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Fédor Dostoïevski: Les Frères Karamazov

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Ce chef d'oeuvre de Dostoïevski nous raconte l'histoire d'un père et de ses fils dans une petite ville russe, au XIXe siècle. C'est à la fois un roman «policier», psychologique, philosophique, c'est avant tout le roman de la Passion, cette passion pleine de violence et de sensualité, si caractéristique de l'«âme russe». Ce livre foisonnant vous «prend», vous embarque pour un voyage que vous ne regretterez pas.

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Adélaïde Ivanovna eut tôt fait de constater qu’elle n’éprouvait que du mépris pour son mari. Dans ces conditions, les suites du mariage ne se firent pas attendre. Bien que la famille eût assez vite pris son parti de l’événement et remis sa dot à la fugitive, une existence désordonnée et des scènes continuelles commencèrent. On rapporte que la jeune femme se montra beaucoup plus noble et plus digne que Fiodor Pavlovitch, qui lui escamota dès l’abord, comme on l’apprit plus tard, tout son capital liquide, vingt-cinq mille roubles, dont elle n’entendit plus jamais parler. Pendant longtemps il mit tout en œuvre pour que sa femme lui transmît, par un acte en bonne et due forme, un petit village et une assez belle maison de ville, qui faisaient partie de sa dot. Il y serait certainement parvenu, tant ses extorsions et ses demandes effrontées inspiraient de dégoût à la malheureuse que la lassitude eût poussée à dire oui. Par bonheur, la famille intervint et refréna la rapacité du mari. Il est notoire que les époux en venaient fréquemment aux coups, et on prétend que ce n’est pas Fiodor Pavlovitch qui les donnait, mais bien Adélaïde Ivanovna, femme emportée, hardie, brune irascible, douée d’une étonnante vigueur. Elle finit par s’enfuir avec un séminariste qui crevait de misère, laissant sur les bras, à son mari, un enfant de trois ans, Mitia [12]. Le mari s’empressa d’installer un harem dans sa maison et d’organiser des soûleries. Entre-temps, il parcourait la province, se lamentant à tout venant de la désertion d’Adélaïde Ivanovna, avec des détails choquants sur sa vie conjugale. On aurait dit qu’il prenait plaisir à jouer devant tout le monde le rôle ridicule de mari trompé, à dépeindre son infortune en chargeant les couleurs. «On croirait que vous êtes monté en grade, Fiodor Pavlovitch, tant vous paraissez content, malgré votre affliction», lui disaient les railleurs. Beaucoup ajoutaient qu’il était heureux de se montrer dans sa nouvelle attitude de bouffon, et qu’à dessein, pour faire rire davantage, il feignait de ne pas remarquer sa situation comique. Qui sait, d’ailleurs, peut-être était-ce de sa part naïveté? Enfin, il réussit à découvrir les traces de la fugitive. La malheureuse se trouvait à Pétersbourg, où elle avait achevé de s’émanciper. Fiodor Pavlovitch commença à s’agiter et se prépara à partir – dans quel dessein? – lui-même n’en savait rien. Peut-être eût-il vraiment fait le voyage de Pétersbourg, mais, cette décision prise, il estima avoir le droit, pour se donner du cœur, de se soûler dans toutes les règles. Sur ces entrefaites, la famille de sa femme apprit que la malheureuse était morte subitement dans un taudis, de la fièvre typhoïde, disent les uns, de faim, prétendent les autres. Fiodor Pavlovitch était ivre lorsqu’on lui annonça la mort de sa femme; on raconte qu’il courut dans la rue et se mit à crier, dans sa joie, les bras au ciel: Maintenant, Seigneur, tu laisses aller Ton serviteur [13]. D’autres prétendent qu’il sanglotait comme un enfant, au point qu’il faisait peine à voir, malgré le dégoût qu’il inspirait. Il se peut fort bien que l’une et l’autre version soient vraies, c’est-à-dire qu’il se réjouit de sa libération, tout en pleurant sa libératrice. Bien souvent les gens, même méchants, sont plus naïfs, plus simples, que nous ne le pensons. Nous aussi, d’ailleurs.

