Miguel de Cervantès Saavedra - L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome I

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L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Cervantès nous raconte les aventures de ce anti-héros qui part sauver le monde. Naïf, bercé par les illusions qu'il a lues dans des romans de chevalerie, il réinvente le monde et vit reclus dans ses rêves. Accompagné de Sancho Pança, son fidèle écuyer, il lutte contre des troupeaux de moutons qu'il prend pour une armée ennemie, se bat contre des moulins en les prenant pour des géants. Pris pour fou il est raillé par tous mais il continuera jusqu'au bout sa recherche de la perfection.

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À ces propos, que débitait l’hôtesse avec emportement, sa bonne servante Maritornes faisait l’écho; la fille seule ne disait rien, et souriait de temps en temps.

Enfin, le curé calma cette tempête en promettant de rembourser tout le dégât, tant des outres crevées que du vin répandu, et surtout le déchet de la queue, dont l’hôtesse faisait si grand bruit. Dorothée consola Sancho Panza, en lui disant que, puisqu’il paraissait vrai que son maître avait coupé la tête au géant, elle lui promettait de lui donner, dès qu’elle se verrait pacifiquement rétablie dans son royaume, le meilleur comté qui s’y trouvât. Cette promesse consola Sancho, qui supplia la princesse de tenir pour certain qu’il avait vu la tête du géant, à telles enseignes qu’elle avait une barbe qui lui descendait jusqu’à la ceinture, et que, si on ne la retrouvait pas, c’est que tout se faisait dans cette maison par voie d’enchantement, comme il en avait fait l’épreuve à ses dépens la dernière fois qu’il y avait logé. Dorothée répondit qu’elle n’avait pas de peine à le croire: qu’il cessât donc de s’affliger, et que tout s’arrangerait à bouche que veux-tu.

La paix rétablie et tout le monde content, le curé voulut achever le peu qui restait à lire de la nouvelle. C’est ce que lui demandèrent Cardénio, Dorothée et le reste de la compagnie. Voulant donc leur faire plaisir, et satisfaire aussi celui qu’il trouvait à cette lecture, il continua l’histoire en ces termes:

Ce qui arriva de l’aventure, c’est qu’Anselme, rassuré désormais sur la vertu de sa femme, passait une vie heureuse et tranquille. Camille faisait avec intention mauvaise mine à Lothaire, afin qu’Anselme comprît au rebours les sentiments qu’elle lui portait; et, pour accréditer la ruse de sa complice, Lothaire pria son ami de trouver bon qu’il ne revînt plus chez elle, parce qu’il voyait clairement le déplaisir qu’éprouvait Camille à sa vue. Mais, toujours dupe, Anselme ne voulut aucunement y consentir, se faisant ainsi de mille façons l’artisan de son déshonneur, tandis qu’il croyait l’être de sa félicité. Cependant Léonella, dans la joie que lui donnaient ses amours de qualité, s’y livrait chaque jour avec moins de mesure, confiante en sa maîtresse, qui fermait les yeux sur ses déportements, et prêtait même la main à cette intrigue. Une nuit enfin, Anselme entendit marcher dans la chambre de Léonella, et, voulant entrer pour savoir qui faisait ce bruit, il s’aperçut qu’on retenait la porte. Irrité de cette résistance, il fit tant d’efforts qu’il parvint à ouvrir, et il entra justement lorsqu’un homme sautait par la fenêtre dans la rue. Anselme s’élança pour le saisir, ou du moins le reconnaître; mais il en fut empêché par Léonella, qui, se jetant au devant de lui, le tenait embrassé.

«Calmez-vous, mon seigneur, disait-elle, ne faites pas de bruit, et ne suivez pas celui qui vient de s’échapper. Il me touche de près, et de si près que c’est mon époux.»

Anselme ne voulut pas croire à cette défaite: au contraire, transporté de fureur, il tira sa dague, et fit mine d’en frapper Léonella, en lui disant que, si elle ne déclarait la vérité, il la tuait sur place. L’autre, épouvantée, et ne sachant ce qu’elle disait:

«Oh! ne me tuez pas, seigneur, s’écria-t-elle; je vous dirai des choses plus importantes que vous ne pouvez l’imaginer.

– Dis-les sur-le-champ, répondit Anselme, ou sinon tu es morte.

– À présent, ce serait impossible, reprit Léonella, tant je suis troublée. Mais laissez-moi jusqu’à demain, et je vous apprendrai des choses qui vous étonneront. Et soyez assuré que celui qui a sauté par la fenêtre est un jeune homme de la ville qui m’a donné parole d’être mon mari.»

