Mikhaïl Lermontov - Un Héros De Notre Temps – Le Démon

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Un Héros De Notre Temps – Le Démon: краткое содержание, описание и аннотация

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Un héros de notre temps est constitué de cinq récits. Dans le premier texte, Béla, un vieil officier, Maximitch, conte les aventures de Petchorin qui enleva Béla, la fille d'un prince tartare. Dans le second texte, le narrateur et Maximitch croisent Petchorin en route vers la Perse. C'est l'occasion pour le narrateur de récupérer des extraits du journal tenu par Petchorin. Ayant appris la mort de Pétchorin, le narrateur publie ces extraits qui constituent les trois textes suivants: Taman, une histoire de contrebandiers, La Princesse Marie, dans lequelle le héros séduit deux femmes, ce qui le conduit à se battre en duel, et enfin Le Fataliste, où le héros s'interroge sur la force de la destinée.
Le Démon est l'histoire du démon qui, survolant le Caucase, s'éprend d'une jeune fille, Tamara, qui attend son fiancé. Celui-ci n'arrivera jamais. Tamara se réfugie ans un monastère, mais le démon la poursuit, et sa vision hante les pensées de la jeune fille.

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Nous entrâmes dans un corridor, au bout duquel il y avait une porte ouverte sur une chambre de côté. Le laquais et les postillons y portaient des valises.

– Écoute, mon ami, lui dit le capitaine: À qui est cette admirable calèche? Quelle jolie voiture!

Le laquais, sans se retourner, marmotta quelque chose entre ses dents et continua de déboucler ses valises. Maxime se fâcha, toucha l’impoli à l’épaule et lui dit:

– Je te parle, mon cher.

– Eh bien! cette calèche est à mon maître!

– Mais quel est ton maître?

– Petchorin!

– Comment, Petchorin? ah! mon Dieu! Est-ce qu’il n’a pas servi au Caucase? dit Maxime en poussant des cris de joie, me tirant par la manche, et les yeux pleins de gaieté.

– Il y a servi en effet, je crois; mais il n’y a pas longtemps que je suis avec lui.

– Est-ce bien Grégoire Alexandrovitch?

– C’est bien ainsi qu’on le nomme!

– Sais-tu que nous étions bons amis avec ton maître, ajouta-t-il en frappant amicalement le laquais sur l’épaule, si bien qu’il le fit vaciller.

– Permettez, monsieur, vous m’interrompez dans ma besogne, dit celui-ci d’un air un peu renfrogné.

– Comment, mon cher! sais-tu qu’avec ton maître nous étions intimes et que nous avons vécu ensemble? Mais où est-il resté lui-même?

Le domestique répondit que Petchorin s’était arrêté pour dîner et passer la nuit chez le colonel N…

– Ne viendra-t-il pas ici ce soir? dit Maxime, ou bien n’iras-tu pas, mon cher, vers lui pour n’importe quoi? Si tu y vas, dis-lui que Maxime Maximitch est ici, et qu’il le connaît déjà; je te donnerai huit copeks de pourboire.

Le laquais fit une mine dédaigneuse, à cette modeste promesse, mais affirma cependant à Maxime qu’il ferait la commission.

– Certainement il va venir tout de suite, me dit Maxime avec un air triomphant: j’irai l’attendre jusqu’aux portes et je regrette de ne pas connaître N…

Il s’assit sur un banc près de la porte cochère et moi je rentrai dans la chambre; j’avoue que j’attendais aussi avec une certaine impatience l’arrivée de ce Petchorin. Quoique d’après le récit du capitaine, je me fusse composé un portrait de lui pas trop avantageux, quelques détails de son caractère m’engageaient cependant à l’observer. Une heure après, un invalide m’apporta un samovar plein d’eau chaude et une théière.

– Maxime! Voulez-vous du thé? lui criai-je par la fenêtre.

– Merci! je n’ai pas envie d’en prendre.

– Allons! prenez-en, vous voyez qu’il est déjà tard et qu’il fait froid.

– Ce n’est rien! je vous remercie.

– Eh bien! comme il vous plaira; je vais prendre le thé tout seul.

Dix minutes après, le capitaine entra.

– Au fait! vous avez raison! dit-il; mieux vaut prendre le thé en attendant, tout de même. Cet homme est déjà depuis longtemps près de lui et il est évident que quelque chose l’a retenu.»

Il avala vite une tasse de thé, en refusa une seconde et retourna vers la porte avec inquiétude. Il était clair que l’indifférence de Petchorin affligeait d’autant plus le vieux capitaine, qu’il m’avait parlé naguère de son amitié pour lui. Et il n’y avait pas une heure qu’il était persuadé que celui-ci accourrait, rien qu’en entendant son nom.

