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Guy de Maupassant: Pièces de théâtre

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Guy de Maupassant Pièces de théâtre

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J'enfonçai l'éperon aux flancs de mon cheval.

Alors, à travers champs, et la tête éperdue,

Comme un fou qui s'enfuit, j'allai, bride abattue ;

Tant qu'enfin, harassé, brisé, n'en pouvant plus,

Je tombai, tout en sang, au revers d'un talus.

Mais bientôt, prés de moi, je vis une lumière

Et j'entendis des voix. C'était une chaumière

Où je heurtai, criant : « Ouvrez, au nom du roi ! »

Et puis, à bout de force et tout midi de froid,

Je m'affaissai, soudain, en travers de la porte.

Suis-je resté longtemps étendu de la sorte ?

Je ne sais ; mais, alors que je repris mes sens,

J'étais dans un bon lit bien chaud ; de braves gens,

Attendant mon réveil avec inquiétude,

S'empressaient, m'entouraient, pleins de sollicitude ;

Et je vis, au milieu de ces lourdauds Bretons,

Comme un oiseau des bois couvé par des dindons,

Une enfant de seize ans ! ah ! marquise, marquise,

Quelle tête ingénue et quelle grâce exquise !

Comme elle était jolie avec ses cheveux blonds

Sous son petit bonnet, si soyeux et si longs,

Qu'une reine pour eux eût donné sa richesse !

Puis elle avait des pieds et des mains de duchesse ;

Si bien que je doutai très fort de la vertu

De sa grosse maman ; j'aurais pour un fétu

Vendu mes droits d'auteur, à la place du père.

Dieu ! Qu'elle était jolie avec sa mine austère

Et pudique ! Et durant quatre nuits et trois jours

Elle ne quitta pas mon chevet ; et toujours

Je la voyais auprès de moi, tantôt assise,

Tantôt debout, lisant dans son livre d'église

Et priant, mais pour qui ? Pour moi, pauvre blessé ?

Ou pour un autre ? Puis, son petit pied pressé

Allait, venait, trottait lestement par la chambre ;

Et puis, de ses yeux clairs et dorés comme l'ambre,

Elle me regardait ; car elle avait un œil

Jaune comme celui de l'aigle, et plein d'orgueil ;

Et même j'éprouvai, quand je vous vis, marquise,

Pour la première fois, une grande surprise,

En retrouvant cet œil et ce regard pareil

Qu'on eût dit éclairé d'un rayon de soleil.

Elle était, sur ma foi, si fraîche et si jolie

Que, presque à mon insu, j'avais fait la folie

De me mettre à l'aimer. Mais voilà qu'un matin

J'entendis le canon gronder dans le lointain.

Mon hôte entra soudain ; tout pâle et hors d'haleine :

« Les Bleus ! les Bleus ! dit-il, ils vont cerner la plaine,

Sauvez-vous ! » Cependant j'étais bien faible encor,

Mais je me dépêchai, car le temps pressait fort.

Comme un cheval frissonne au bruit de la trompette,

La fièvre du combat me montait à la tête.

Mais elle, tout de noir vêtue, et comme en deuil,

Quelques larmes aux yeux, m'attendait sur le seuil.

Elle tint l'étrier quand je me mis en selle ;

En galant chevalier je me penchai vers elle,

Et déposai gaiement un baiser sur son front.

Elle se redressa comme sous un affront ;

Un fauve éclair jaillit de sa fière prunelle,

Et rougissant de honte : « Ah ! : Monsieur », me dit-elle.

Certes, elle n'était point ce que j'avais pensé ;

Elle avait trop grand air, et j'avais offensé

Gauchement, lourdement, la noble jeune fille

L'enfant de quelque ancienne et fidèle famille

Que de vieux serviteurs cachaient au milieu d'eux,

Quand le père, avec nous, luttait contre les Bleus.

Ah ! je fis tout d'abord contenance assez sotte ;

Mais j'étais, en ce temps, quelque peu Don Quichotte,

Et tous les vieux romans tournaient le cerveau.

Aussi, de mon cheval, descendant aussitôt

Je fléchis humblement un genou devant elle,

Et je lui dis : « Pardon, pardon, mademoiselle ;

Ce baiser, croyez-moi, car je ne mens jamais,

N'est point d'un libertin ou d'un étourdi, mais,

Si vous le voulez bien, sera de fiançailles.

