce groupe, où étaient confondues la douleur physique et la douleur morale.

– Relevez-vous, monsieur, et laissez-moi accomplir le devoir que vous m'avez imposé, dit-elle avec une énergique majesté.

Et comme Henri semblait inquiet de cette manifestation et se soulevait à demi sur un genou:

– Oh! ne craignez rien, monsieur, dit-elle, dès que mon orgueil seul est blessé, je suis forte; contre mon cœur, je n'eusse point répondu de moi, mais heureusement mon cœur n'a rien à faire dans tout ceci.

Henri releva la tête.

– Madame? dit-il.

– N'ajoutez pas un mot, monsieur, fit Marguerite en étendant sa main, ou je croirais que votre indulgence a été un calcul. Nous sommes frère et sœur, nous nous entendrons.

Henri la conduisit jusqu'à Fosseuse, dont il mit la main glacée dans la main fiévreuse de Marguerite.

– Allez, sire, allez, dit la reine, partez pour la chasse. À cette heure, plus vous emmènerez de gens avec vous, plus vous éloignerez de curieux du lit de… mademoiselle.

– Mais, dit Henri, je n'ai vu personne aux antichambres.

– Non, sire, reprit Marguerite en souriant, on croit que la peste est ici; hâtez-vous donc d'aller prendre vos plaisirs ailleurs.

– Madame, dit Henri, je pars, et je vais chasser pour nous deux.

Et il attacha un tendre et dernier regard sur Fosseuse, encore évanouie, et s'élança hors de l'appartement.

Une fois dans les antichambres, il secoua la tête comme pour faire tomber de son front un reste d'inquiétude; puis, le visage souriant, de ce sourire narquois qui lui était particulier, il monta chez Chicot, lequel, nous l'avons dit, dormait les poings fermés.

Le roi se fit ouvrir la porte, et secouant le dormeur dans son lit:

– Eh! eh! compère, dit-il, alerte, alerte, il est deux heures du matin.

– Ah! diable, fit Chicot, vous m'appelez compère, sire. Me prendriez-vous pour le duc de Guise, par hasard?

En effet, Henri, lorsqu'il parlait du duc de Guise, avait l'habitude de l'appeler son compère.

– Je vous prends pour mon ami, dit-il.

– Et vous me faites prisonnier, moi, un ambassadeur! Sire, vous violez le droit des gens.

Henri se mit à rire. Chicot, homme d'esprit avant tout, ne put s'empêcher de lui tenir compagnie.

– Tu es fou. Pourquoi, diable, voulais-tu donc t'en aller d'ici, n'es-tu pas bien traité?

– Trop bien, ventre de biche! trop bien; il me semble être ici comme une oie qu'on engraisse dans une basse-cour. Tout le monde me dit: Petit, petit Chicot, – qu'il est gentil! mais on me rogne l'aile, mais on me ferme la porte.

– Chicot, mon enfant, dit Henri en secouant la tête, rassure-toi, tu n'es pas assez gras pour ma table.

– Eh! mais, sire, dit Chicot en se soulevant, je vous trouve tout guilleret ce matin; quelles nouvelles donc?

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