Victor Hugo - Les Misérables Tome V – Jean Valjean

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Les Misérables Tome V – Jean Valjean: краткое содержание, описание и аннотация

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Soulevé, le peuple de Paris est symbolisé par les combattants de la barricade. Jean Valjean s'est vu confier la garde de l'inspecteur Javert, arrêté par les insurgés. Il feint de l'exécuter mais le libère, puis sauve Marius blessé en passant par les égouts…

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Quand les pavés, destinés à la défense suprême, furent en place, Enjolras fit porter au premier étage les bouteilles qu’il avait placées sous la table où était Mabeuf.

– Qui donc boira cela? lui demanda Bossuet.

– Eux, répondit Enjolras.

Puis on barricada la fenêtre d’en bas, et l’on tint toutes prêtes les traverses de fer qui servaient à barrer intérieurement la nuit la porte du cabaret.

La forteresse était complète. La barricade était le rempart, le cabaret était le donjon.

Des pavés qui restaient, on boucha la coupure.

Comme les défenseurs d’une barricade sont toujours obligés de ménager les munitions, et que les assiégeants le savent, les assiégeants combinent leurs arrangements avec une sorte de loisir irritant, s’exposent avant l’heure au feu, mais en apparence plus qu’en réalité, et prennent leurs aises. Les apprêts d’attaque se font toujours avec une certaine lenteur méthodique; après quoi, la foudre.

Cette lenteur permit à Enjolras de tout revoir et de tout perfectionner. Il sentait que puisque de tels hommes allaient mourir, leur mort devait être un chef-d’œuvre.

Il dit à Marius: – Nous sommes les deux chefs. Je vais donner les derniers ordres au dedans. Toi, reste dehors et observe.

Marius se posta en observation sur la crête de la barricade.

Enjolras fit clouer la porte de la cuisine qui, on s’en souvient, était l’ambulance.

– Pas d’éclaboussures sur les blessés, dit-il.

Il donna ses dernières instructions dans la salle basse d’une voix brève, mais profondément tranquille; Feuilly écoutait et répondait au nom de tous.

– Au premier étage, tenez des haches prêtes pour couper l’escalier. Les a-t-on?

– Oui, dit Feuilly.

– Combien?

– Deux haches et un merlin.

– C’est bien. Nous sommes vingt-six combattants debout. Combien y a-t-il de fusils?

– Trente-quatre.

– Huit de trop. Tenez ces fusils chargés comme les autres, et sous la main. Aux ceintures les sabres et les pistolets. Vingt hommes à la barricade. Six embusqués aux mansardes et à la fenêtre du premier pour faire feu sur les assaillants à travers les meurtrières des pavés. Qu’il ne reste pas ici un seul travailleur inutile. Tout à l’heure, quand le tambour battra la charge, que les vingt d’en bas se précipitent à la barricade. Les premiers arrivés seront les mieux placés.

Ces dispositions faites, il se tourna vers Javert, et lui dit:

– Je ne t’oublie pas.

Et, posant sur la table un pistolet, il ajouta:

– Le dernier qui sortira d’ici cassera la tête à cet espion.

– Ici? demanda une voix.

– Non, ne mêlons pas ce cadavre aux nôtres. On peut enjamber la petite barricade sur la ruelle Mondétour. Elle n’a que quatre pieds de haut. L’homme est bien garrotté. On l’y mènera, et on l’y exécutera.

Quelqu’un, en ce moment-là, était plus impassible qu’Enjolras; c’était Javert.

Ici Jean Valjean apparut.

Il était confondu dans le groupe des insurgés. Il en sortit, et dit à Enjolras:

– Vous êtes le commandant?

– Oui.

– Vous m’avez remercié tout à l’heure.

– Au nom de la République. La barricade a deux sauveurs: Marius Pontmercy et vous.

– Pensez-vous que je mérite une récompense?

– Certes.

– Eh bien, j’en demande une.

– Laquelle?

– Brûler moi-même la cervelle à cet homme-là.

Javert leva la tête, vit Jean Valjean, eut un mouvement imperceptible, et dit:

– C’est juste.

Quant à Enjolras, il s’était mis à recharger sa carabine; il promena ses yeux autour de lui:

– Pas de réclamations?

