Fedor Dostoïevski - Crime Et Châtiment

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Raskolnikov, étudiant à Saint-Pétersbourg, a interrompu ses études. Rêveur solitaire, refermé sur lui-même, sombre, triste, altier et fier, mais également généreux et bon, il se considère comme un homme hors du commun. Il est persuadé que, sur Terre, certains êtres sont nuisibles ou parasites. Il a une théorie. On peut sacrifier un pou si, par ce sacrifice, on fait le bien par ailleurs. Ce pou, il l'a trouvé en la personne d'une femme ignoble, prêteuse sur gages. Après avoir imaginé ce meurtre des centaines de fois, le regard brûlant, les joues creuses, il finit par commettre ce crime, mais rien ne se passe comme prévu… et sa vie bascule.
Un des plus grands romans de Dostoïevski et de la littérature russe, qu'il faut absolument avoir lu…

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«Il est évident qu’il ne s’agit que de Rodion Romanovitch Raskolnikov, de lui seul, et le voilà au premier plan. Comment donc peut-on faire son bonheur, lui permettre de continuer ses études à l’Université, en faire un associé, assurer son avenir? Plus tard il sera peut-être un richard, un homme respecté, honoré, il finira peut-être sa vie dans la célébrité. Et la mère? Mais il s’agit de Rodia, l’incomparable Rodia, le premier-né! Comment ne pas sacrifier à un premier-né la fille, fût-elle une Dounia? Ô chers cœurs pleins d’injustice! Quoi, elles accepteraient sans doute même le sort de Sonetchka, Sonetchka Marmeladova, l’éternelle Sonetchka, qui durera autant que le monde. Mais le sacrifice, le sacrifice, en avez-vous bien mesuré l’étendue toutes les deux? Le connaissez-vous bien? N’est-il pas trop lourd pour vous? Est-il utile? raisonnable? Savez-vous bien, Dounetchka, que le sort de Sonetchka n’est pas plus terrible que la vie avec M. Loujine? «Il ne peut être question d’amour», écrit maman. Et que direz-vous si, en plus de l’amour, l’estime est également impossible et si, bien au contraire, il existe déjà du dégoût, de l’horreur, du mépris, oui, qu’en direz-vous? C’est donc qu’il faudra encore, comme disait l’autre, «garder la propreté». C’est bien ça! Comprenez-vous bien, non, mais comprenez-vous la signification de cette «propreté-là»? Comprenez-vous que cette propreté, pour Loujine, ne diffère en rien de celle de Sonetchka? Peut-être même est-elle pire, car, malgré tout, chez vous, Dounetchka, il y a un certain espoir de confort, de superflu, un calcul en somme, tandis que là il ne s’agissait purement et simplement que de ne pas mourir de faim. Elle coûte cher, bien cher, Dounetchka, cette propreté-là. Et qu’arrivera-t-il si la chose se trouve au-dessus de vos forces, si vous vous repentez de votre acte? Que de douleurs alors, de malédictions, de larmes secrètement versées, car, enfin, vous n’êtes pas une Marfa Petrovna, vous! Que deviendra maman alors? Pense, elle est déjà inquiète et tourmentée. Que sera-ce quand elle verra les choses clairement? Et moi, que deviendrai-je? Pourquoi donc, au fait, n’avez-vous pas pensé à moi? Je ne veux pas de votre sacrifice, Dounetchka, je n’en veux pas, maman! Ce mariage n’aura pas lieu tant que je vivrai, il n’aura pas lieu, non! je m’y refuse!»

Tout à coup, il rentra en lui-même et s’arrêta.

«Il n’aura pas lieu, mais que feras-tu donc pour l’empêcher? Tu t’y opposeras? de quel droit? Tu leur consacreras toute ta vie, tout ton avenir quand tu «auras fini tes études et trouvé une situation». Nous connaissons cela: ce sont des châteaux en Espagne; mais tout de suite, maintenant, que feras-tu? Car c’est tout de suite qu’il faut agir, comprends-tu? Or, toi, que fais-tu? Tu les gruges; cet argent, c’est en empruntant sur une pension de cent roubles et en demandant une avance d’honoraires à des Svidrigaïlov qu’elles te les procurent. Comment leur épargneras-tu les Afanassi Ivanovitch Vakhrouchine et les Svidrigaïlov, espèce de futur millionnaire de Zeus qui t’arroges le droit de disposer de leur destin? En dix ans, ta mère aura eu le temps de perdre la vue en tricotant toutes ces capelines et à force de pleurer; elle aura perdu la santé à force de privations; et ta sœur? Allons, imagine un peu ce qu’elle sera devenue d’ici dix ans ou pendant ces dix ans. Tu as compris?»

