Miguel de Cervantès Saavedra - L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome I

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L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Cervantès nous raconte les aventures de ce anti-héros qui part sauver le monde. Naïf, bercé par les illusions qu'il a lues dans des romans de chevalerie, il réinvente le monde et vit reclus dans ses rêves. Accompagné de Sancho Pança, son fidèle écuyer, il lutte contre des troupeaux de moutons qu'il prend pour une armée ennemie, se bat contre des moulins en les prenant pour des géants. Pris pour fou il est raillé par tous mais il continuera jusqu'au bout sa recherche de la perfection.

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«Les plus étranges, répondit le passant, qu’on y ait depuis longtemps entendues. On dit publiquement que Lothaire, cet intime ami d’Anselme le riche, qui demeure auprès de Saint-Jean, a enlevé cette nuit Camille, la femme d’Anselme, et que celui-ci a également disparu. C’est ce qu’a raconté une servante de Camille, que le gouverneur a trouvée hier soir se glissant avec des draps de lit d’une fenêtre de la maison d’Anselme. Je ne sais pas exactement comment s’est passée l’affaire; mais je sais bien que toute la ville est étonnée d’un tel événement, car on ne pouvait guère l’attendre de l’étroite amitié qui unissait Anselme et Lothaire, si grande qu’on les appelait, dit-on, les deux amis.

Savez-vous par hasard, demanda Anselme, quel chemin ont pris Lothaire et Camille?

– Pas le moins du monde, répondit le Florentin, bien que le gouverneur ait mis toute la diligence possible à découvrir leurs traces.

– Allez avec Dieu, seigneur, reprit Anselme.

– Restez avec lui,» répliqua le passant; et il piqua des deux.

À de si terribles nouvelles, le pauvre Anselme fut sur le point de perdre non-seulement l’esprit, mais encore la vie. Il se leva comme il put, et se traîna jusqu’à la maison de son ami, qui ne savait point encore son malheur. Quand celui-ci le vit arriver pâle, effaré, tremblant, il le crut atteint de quelque mal dangereux. Anselme aussitôt pria qu’on le mît au lit, et qu’on lui donnât de quoi écrire. On s’empressa de faire ce qu’il demandait; puis on le laissa couché et seul en sa chambre, dont il avait même exigé qu’on fermât les portes. Dès qu’il se vit seul, la pensée de son infortune l’accabla de telle sorte, qu’il reconnut clairement, aux angoisses mortelles qui brisaient son cœur, que la vie allait lui échapper. Voulant laisser une explication de sa mort prématurée, il se hâta de prendre la plume; mais avant d’avoir écrit tout ce qu’il voulait, le souffle lui manqua, et il expira sous les coups de la douleur que lui avait causée son imprudente curiosité.

Le lendemain, voyant qu’il était tard, et qu’Anselme n’appelait point, le maître de la maison se décida à entrer dans sa chambre, pour savoir si son indisposition continuait. Il le trouva étendu sans mouvement, la moitié du corps dans le lit, et l’autre moitié sur le bureau, ayant devant lui un papier ouvert, et tenant encore à la main la plume avec laquelle il avait écrit. Son hôte s’approcha, l’appela d’abord, et, ne recevant point de réponse, le prit par la main, qu’il trouva froide, et reconnut enfin qu’il était mort. Surpris et désespéré, il appela les gens de sa maison pour qu’ils fussent témoins de la catastrophe. Finalement, il lut le papier, qu’il reconnut bien écrit de la main d’Anselme, et qui contenait ce peu de mots:

«Un sot et impertinent désir m’ôte la vie. Si la nouvelle de ma mort arrive aux oreilles de Camille, qu’elle sache que je lui pardonne: elle n’était pas tenue de faire un miracle, et je ne devais pas exiger qu’elle le fît. Ainsi, puisque j’ai été moi-même l’artisan de mon déshonneur, il ne serait pas juste…»

Anselme n’en avait pas écrit davantage, ce qui fit voir qu’en cet endroit, sans pouvoir terminer sa phrase, il avait terminé sa vie. Le lendemain, son ami informa de sa mort les parents d’Anselme, lesquels savaient déjà son infortune; ils connaissaient aussi le monastère où Camille était près de suivre son mari dans l’inévitable voyage, par suite des nouvelles qu’elle avait reçues, non de l’époux mort, mais de l’ami absent. On dit que, bien que veuve, elle ne voulut pas quitter le monastère, mais qu’elle ne voulut pas davantage y faire ses vœux, jusqu’à ce que, peu de temps après, elle eut appris que Lothaire avait été tué dans une bataille que livra M. de Lautrec au grand capitaine Gonzalve de Cordoue [196], dans le royaume de Naples, où s’était rendu l’ami trop tard repentant. À cette nouvelle, Camille se fit religieuse, et termina bientôt sa vie dans les regrets et les larmes. Telle fut la fin déplorable qu’eut pour tous trois un commencement insensé.