Ce peu de mots apaisèrent Anselme, qui voulut bien accorder le délai que demandait Léonella, ne pensant guère entendre des révélations contre Camille, dont il ne pouvait plus suspecter la vertu. Il quitta la chambre, où il laissa Léonella bien enfermée sous clef, après lui avoir dit qu’elle n’en sortirait plus qu’il n’eût reçu les confidences qu’elle avait à lui faire. Puis il se rendit en toute hâte auprès de Camille, pour lui conter tout ce qui venait de lui arriver avec sa camériste, ajoutant qu’elle lui avait donné sa parole de lui révéler des choses de grande importance. Si Camille fut ou non troublée à ce coup inattendu, il est superflu de le dire. L’épouvante qu’elle ressentit fut telle, en s’imaginant, comme c’était à croire, que Léonella découvrirait à Anselme tout ce qu’elle savait de sa trahison, qu’elle ne se sentit même pas assez de courage pour attendre que ce soupçon fût confirmé. Cette nuit même, dès qu’elle crut qu’Anselme dormait, elle rassembla ses bijoux les plus précieux, prit quelque argent, puis, sans être entendue de personne, elle sortit de la maison, et courut chez Lothaire. Arrivé là, elle lui conta ce qui venait de se passer, et lui demanda de la mettre en lieu sûr, ou de partir avec elle pour échapper tous deux au courroux d’Anselme. La confusion où la visite de Camille jeta Lothaire fut si grande qu’il ne savait que répondre, ni moins encore quel parti prendre. Enfin il proposa de conduire Camille dans un couvent dont sa sœur était abbesse. Camille y consentit, et Lothaire, avec toute la célérité qu’exigeait la circonstance, conduisit sa complice à ce couvent, où il la laissa. Quant à lui, il s’éloigna sur-le-champ de la ville, sans avertir personne de son départ.

Dès que le jour parut, Anselme, sans s’apercevoir que Camille n’était plus à ses côtés, se leva, pressé par le désir d’apprendre ce qu’avait à lui confier Léonella, et courut à la chambre où il l’avait enfermée. Il ouvrit, entra, mais ne trouva plus la camériste; seulement des draps de lit noués à la fenêtre lui apprirent qu’elle s’était échappée par ce chemin. Il revint tristement raconter à Camille sa mésaventure; mais, ne la trouvant plus, ni dans le lit ni dans toute la maison, il resta stupéfait, anéanti. Vainement il questionna tous les gens de la maison, personne ne put lui donner de ses nouvelles. Tandis qu’il cherchait Camille de chambre en chambre, le hasard fit qu’il s’aperçut que ses coffres étaient ouverts et que la plupart de ses bijoux ne s’y trouvaient plus. Alors la fatale vérité lui apparut tout entière, et ce ne fut plus Léonella qu’il accusa de son infortune. Sans achever même de se vêtir, il courut, triste et pensif, confier ses chagrins à son ami Lothaire; mais, ne le trouvant pas, et apprenant de ses domestiques qu’il était parti dans la nuit avec tout l’argent qu’il possédait, Anselme pensa perdre l’esprit.

Pour achever de le rendre fou, lorsqu’il revint chez lui, il ne trouva plus aucun des valets et des servantes qu’il y avait laissés: la maison était abandonnée et déserte. Pour le coup, il ne sut plus que penser, ni que dire, ni que faire; et peu à peu il sentait sa tête s’en aller. Il contemplait sa situation, et se voyait, en un instant, sans femme, sans ami, sans domestiques, abandonné du ciel et de la nature entière, et pardessus tout déshonoré; car, dans la fuite de Camille, il vit bien sa perdition. Enfin, après une longue incertitude, il résolut d’aller à la maison de campagne de cet ami, chez lequel il avait passé le temps que lui-même avait donné pour la machination de son infortune. Il ferma les portes de sa maison, monta à cheval, et se mit en route, pouvant à peine respirer. Mais il n’eut pas fait la moitié du chemin, qu’assailli et vaincu par ses tristes pensées, force lui fut de mettre pied à terre et d’attacher son cheval à un arbre, au pied duquel il se laissa tomber, en poussant de plaintifs et douloureux soupirs. Il resta là jusqu’à la chute du jour. Alors vint à passer un homme à cheval qui venait de la ville, et, après l’avoir salué, Anselme lui demanda quelles nouvelles on disait à Florence.

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