Victor Hugo - Bug-Jargal

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En 1818, l 'auteur de ce livre avait seize ans et il paria qu'il écrirait un volume en quinze jours. Il fit Bug-Jargal. C'est un roman d'aventures décrivant les péripéties de Léopold d'Auvernay, jeune officier de l'armée française, qui part pour Saint-Domingue, colonie française à l'époque, pour retrouver sa promise, fille d'un colon français, et l'épouser. Cependant la veille de son mariage les esclaves, menés par le mystérieux Bug-Jargal, se révoltent contre la domination des colons, et sa future épouse se fait enlever par un esclave, de qui Léopold pensait être l'ami. Commence ensuite pour Léopold une course-poursuite à travers l'île pour retrouver sa bien-aimée et pour assouvir sa vengeance…

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– Malheureux! lui dis-je, je veux bien te tuer dans un combat, mais non t'assassiner. Défends-toi!

– Que je me défende! répondit-il étonné! et contre qui?

– Contre moi!

Il fit un geste de stupeur.

– Contre toi! C'est la seule chose pour laquelle je ne puisse t'obéir. Vois-tu Rask? je puis bien l'égorger, il se laissera faire; mais je ne saurais le contraindre à lutter contre moi, il ne me comprendrait point. Je ne te comprends pas; je suis Rask pour toi.

Il ajouta après un silence:

– Je vois la haine dans tes yeux, comme tu l'as pu voir un jour dans les miens. Je sais que tu as éprouvé bien des malheurs, ton oncle massacré, tes champs incendiés, tes amis égorgés; on a saccagé tes maisons, dévasté ton héritage; mais ce n'est pas moi, ce sont les miens. Écoute, je t'ai dit un jour que les tiens m'avaient fait bien du mal; tu m'as répondu que ce n'était pas toi; qu'ai-je fait alors?

Son visage s'éclaircit; il s'attendait à me voir tomber dans ses bras. Je le regardai d'un air farouche.

– Tu désavoues tout ce que m'ont fait les tiens, lui dis-je avec l'accent de la fureur, et tu ne parles pas de ce que tu m'as fait, toi!

– Quoi donc? demanda-t-il.

Je m'approchai violemment de lui, et ma voix devint un tonnerre:

– Où est Marie? qu'as-tu fait de Marie?

À ce nom, un nuage passa sur son front; il parut un moment embarrassé. Enfin, rompant le silence:

Maria! répondit-il. Oui, tu as raison… Mais trop d'oreilles nous écoutent.

Son embarras, ces mots: Tu as raison , rallumèrent un enfer dans mon cœur. Je crus voir qu'il éludait ma question. En ce moment il me regarda avec son visage ouvert, et me dit avec une émotion profonde:

– Ne me soupçonne pas, je t'en conjure. Je te dirai tout cela ailleurs. Tiens, aime-moi comme je t'aime, avec confiance.

Il s'arrêta un instant pour observer l'effet de ses paroles, et ajouta avec attendrissement:

– Puis-je t'appeler frère?

Mais ma colère jalouse avait repris toute sa violence, et ces paroles tendres, qui me parurent hypocrites, ne firent que l'exaspérer.

– Oses-tu bien me rappeler ce temps? m'écriai-je, misérable ingrat!

Il m'interrompit. De grosses larmes brillaient dans ses yeux.

– Ce n'est pas moi qui suis ingrat!

– Eh bien, parle! repris-je avec emportement. Qu'as-tu fait de Marie?

– Ailleurs, ailleurs! me répondit-il. Ici nos oreilles n'entendent pas seules ce que nous disons. Au reste, tu ne me croirais pas sans doute sur parole, et puis le temps presse. Voilà qu'il fait jour, et il faut que je te tire d'ici. Écoute, tout est fini, puisque tu doutes de moi, et tu feras aussi bien de m'achever avec un poignard; mais attends encore un peu avant d'exécuter ce que tu appelles ta vengeance; je dois d'abord te délivrer. Viens avec moi trouver Biassou.

Cette manière d'agir et de parler cachait un mystère que je ne pouvais comprendre. Malgré toutes mes préventions contre cet homme, sa voix faisait toujours vibrer une corde dans mon cœur. En l'écoutant, je ne sais quelle puissance me dominait. Je me surprenais balançant entre la vengeance et la pitié, la défiance et un aveugle abandon. Je le suivis.

XLII

Nous sortîmes du quartier des nègres du Morne-Rouge. Je m'étonnais de marcher libre dans ce camp barbare où la veille chaque brigand semblait avoir soif de mon sang. Loin de chercher à nous arrêter, les noirs et les mulâtres se prosternaient sur notre passage avec des exclamations de surprise, de joie et de respect. J'ignorais quel rang Pierrot occupait dans l'armée des révoltés; mais je me rappelais l'empire qu'il exerçait sur ses compagnons d'esclavage, et je m'expliquais sans peine l'importance dont il paraissait jouir parmi ses camarades de rébellion.

