Fédor Dostoïevski - Les Pauvres Gens

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Dostoïevski décrit lui-même la genèse de ce roman épistolaire, première oeuvre qu'il a publiée: «La fumée sortait des naseaux des chevaux, des colonnes de fumée montaient des toits des deux rives et il semblait que de nouveaux édifices surgissaient au-dessus des anciens, qu'une nouvelle ville se bâtissait dans l'air… Il me semblait que toute cette ville, avec tous ses habitants, puissants et faibles, avec toutes leurs habitations, asiles de mendiants ou palais dorés, ressemblait en cette heure de crépuscule à une rêverie fantastique, enchantée, qui disparaîtrait et se dissiperait en fumée montant vers le ciel sombre. Je me suis mis à regarder et je vis soudain des figures étranges. C'étaient des figures étranges, bizarres, tout à fait prosaïques, qui n'avaient rien de Don Carlos ni de Posa, rien que de simples conseillers titulaires, mais en même temps des conseillers titulaires fantastiques. Quelqu'un grimaçait devant moi, en se dissimulant derrière cette foule fantastique et tirait des ficelles, des ressorts. Les poupées se mouvaient, et il riait, il riait! C'est alors que m'apparut une autre histoire, dans quelque coin sombre, un cœur de conseiller titulaire, honnête et pur, candide et dévoué à ses chefs, et, avec lui, une jeune fille, offensée et triste, et leur émouvante histoire me déchira le cœur.»

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P.-S. Pour l'amour du ciel, mon ami, n'oubliez rien de ce que je viens de vous confier. Je crains que vous ne vous trompiez ou ne fassiez une confusion. Souvenez-vous bien: au tambour, et non pas à plat.

V. D.

* * * * *

27 septembre.

Très honorée Varvara Alexéievna,

J'ai rempli consciencieusement toutes les commissions dont vous m'avez chargé. Madame Chiffon prétend qu'elle avait songé elle-même à faire le travail au tambour, que c'est plus convenable ainsi, si j'ai bien compris, car je ne sais pas très bien ce qu'elle m'a dit à ce sujet. Il y a encore ce falbala dont vous m'avez écrit, et elle m'a parlé de falbala, elle aussi. Seulement, ma petite mère, je n'arrive pas à me souvenir de ce qu'elle m'a expliqué au sujet du falbala. Tout ce que je puis dire est qu'elle m'en a parlé longuement. C'est une femme impossible. De quoi peut-il bien s'agir? D'ailleurs, elle vous le répétera elle-même. Je dois avouer, ma petite mère, que je me sens comme égaré. J'ai même manqué mon travail aujourd'hui. Croyez-moi, ma chère amie, c'est à tort que vous désespérez. Pour vous tranquilliser, je suis prêt à visiter tous les magasins de la ville. Vous m'écrivez que vous redoutez d'interroger l'avenir. Pourquoi donc, du moment que vous saurez tout ce soir à six heures: madame Chiffon viendra chez vous elle-même. Ne vous tourmentez pas; gardez bon espoir, ma petite mère. Vous verrez que tout s'arrangera pour le mieux, comme je vous le dis. Quant à ce falbala, quant à ce maudit falbala – au diable tous ces falbalas! Je serais venu vous voir, mon doux ange, j'aurais fait un saut chez vous, je serais venu certainement. Je me suis même approché, à deux reprises, des portes de votre maison. Mais ce Bykov, pardon, je voulais dire Monsieur Bykov, a l'air si fâché, alors je ne me suis pas risqué… Et puis quoi!

Makar DIÉVOUCHKINE.

* * * * *

28 septembre.

Cher Monsieur Makar Alexéievitch!

Je vous en supplie, courez vite chez le joaillier. Dites-lui que je renonce aux pendants d'oreilles avec perles et émeraudes, et qu'il faut les décommander. Monsieur Bykov trouve que ce serait trop luxueux, et trop cher surtout. Il est très fâché; il prétend que nous faisons trop de dépenses, que nous le dévalisons. Il a même déclaré hier que s'il avait pu prévoir tous ces frais, il aurait évité de s'engager ainsi. Il dit que nous partirons tout de suite après la cérémonie du mariage, qu'il n'y aura pas d'invités, et que je ne dois pas m'attendre à pouvoir danser et m'amuser, car les fêtes de fin d'année sont encore éloignées. Voilà comment il me parle! Dieu sait pourtant si j'avais besoin de toutes ces choses. C'est Monsieur Bykov lui-même qui avait tenu à les commander au début. Je n'ose pas lui répondre, il est si irascible. Que sera ma vie?

V. D.
* * * * *

28 septembre.

Ma tourterelle Varvara Alexéievna!

Je – c'est-à-dire que le joaillier dit que c'est en ordre. Quant à moi, j'avais voulu vous dire, en commençant cette lettre, que je suis malade, hors d'état de quitter le lit. Cela tombe bien, au moment où il y a tant de choses à régler et où on a besoin de moi. Oh! ces rhumes, que le diable les emporte! Je dois vous informer également que, pour parachever mes malheurs, Son Excellence a cru devoir faire preuve de sévérité aujourd'hui, s'emportant vivement contre Émilien Ivanovitch, si bien que Son Excellence se trouvait à bout de force finalement, l'infortuné, et avait le souffle coupé. Je vous fais part de tous ces ennuis. Je voulais vous parler d'autre chose encore; mais je crains de vous importuner, car je ne suis, ma petite mère, qu'un homme simple et sans instruction. J'écris, comme cela, ce qui me passe par la tête, et il se pourrait que vous trouviez çà et là… bref… et puis quoi!

Votre Makar DIÉVOUCHKINE.

* * * * *

29 septembre.