«Cette nouvelle, dit le curé, ne me semble pas mal; mais je ne puis me persuader qu’elle ait un fond véritable. Si c’est une invention, l’auteur a mal inventé, car on ne peut croire qu’il se trouve un mari assez sot pour faire une aussi périlleuse expérience que celle d’Anselme. Que l’aventure ait été supposée entre un galant et sa belle, passe encore; mais entre mari et femme, elle a quelque chose d’impossible; quant à la façon de la raconter, je n’en suis pas mécontent.»

Chapitre XXXVI

Qui traite d’autres étranges aventures, arrivées dans l’hôtellerie

En ce moment, l’hôtelier, qui était sur le seuil de sa porte, s’écria:

«Vive Dieu! voici venir une belle troupe d’hôtes; s’ils s’arrêtent ici, nous aurons du gaudeamus.

Quels sont ces voyageurs? demanda Cardénio.

– Ce sont, répondit l’hôtelier, quatre hommes montés à cheval à l’écuyère, avec des lances et des boucliers, et portant tous quatre des masques noirs [197]; au milieu d’eux se trouve une dame vêtue de blanc, assise sur une selle en fauteuil, et le visage pareillement masqué; puis deux valets de pied par derrière.

– Et sont-ils bien près? demanda le curé.

– Si près, répondit l’hôtelier, qu’ils arrivent à la porte.»

Quand Dorothée entendit cela, elle se couvrit aussitôt le visage, et Cardénio s’empressa d’entrer dans la chambre où dormait don Quichotte. À peine avaient-ils eu le temps de prendre l’un et l’autre ces précautions, que toute la troupe qu’avait annoncée l’hôtelier entra dans l’hôtellerie. Les quatre cavaliers, gens de bonne mine et de riche apparence, ayant mis pied à terre, allèrent descendre la dame de la selle où elle était assise, et l’un d’eux, la prenant dans ses bras, la porta sur une chaise qui se trouvait à l’entrée de la chambre où Cardénio s’était caché. Pendant tout ce temps, ni elle ni eux n’avaient quitté leurs masques, ni prononcé le moindre mot; seulement, lorsqu’on la posa sur sa chaise, la dame poussant un profond soupir, laissa tomber ses bras, comme une personne malade et défaillante. Les valets de pied menèrent les chevaux à l’écurie. À la vue de ce qui se passait, le curé, désireux de savoir quels étaient ces gens qui gardaient si soigneusement le silence et l’incognito, s’en alla trouver les valets de pied, et questionna l’un d’eux sur ce qu’il avait envie de savoir.

«Pardine, seigneur, répondit celui-ci, je serais bien embarrassé de vous dire qui sont ces cavaliers; seulement ça m’a l’air de gens de distinction, principalement celui qui est venu prendre dans ses bras cette dame que vous avez vue, et si je le dis, c’est parce que tous les autres lui portent respect, et ne font rien que ce qu’il ordonne.

– Et la dame, qui est-elle? demanda le curé.

– Je ne vous le dirai pas davantage, répondit le valet; car, en toute la route, je ne lui ai pas vu un coin de la figure. Pour ce qui est de soupirer, oh! ça, je l’ai entendue bien des fois, et pousser des gémissements si tristes, qu’on dirait qu’avec chacun d’eux elle veut rendre l’âme. Mais il n’est pas étonnant que nous n’en sachions, mon camarade et moi, pas plus long que je ne vous en dis, car il n’y a pas plus de deux jours que nous les accompagnons. Ils nous ont rencontrés sur le chemin, et nous ont priés et persuadés de les suivre jusqu’en Andalousie, en nous promettant de nous bien payer.

– Avez-vous entendu nommer quelqu’un d’entre eux? demanda le curé.

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