Arrivés à la ligne de gardes qui veillait devant la grotte de Biassou, le mulâtre Candi, leur chef, vint à nous, nous demandant de loin, avec menaces, pourquoi nous osions avancer si près du général; mais quand il fut à portée de voir distinctement les traits de Pierrot, il ôta subitement sa montera brodée en or, et, comme terrifié de sa propre audace, il s'inclina jusqu'à terre, et nous introduisit près de Biassou, en balbutiant mille excuses, auxquelles Pierrot ne répondit que par un geste de dédain.

Le respect des simples soldats nègres pour Pierrot ne m'avait pas étonné; mais en voyant Candi, l'un de leurs principaux officiers, s'humilier ainsi devant l'esclave de mon oncle, je commençai à me demander quel pouvait être cet homme dont l'autorité semblait si grande. Ce fut bien autre chose quand je vis le généralissime, qui était seul au moment où nous entrâmes, et mangeait tranquillement un calalou, se lever précipitamment à l'aspect de Pierrot, et, dissimulant une surprise inquiète et un violent dépit sous des apparences de profond respect, s'incliner humblement devant mon compagnon, et lui offrir son propre trône d'acajou. Pierrot refusa.

– Jean Biassou, dit-il, je ne suis pas venu vous prendre votre place, mais simplement vous demander une grâce.

Alteza , répondit Biassou en redoublant ses salutations, vous savez que vous pouvez disposer de tout ce qui dépend de Jean Biassou, de tout ce qui appartient à Jean Biassou, et de Jean Biassou lui-même.

Ce titre d' alteza , qui équivaut à celui d'altesse ou de hautesse , donné à Pierrot par Biassou, accrut encore mon étonnement.

– Je n'en veux pas tant, reprit vivement Pierrot; je ne vous demande que la vie et la liberté de ce prisonnier.

Il me désignait de la main. Biassou parut un moment interdit; cet embarras fut court.

– Vous désolez votre serviteur, alteza ; vous exigez de lui bien plus qu'il ne peut vous accorder, à son grand regret. Ce prisonnier n'est point Jean Biassou, n'appartient pas à Jean Biassou, et ne dépend pas de Jean Biassou.

– Que voulez-vous dire? demanda Pierrot sévèrement. De qui dépend-il donc? Y a-t-il un autre pouvoir que vous?

– Hélas oui! alteza .

– Et lequel?

– Mon armée.

L'air caressant et rusé avec lequel Biassou éludait les questions hautaines et franches de Pierrot annonçait qu'il était déterminé à n'accorder à l'autre que les respects auxquels il paraissait obligé.

– Comment! s'écria Pierrot, votre armée! Et ne la commandez-vous pas?

Biassou, conservant son avantage, sans quitter pourtant son attitude d'infériorité, répondit avec une apparence de sincérité:

Sù alteza pense-t-elle que l'on puisse réellement commander à des hommes qui ne se révoltent que pour ne pas obéir?

J'attachais trop peu de prix à la vie pour rompre le silence; mais ce que j'avais vu la veille de l'autorité illimitée de Biassou sur ses bandes aurait pu me fournir l'occasion de le démentir et de montrer à nu sa duplicité. Pierrot lui répliqua:

– Eh bien! si vous ne savez pas commander à votre armée, et si vos soldats sont vos chefs, quels motifs de haine peuvent-ils avoir contre ce prisonnier?

– Boukmann vient d'être tué par les troupes du gouvernement, dit Biassou, en composant tristement son visage féroce et railleur; les miens ont résolu de venger sur ce blanc la mort du chef des nègres marrons de la Jamaïque; ils veulent opposer trophée à trophée, et que la tête de ce jeune officier serve de contrepoids à la tête de Boukmann dans la balance où le bon Giu pèse les deux partis.

– Comment avez-vous pu, dit Pierrot, adhérer à ces horribles représailles? Écoutez-moi, Jean Biassou; ce sont ces cruautés qui perdront notre juste cause. Prisonnier au camp des blancs, d'où j'ai réussi à m'échapper, j'ignorais la mort de Boukmann, que vous m'apprenez. C'est un juste châtiment du ciel pour ses crimes. Je vais vous apprendre une autre nouvelle; Jeannot, ce même chef de noirs, qui avait servi de guide aux blancs pour les attirer dans l'embuscade de Dompte-Mulâtre, Jeannot vient aussi de mourir. Vous savez, ne m'interrompez pas, Biassou, qu'il rivalisait d'atrocité avec Boukmann et vous; or, faites attention à ceci, ce n'est point la foudre du ciel, ce ne sont point les blancs qui l'ont frappé, c'est Jean-François lui-même qui a fait cet acte de justice.

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