Varvara Alexéievna, ma chère amie!

J'ai vu Fédora aujourd'hui, ma tourterelle. Elle m'a dit que votre mariage est fixé pour demain, que vous partirez après-demain et que Monsieur Bykov a déjà retenu des chevaux. Pour ce qui est de Son Excellence, je vous en ai parlé dans ma dernière lettre. Ah! oui: j'ai vérifié les factures du magasin de la rue Gorohovaïa: les comptes sont exacts, mais je trouve leurs prix très élevés. Pourquoi donc Monsieur Bykov vous fait-il ces reproches? Bah! Soyez heureuse, ma petite mère. Je me réjouis pour vous; oui, je me réjouirai de vous savoir heureuse. Je me serais rendu à l'église, mais c'est impossible, car j'ai des douleurs aux hanches. Je reviens encore à cette question de correspondance qui me tracasse: qui se chargera désormais de nous faire parvenir nos lettres, ma petite mère? À propos: vous avez été très généreuse envers Fédora, ma chère amie. Vous avez bien fait, ma chère, vous avez très bien fait! C'est une bonne action, et le Seigneur vous bénira pour chacun de vos bienfaits. Les bonnes œuvres sont toujours payées de retour, et les vertus trouvent un jour ou l'autre leur récompense, selon la Justice divine, tôt ou tard! Ma petite mère! Il y a tant de choses dont j'aimerais vous parler. Je pourrais vous écrire comme cela toutes les heures, toutes les minutes même, je vous aurais tout raconté, tout confié. J'ai encore chez moi votre livre Les Contes de Bielkine. Ne me le reprenez pas, ma petite mère, faites-m'en cadeau, ma tourterelle. Ce n'est pas que j'aie tellement envie de le lire. Mais l'hiver approche, vous le savez. Les soirées seront longues; je m'ennuierai, je serai triste peut-être, alors ce sera une lecture pour me distraire. J'ai décidé, ma petite mère, de quitter ma chambre actuelle et de m'installer dans votre ancien appartement, comme sous-locataire de Fédora. Pour rien au monde je ne voudrais me séparer maintenant de cette brave femme. Avec cela, elle est si travailleuse. J'ai examiné en détail, hier, votre appartement abandonné et désert. Tout y est à la même place. Le châssis de couture n'a pas bougé, et le travail que vous étiez en train de faire s'y trouve encore, dans l'angle de la pièce. J'ai regardé ce que vous aviez commencé à coudre. De petits morceaux d'étoffe traînent çà et là. Vous aviez même enroulé un bout de fil autour de l'une de mes lettres. Dans le tiroir de votre table, j'ai découvert une feuille de papier sur laquelle il était écrit: «Cher Monsieur Makar Alexéievitch. Je me hâte de…» et c'est tout. Quelqu'un, apparemment, a dû vous interrompre à l'endroit le plus intéressant. Dans un autre coin, derrière un paravent, j'ai vu votre petit lit… Oh! ma tourterelle! Adieu, maintenant, adieu. Pour l'amour de Dieu, répondez-moi à cette lettre, répondez n'importe quoi, ne me faites pas attendre.

Makar DIÉVOUCHKINE.

* * * * *

30 septembre.

Makar Alexéievitch, mon inestimable ami!

Les destins sont accomplis! Mon sort est décidé. J'ignore ce qu'il sera, mais je me soumets à la volonté du Seigneur. Nous partons demain. Je vous dis adieu pour la dernière fois, mon inestimable ami, mon bienfaiteur, vous qui avez été pour moi comme un père! Ne vous laissez pas accabler par mon départ, vivez heureux; souvenez-vous de moi, et que la bénédiction divine soit avec vous! Je penserai à vous souvent, très souvent, et je vous mentionnerai dans mes prières. Elle est finie maintenant, cette période de ma vie. Je n'emporte pas beaucoup de souvenirs heureux dans ma nouvelle existence; il me sera d'autant plus agréable de me rappeler ce que vous avez été pour moi, la place que vous avez dans mon cœur n'en sera que plus grande. Vous êtes mon unique ami. Vous seul m'avez aimée ici. Car j'ai tout vu, je savais combien vous m'aimiez. Mon sourire suffisait à vous rendre heureux; une seule ligne de mes lettres pouvait vous remplir de joie. Il va falloir maintenant vous déshabituer de moi. Que ferez-vous désormais dans votre vie solitaire? Qui s'occupera de vous, mon inestimable, mon unique ami? Je vous laisse mon livre, mon châssis de couture, ainsi que la lettre commencée que vous avez trouvée dans mon tiroir. Lorsque vous regarderez ces lignes inachevées, vous pourrez les compléter en pensée en y ajoutant tout ce que vous auriez aimé lire, tout ce que j'aurais pu vous écrire en réalité, et Dieu sait ce que je vous aurais écrit aujourd'hui. Pensez quelquefois à votre pauvre Varinka, qui vous a tant aimé. Toutes vos lettres sont restées dans la commode de Fédora, dans le tiroir d'en haut. Vous me dites que vous êtes malade; mais Monsieur Bykov ne veut pas que je sorte en ce moment. Je vous écrirai, mon ami, je le promets. Nul ne sait d'avance ce qui peut nous arriver. Je vous dis donc adieu pour toujours, mon ami, mon cher ami, mon frère, pour toujours!… Oh! comme je vous aurais embrassé en cet instant! Adieu, mon ami, adieu, adieu. Soyez heureux, portez-vous bien. Je prierai pour vous éternellement. Oh! que je me sens triste en cette minute; quel poids j'ai sur l'âme. Monsieur Bykov m'appelle. Votre amie qui vous aimera toujours.

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