Je reviendrai, si le permettent les batailles,

Chercher gage d'amour que je vous ai laissé. »

Soit ! dit-elle en-riant. Adieu ! mon fiancé.

Elle me releva ; puis de sa main mignonne

M'envoyant un baiser : « Allez, on vous pardonne,

Dit-elle, et revenez bientôt, bel inconnu ! »

Et je partis...

LA MARQUISE, tristement

Et vous, n'êtes pas revenu ?

LE COMTE

Mon Dieu ! non. Mais pourquoi ? je ne sais trop moi-même

Je me suis dit : Est-il possible qu'elle m'aime

Cette enfant que je vis un instant ? Pour ma part

L'aimais-je ? J'hésitais. J'arriverais trop tard,

Peut-être pour trouver ma belle jeune fille

Aimant quelque autre, aimée et mère de famille ?

Et puis ce vain propos d'un fou, dit en passant,

Sans doute avait glissé sur elle, lui laissant

Un mignon souvenir, une douce pensée.

Et puis, la trouverais-je où je l'avais laissée ?

M'étais-je pas trompé ? Ne valait-il pas mieux

Garder ce souvenir lointain, frais et joyeux,

La voir toujours telle que je me l'étais peinte,

Et ne point revenir et la revoir, de crainte

De ne trouver, hélas ! Que désillusion ?

Mais il m'en est resté comme une obsession,

Une vague tristesse au cœur, et comme un doute

D'un bonheur coudoyé, mais laissé sur ma route.

LA MARQUISE, avec des sanglots dans la voix

Elle l'aurait peut-être aimé, cet inconnu ?

Dieu seul le sait ! mais vous n'êtes point revenu.

LE COMTE

Marquise, aurais-je donc commis un si grand crime ?

LA MARQUISE

Ne me disiez-vous point, tout à l'heure : « J'estime

Que l'homme est comme un fruit que Dieu sépare en deux.

Il marche par le monde ; et, pour qu'il soit heureux,

Il faut qu'il ait trouvé, dans sa course incertaine,

L'autre moitié de lui ; mais le hasard le mène ;

Le hasard est aveugle et seul conduit ses pas ;

Aussi, presque toujours, il ne la trouve pas.

Pourtant, quand d'aventure il la rencontre, il aime.

Et vous étiez, je crois, la moitié de moi-même

Que Dieu me destinait et que je cherchais, mais

Je ne vous trouvai pas, et je n'aimai jamais.

Puis voilà qu'aujourd'hui, nos routes terminées,

Le sort unit, trop tard, nos vieilles destinées.

Trop tard, hélas, car vous n'êtes pas revenu !

LE COMTE

Marquise, vous pleurez !...

LA MARQUISE

Ce n'est rien, j'ai connu

La pauvre fille dont vous parliez tout à l'heure ;

Ce récit m'attrista ; voilà pourquoi je pleure.

Ce n'est rien.

LE COMTE

L'enfant qui jadis reçut ma foi,

Marquise, c'était vous !

LA MARQUISE

Eh bien ! oui, c'était moi...

Le comte se met à genoux et lui baise la main. Il est très ému.

LA MARQUISE

Allons, n'y pensons plus ; il est un temps aux roses.

Notre vieux front pâli n'est plus fait pour ces choses.

Rirait bien qui pourrait nous voir en ce moment !

Relevez-vous ; et pour finir ce vieux roman,

Souvenir du passé qui n'est plus de notre âge,

Tenez, comte, je vais vous rendre votre gage ;

Je ne suis plus fillette et j'ai le droit d'oser.

Elle l'embrasse sur le front. Puis, avec un sourire triste.

Mais il a bien vieilli, votre pauvre baiser.

FIN

La trahison de la Comtesse de Rhune

Piece historique en trois actes et en vers

Personnages

– LE COMTE DE RHUNE, seigneur breton

– PIERRE DE KERSAC, lieutenant des gardes du comte de Rhune

– LUC DE KERLEVAN, YVES DE BOISROSÉ, nobles bretons de la suite du comte de Rhune

– JACQUES DE VALDEROSE, ÉTIENNE DE LOURNYE, pages attachés au service du comte

– JEANNE DE PENTHIÈVRE, comtesse de Blois et duchesse de Bretagne

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