II. Karamazov se débarrasse de son premier fils

On peut se figurer quel père et quel éducateur pouvait être un tel homme. Comme il était à prévoir, il délaissa complètement l’enfant qu’il avait eu d’Adélaïde Ivanovna, non par animosité ou par rancune conjugale, mais simplement parce qu’il l’avait tout à fait oublié. Tandis qu’il excédait tout le monde par ses larmes et ses plaintes et faisait de sa maison un mauvais lieu, le petit Mitia fut recueilli par Grigori [14], un fidèle serviteur; si celui-ci n’en avait pas pris soin, l’enfant n’aurait peut-être eu personne pour le changer de linge. De plus, sa famille maternelle parut l’oublier. Son grand-père était mort, sa grand-mère, établie à Moscou, trop souffrante, ses tantes s’étaient mariées, de sorte que Mitia dut passer presque une année dans le pavillon où habitait Grigori. D’ailleurs, si son père s’était souvenu de lui (au fait il ne pouvait ignorer son existence), il eût renvoyé l’enfant au pavillon, pour n’être pas gêné dans ses débauches. Mais, sur ces entrefaites, arriva de Paris le cousin de feu Adélaïde Ivanovna, Piotr [15]Alexandrovitch Mioussov, qui devait, par la suite, passer de nombreuses années à l’étranger. À cette époque, il était encore tout jeune et se distinguait de sa famille par sa culture, et ses belles manières. «Occidentaliste» convaincu, il devait, vers la fin de sa vie, devenir un libéral à la façon des années 40 et 50. Au cours de sa carrière, il fut en relation avec de nombreux ultra-libéraux, tant en Russie qu’à l’étranger, et connut personnellement Proudhon et Bakounine. Il aimait à évoquer les trois journées de février 1848, à Paris, donnant à entendre qu’il avait failli prendre part aux barricades; c’était un des meilleurs souvenirs de sa jeunesse. Il possédait une belle fortune, environ mille âmes, pour compter à la mode ancienne. Sa superbe propriété se trouvait aux abords de notre petite ville et touchait aux terres de notre fameux monastère. Sitôt en possession de son héritage, Piotr Alexandrovitch entama avec les moines un procès interminable au sujet de certains droits de pêche ou de coupe de bois, je ne sais plus au juste, mais il estima de son devoir, en tant que citoyen éclairé, de faire un procès aux «cléricaux». Quand il apprit les malheurs d’Adélaïde Ivanovna, dont il avait gardé bon souvenir, ainsi que l’existence de Mitia, il prit à cœur cette affaire, malgré l’indignation juvénile et le mépris que lui inspirait Fiodor Pavlovitch. C’est alors qu’il vit celui-ci pour la première fois. Il lui déclara ouvertement son intention de se charger de l’enfant. Longtemps après, il racontait, comme un trait caractéristique, que Fiodor Pavlovitch, lorsqu’il fut question de Mitia, parut un moment ne pas comprendre de quel enfant il s’agissait, et même s’étonner d’avoir un jeune fils quelque part, dans sa maison. Pour exagéré qu’il fût, le récit de Piotr Alexandrovitch n’en devait pas moins contenir une part de vérité. Effectivement, Fiodor Pavlovitch aima toute sa vie à prendre des attitudes, à jouer un rôle, parfois sans nécessité aucune, et même à son détriment, comme dans le cas présent. C’est d’ailleurs là un trait spécial à beaucoup de gens, même point sots. Piotr Alexandrovitch mena l’affaire rondement et fut même tuteur de l’enfant (conjointement avec Fiodor Pavlovitch), sa mère ayant laissé une maison et des terres. Mitia alla demeurer chez ce petit-cousin, qui n’avait pas de famille. Pressé de retourner à Paris, après avoir réglé ses affaires et assuré la rentrée de ses fermages, il confia l’enfant à l’une de ses tantes, qui habitait Moscou. Par la suite, s’étant acclimaté en France, il oublia l’enfant, surtout lorsque éclata la révolution de Février, qui frappa son imagination pour le reste de ses jours. La tante de Moscou étant morte, Mitia fut recueilli par une de ses filles mariées. Il changea, paraît-il, une quatrième fois de foyer. Je ne m’étends pas là-dessus pour le moment, d’autant plus qu’il sera encore beaucoup question de ce premier rejeton de Fiodor Pavlovitch, et je me borne aux détails indispensables, sans lesquels il m’est impossible de commencer mon roman.

Et d’abord, seul des trois fils de Fiodor Pavlovitch, Dmitri grandit dans l’idée qu’il avait quelque fortune et serait indépendant à sa majorité. Son enfance et sa jeunesse furent mouvementées: il quitta le collège avant terme, entra ensuite dans une école militaire, partit pour le Caucase, servit dans l’armée, fut dégradé pour s’être battu en duel, reprit du service, fit la fête, gaspilla pas mal d’argent. Il n’en reçut de son père qu’une fois majeur et il avait, en attendant, contracté pas mal de dettes. Il ne vit pour la première fois Fiodor Pavlovitch qu’après sa majorité, lorsqu’il arriva dans le pays spécialement pour se renseigner sur sa fortune. Son père, semble-t-il, lui déplut dès l’abord; il ne demeura que peu de temps chez lui et s’empressa de repartir, en emportant une certaine somme, après avoir conclu un arrangement pour les revenus de sa propriété. Chose curieuse, il ne put rien tirer de son père quant au rapport et à la valeur du domaine. Fiodor Pavlovitch remarqua d’emblée – il importe de le noter – que Mitia se faisait une idée fausse et exagérée de sa fortune. Il en fut très content, ayant en vue des intérêts particuliers: il en conclut que le jeune homme était étourdi, emporté, avec des passions vives, et qu’en donnant un os à ronger à ce fêtard, on l’apaiserait jusqu’à nouvel ordre. Il exploita donc la situation, se bornant à lâcher de temps en temps de faibles sommes, jusqu’à ce qu’un beau jour, quatre ans après, Mitia, à bout de patience, reparût dans la localité pour exiger un règlement de comptes définitif. À sa stupéfaction, il apprit qu’il ne possédait plus rien: il avait déjà reçu en espèces, de Fiodor Pavlovitch, la valeur totale de son bien, peut-être même restait-il lui redevoir, tant les comptes étaient embrouillés; d’après tel et tel arrangement, conclu à telle ou telle date, il n’avait pas le droit de réclamer davantage, etc. Le jeune homme fut consterné; il soupçonna la supercherie, se mit hors de lui, en perdit presque la raison. Cette circonstance provoqua la catastrophe dont le récit fait l’objet de mon premier roman, ou plutôt son cadre extérieur. Mais avant d’aborder ledit roman, il faut encore parler des deux autres fils de Fiodor Pavlovitch et expliquer leur provenance.

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