C’est ainsi qu’il se torturait en se posant toutes ces questions; il en éprouvait même une sorte de jouissance. Elles n’étaient d’ailleurs pas neuves pour lui et n’avaient rien pour le surprendre; c’étaient de vieilles questions familières qui l’avaient déjà tant fait souffrir que son cœur en était tout déchiré. Il y avait longtemps que cette angoisse qui le tourmentait était née; elle avait grandi en son cœur, s’était amassée, développée et, ces derniers temps, semblait épanouie sous la forme d’une épouvantable, fantastique et sauvage interrogation qui le torturait sans relâche, en exigeant impérieusement une réponse.

À présent, la lettre de sa mère venait de le frapper comme un coup de foudre. Il était clair que le temps des lamentations, des souffrances stériles était passé. Ce n’était plus le moment de raisonner sur son impuissance, mais il devait agir immédiatement, au plus vite. Il fallait prendre une résolution coûte que coûte, n’importe laquelle, ou bien… «Ou renoncer à la vie, s’écria-t-il, dans une sorte de délire, accepter le destin d’une âme résignée, l’accepter tel quel, une fois pour toutes, et étouffer toutes ses aspirations en abdiquant définitivement tout droit d’agir, de vivre et d’aimer!»

«Comprenez-vous, mais comprenez-vous bien, mon cher Monsieur, ce que signifie n’avoir plus où aller? » C’étaient les paroles que Marmeladov avait prononcées la veille et dont Raskolnikov se souvenait soudain «car chaque homme doit avoir un endroit où aller»…

Brusquement, il tressaillit, une idée qu’il avait eue la veille venait de se présenter encore à son esprit, mais ce n’était pas le retour de cette pensée qui le faisait frissonner. Il savait bien qu’elle allait revenir, il en avait le pressentiment, il l’attendait, elle n’était d’ailleurs pas exactement la même que la veille, cette pensée! La différence était celle-ci: qu’un mois auparavant et hier encore, elle n’était qu’un rêve, tandis que maintenant… maintenant, elle se présentait à lui sous une forme nouvelle, menaçante et tout à fait mystérieuse, lui-même en avait conscience… Il subit un choc à la tête; un nuage brouilla ses yeux.

Il jeta un regard rapide autour de lui, comme s’il cherchait quelque chose; il éprouvait le besoin de s’asseoir; ses yeux erraient en quête d’un banc. Il se trouvait à ce moment sur le boulevard K… et le banc s’offrit à sa vue, à cent pas environ de distance. Il hâta le pas autant qu’il le put, mais il lui arriva en chemin une petite aventure qui, pendant quelques minutes, absorba toute son attention. Tandis qu’il regardait son banc de loin, il remarqua, à vingt pas environ devant lui, une femme, à laquelle il commença par ne prêter pas plus d’attention qu’à tous les objets qu’il avait pu rencontrer jusqu’ici sur sa route. Bien des fois, il était rentré chez lui sans se rappeler par quelles rues il était passé. Il avait même pris l’habitude de cheminer ainsi sans rien voir. Mais cette femme avait quelque chose de bizarre qui frappait à première vue et, peu à peu, elle attira l’attention de Raskolnikov. Au début, c’était malgré lui, il y mettait même de la mauvaise humeur, mais bientôt l’impulsion qui le poussait devint de plus en plus forte. Un désir le prit soudain de saisir ce qui rendait cette femme si bizarre.

Tout d’abord, ce devait être une jeune fille, selon toute apparence une adolescente; elle avançait tête nue, en plein soleil, sans ombrelle ni gants, et balançait les bras en marchant, d’une allure comique. Elle portait une robe de soie légère, curieusement ajustée sur elle, mal agrafée, déchirée en haut de la jupe à la taille; un lambeau d’étoffe traînait et ondulait derrière elle. Elle avait à son cou un petit fichu posé de travers. Elle marchait d’un pas mal assuré et chancelait continuellement sur ses jambes.

Cette rencontre finit par éveiller toute l’attention de Raskolnikov. Il rejoignit la jeune fille à la hauteur du banc; elle s’y jeta plutôt qu’elle ne s’assit, renversa la tête en arrière et ferma les yeux comme une personne rompue de fatigue. Il devina, en l’examinant, qu’elle était complètement ivre. La chose semblait si étrange qu’il se demanda même au premier abord s’il ne s’était pas trompé. Il avait devant lui un tout petit visage, presque enfantin, qui n’accusait pas plus de seize, ou peut-être même quinze ans, un visage blond, joli, mais échauffé et un peu enflé. La jeune fille semblait tout à fait inconsciente; elle avait croisé les jambes dans une attitude assez inconvenante et, selon toute apparence, ne se rendait pas compte qu’elle se trouvait dans la rue.

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