Et il se tourna vers Jean Valjean:

– Prenez le mouchard.

Jean Valjean, en effet, prit possession de Javert en s’asseyant sur l’extrémité de la table. Il saisit le pistolet, et un faible cliquetis annonça qu’il venait de l’armer.

Presque au même instant, on entendit une sonnerie de clairons.

– Alerte! cria Marius du haut de la barricade.

Javert se mit à rire de ce rire sans bruit qui lui était propre, et, regardant fixement les insurgés, leur dit:

– Vous n’êtes guère mieux portants que moi.

– Tous dehors! cria Enjolras.

Les insurgés s’élancèrent en tumulte, et, en sortant, reçurent dans le dos, qu’on nous passe l’expression, cette parole de Javert:

– À tout à l’heure!

Chapitre XIX Jean Valjean se venge

Quand Jean Valjean fut seul avec Javert, il défit la corde qui assujettissait le prisonnier par le milieu du corps, et dont le nœud était sous la table. Après quoi, il lui fit signe de se lever.

Javert obéit, avec cet indéfinissable sourire où se condense la suprématie de l’autorité enchaînée.

Jean Valjean prit Javert par la martingale comme on prendrait une bête de somme par la bricole, et, l’entraînant après lui, sortit du cabaret, lentement, car Javert, entravé aux jambes, ne pouvait faire que de très petits pas.

Jean Valjean avait le pistolet au poing.

Ils franchirent ainsi le trapèze intérieur de la barricade. Les insurgés, tout à l’attaque imminente, tournaient le dos.

Marius, seul, placé de côté à l’extrémité gauche du barrage, les vit passer. Ce groupe du patient et du bourreau s’éclaira de la lueur sépulcrale qu’il avait dans l’âme.

Jean Valjean fit escalader, avec quelque peine, à Javert garrotté, mais sans le lâcher un seul instant, le petit retranchement de la ruelle Mondétour.

Quand ils eurent enjambé ce barrage, ils se trouvèrent seuls tous les deux dans la ruelle. Personne ne les voyait plus. Le coude des maisons les cachait aux insurgés. Les cadavres retirés de la barricade faisaient un monceau terrible à quelques pas.

On distinguait dans le tas des morts une face livide, une chevelure dénouée, une main percée, et un sein de femme demi-nu. C’était Éponine.

Javert considéra obliquement cette morte, et, profondément calme, dit à demi-voix:

– Il me semble que je connais cette fille-là.

Puis il se tourna vers Jean Valjean.

Jean Valjean mit le pistolet sous son bras, et fixa sur Javert un regard qui n’avait pas besoin de paroles pour dire: – Javert, c’est moi.

Javert répondit:

– Prends ta revanche.

Jean Valjean tira de son gousset un couteau, et l’ouvrit.

– Un surin! s’écria Javert. Tu as raison. Cela te convient mieux.

Jean Valjean coupa la martingale que Javert avait au cou, puis il coupa les cordes qu’il avait aux poignets, puis se baissant, il coupa la ficelle qu’il avait aux pieds et, se redressant, il lui dit:

– Vous êtes libre.

Javert n’était pas facile à étonner. Cependant, tout maître qu’il était de lui, il ne put se soustraire à une commotion. Il resta béant et immobile.

Jean Valjean poursuivit:

– Je ne crois pas que je sorte d’ici. Pourtant, si, par hasard, j’en sortais, je demeure, sous le nom de Fauchelevent, rue de l’Homme-Armé, numéro sept.

Javert eut un froncement de tige qui lui entrouvrit un coin de la bouche, et il murmura entre ses dents:

– Prends garde.

– Allez, dit Jean Valjean.

Javert reprit:

– Tu as dit Fauchelevent, rue de l’Homme-Armé?

– Numéro sept.

Javert répéta à demi-voix: – Numéro sept.

Il reboutonna sa redingote, remit de la roideur militaire entre ses deux épaules, fit demi-tour, croisa les bras en soutenant son menton dans une de ses mains, et se mit à marcher dans la direction des halles. Jean Valjean le suivait des yeux. Après quelques pas, Javert se retourna, et cria à Jean Valjean:

– Vous m’ennuyez. Tuez-moi plutôt.

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