Il était déjà tard et il faisait sombre, lorsque j’ouvris de nouveau la fenêtre pour appeler Maxime, lui disant qu’il était temps de se coucher. Il marmotta quelque chose entre ses dents; je réitérai mon invitation, mais il ne me répondit rien. Je me couchai sur un divan, enveloppé dans mon manteau et j’aurais dormi tranquillement si à une heure déjà avancée Maxime, entrant dans la chambre, ne m’avait éveillé. Il jeta sa pipe sur la table, se mit à marcher dans la chambre, activa le poêle. Enfin, une fois couché, il ne fit que tousser, cracher et se retourner.

– Est-ce que les punaises vous piquent? lui demandai-je.

– Oui! Les punaises! répondit-il en soupirant péniblement.

Le lendemain matin, je m’éveillai de bonne heure, mais Maxime m’avait déjà devancé; je le trouvai devant la porte, assis sur le banc.

– Il faut que j’aille chez le commandant, me dit-il. Je vous en prie, si Petchorin vient, accueillez-le pour moi.

Je le lui promis, et il se mit à courir comme si ses membres avaient retrouvé leur jeunesse, leur vigueur et leur agilité.

La matinée était fraîche et belle. Des nuages dorés s’amoncelaient sur les montagnes et formaient comme une nouvelle chaîne de montagnes aériennes. Devant la porte s’étendait une large place, sur laquelle le marché fourmillait de monde, car c’était un dimanche. Les enfants Géorgiens, nu-pieds, portant sur leurs épaules des paniers pleins de rayons de miel, tournaient autour de moi. Je les maudissais et ne m’occupais pas d’eux, car l’inquiétude du capitaine commençait à me gagner.

Il y avait à peine dix minutes écoulées que celui que nous attendions parut à l’extrémité de la place. Il était avec le colonel N… qui l’accompagna jusqu’à l’hôtel, prit congé de lui et retourna à la forteresse.

J’envoyai aussitôt un invalide à Maxime.

Le laquais alla à la rencontre de Petchorin, lui dit qu’on allait atteler tout de suite, lui donna son porte-cigare, prit ses ordres et partit pour les exécuter. Son maître tira un cigare, bailla deux fois et s’assit sur le banc placé de l’autre côté de la porte.

Maintenant, je dois vous faire son portrait.

Il était de stature moyenne et bien proportionné; sa taille svelte et ses larges épaules annonçaient une forte constitution qui, en lui permettant de supporter les fatigues d’une existence nomade et les changements de climat, avait rendu sa santé inaltérable, malgré les excès d’une vie déréglée dans la capitale et les orages de son âme. Son pardessus de velours, couvert de poussière et retenu par les deux boutons inférieurs, laissait voir un linge éblouissant de blancheur, qui dénotait un homme comme il faut; ses gants, quoique sales, disaient qu’ils avaient été faits pour sa petite main aristocratique, et lorsqu’il ôta un de ses gants, je fus étonné de la blancheur et de la finesse de ses doigts. Sa démarche était nonchalante et paresseuse. Mais je remarquai qu’il ne gesticulait point, indice certain d’un caractère dissimulé. Du reste, c’est là une remarque qui m’est personnelle et fondée sur mes observations, et je ne veux point vous forcer d’y croire complètement. Lorsqu’il se baissa sur le banc, sa taille droite se courba comme s’il n’avait pas eu d’épine dorsale. La position de tout son corps accusait une grande faiblesse nerveuse et il s’assit comme s’assoit sur des coussins, après un bal fatigant, une coquette de trente ans de Balzac. Au premier coup d’œil jeté sur son visage on ne lui aurait pas donné plus de vingt-trois ans, quoique plus tard, je fusse disposé à lui en donner trente. Dans son sourire il y avait quelque chose d’enfantin; sa peau avait la douceur de celle d’une femme; ses blonds cheveux frisaient naturellement et ombrageaient d’une manière pittoresque son front pâle et plein de noblesse, sur lequel, après une longue observation, on pouvait apercevoir les plis des rides qui s’entrecroisaient et étaient profondément marquées au moment de la colère ou d’une inquiétude d’âme. Malgré la couleur claire de ses cheveux, ses moustaches et ses sourcils étaient noirs, signe de race chez un homme, comme la crinière et la queue noires chez les chevaux. Afin de vous finir ce portrait, il faut vous dire qu’il avait le nez un peu retroussé, les dents éblouissantes de blancheur, les yeux bruns, Mais de ses yeux je dois vous dire encore quelques mots:

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