Mikhaïl Lermontov - Un Héros De Notre Temps – Le Démon

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Un héros de notre temps est constitué de cinq récits. Dans le premier texte, Béla, un vieil officier, Maximitch, conte les aventures de Petchorin qui enleva Béla, la fille d'un prince tartare. Dans le second texte, le narrateur et Maximitch croisent Petchorin en route vers la Perse. C'est l'occasion pour le narrateur de récupérer des extraits du journal tenu par Petchorin. Ayant appris la mort de Pétchorin, le narrateur publie ces extraits qui constituent les trois textes suivants: Taman, une histoire de contrebandiers, La Princesse Marie, dans lequelle le héros séduit deux femmes, ce qui le conduit à se battre en duel, et enfin Le Fataliste, où le héros s'interroge sur la force de la destinée.
Le Démon est l'histoire du démon qui, survolant le Caucase, s'éprend d'une jeune fille, Tamara, qui attend son fiancé. Celui-ci n'arrivera jamais. Tamara se réfugie ans un monastère, mais le démon la poursuit, et sa vision hante les pensées de la jeune fille.

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– Viens ici! dis-je à la sentinelle; prépare ton arme! et si tu veux gagner un rouble, abats-moi cet homme!

– J’entends bien votre seigneurie; seulement il ne reste pas immobile.

– Ordonne-le-lui, lui dis-je, en plaisantant.

– Eh! mon cher! cria la sentinelle en agitant sa main: Arrête-toi un peu! Pourquoi tournes-tu comme une toupie?»

Kazbitch s’arrêta et parut observer. Il pensait sûrement qu’on allait entamer avec lui une conversation. Mais alors, mon grenadier visa. Paf… la poudre s’enflamma, Kazbitch poussa son cheval qui fit un bond de côté; puis, se levant sur ses étriers, il cria quelque chose en son langage à la sentinelle, la menaça du fouet, et disparut.

«Quelle honte pour toi! dis-je à la sentinelle.»

– Il est allé probablement mourir ailleurs; me répondit celle-ci et votre seigneurie ne m’en voudra pas, car ces maudites gens, on ne peut les tuer d’un seul coup.»

Un quart d’heure après, Petchorin revint de la chasse. Béla lui sauta au cou et ne proféra pas un reproche, pas une plainte pour une si longue absence. Et de longtemps je n’eus plus à me fâcher contre lui.

– Permettez, est-ce que depuis le moment où Kazbitch vint près de la rivière où l’on tira sur lui, vous ne le rencontrâtes plus? car ces montagnards sont fort vindicatifs. Croyez-vous qu’il ne devina pas que vous aviez aidé Azamat?…

– Je parierais que ce jour-là il reconnut Béla. Je savais depuis un an qu’elle lui plaisait beaucoup; il me l’avait dit lui-même; et, s’il avait espéré avoir une grosse dot, il l’aurait demandée en mariage.

Cet événement fit réfléchir Petchorin.

– Béla! lui dit-il, il faut être plus prudente, et à partir de ce jour il ne faut plus aller sur le rempart!»

Du reste j’eus avec Petchorin une longue explication; je voyais, avec peine, qu’il n’était plus le même pour cette pauvre fille, car, non seulement il passait la moitié de son temps à la chasse, mais dans ses rapports avec elle il était devenu froid et ne lui prodiguait plus que de rares caresses.

Elle commençait à maigrir sensiblement; sa petite figure s’allongeait, et ses grands yeux s’éteignaient. Nous lui disions:

– Tu soupires, Béla, tu es triste?

– Non!

– Tu t’affliges en pensant à ta famille?

– Je n’ai plus de parents!

– Désires-tu quelque chose?

– Non!»

C’était comme ça toute la journée; excepté oui et non, on ne pouvait rien tirer d’elle.

Je résolus donc de parler de cela à Petchorin.

– Écoutez, Maxime, me répondit-il; j’ai un mauvais caractère; est-ce l’éducation qui m’a fait tel ou Dieu qui m’a créé ainsi? je l’ignore; je sais seulement que si je fais le malheur des autres, je ne suis pas plus heureux pour cela. C’est là une triste consolation, sans doute! Mais la vérité c’est qu’il en est ainsi! Dès ma première jeunesse, au moment où je sortis de la tutelle de mes parents, je me pressai de jouir avec fureur de tous les plaisirs que l’on peut se procurer avec de l’argent; bientôt ces plaisirs me fatiguèrent. J’allai alors dans le grand monde et le monde m’ennuya aussi; je m’amourachai de quelques beautés mondaines et fus aimé; mais dans ces amours mon imagination et mon amour-propre seuls furent en jeu; le cœur resta vide. Je me mis à lire, à m’instruire, tout cela me parut également ennuyeux; je voyais que ni la gloire ni le bonheur ne dépendaient de ce travail, parce que les hommes les plus heureux sont souvent les plus ignorants, et quant à la gloire elle n’appartient qu’au succès. Or, pour l’obtenir, il faut être bien habile. Bientôt après on m’envoya au Caucase: C’est le temps le plus heureux de ma vie. J’espérais que l’ennui ne vivrait pas sous les balles circassiennes: vainement! Au bout d’un mois j’étais tellement habitué à leur sifflement et au voisinage de la mort, que vraiment je ne m’en occupais pas plus que des moucherons, et je m’ennuyai plus qu’auparavant, parce que j’avais, pour ainsi dire, presque perdu ma dernière espérance… Lorsque je vis Béla, lorsque, pour la première fois, la tenant sur mes genoux, je baisai ses cheveux noirs, imbécile que j’étais! je la pris pour un ange que le sort compatissant m’envoyait; je me trompai encore: l’amour de cette petite sauvagesse ne vaut guère mieux que celui d’une grande dame; la naïveté et la candeur de l’une m’importunent autant que le feraient les coquetteries de l’autre. Si vous voulez, je l’aime encore; je lui suis reconnaissant de quelques moments bien doux, et je donnerais ma vie pour elle; mais auprès d’elle, je m’ennuie! Je suis un sot ou plus méchant encore, je ne sais; mais ce qu’il y a de certain, c’est que je suis bien digne de pitié et peut-être plus qu’elle. J’ai une âme gâtée par le monde, une imagination sans repos et un cœur insatiable. Tout me paraît petit; je m’habitue facilement à la souffrance comme au plaisir et mon existence devient plus monotone de jour en jour. Il ne me reste plus qu’une ressource: c’est de voyager. Dès que je le pourrai, je me mettrai en route; mais pas en Europe, grand Dieu! J’irai en Amérique, en Arabie ou dans l’Inde; enfin où que ce soit, je mourrai en voyageant, à moins que je ne me persuade que cette dernière consolation sera trop longue à s’épuiser, en dépit des orages et des mauvais chemins.»

Il parla ainsi longtemps et ses paroles se gravèrent dans ma mémoire; pour la première fois, j’entendais de pareilles choses de la part d’un homme de vingt-cinq ans et Dieu veuille que ce soit la dernière! C’est incroyable!

– Dites-moi, je vous prie, continua le capitaine en se tournant vers moi: Vous avez été dans la capitale aussi? mais pas longtemps; est-ce que tous les jeunes gens de ces lieux sont ainsi faits?

Je lui répondis qu’il y avait bien des hommes pareils à celui dont il m’avait parlé, et que ce qui était probable, c’est que ceux-là avaient raison; que du reste le dégoût de tout, comme toutes les modes, avait commencé dans les plus hautes classes de la société, pour descendre ensuite dans les plus basses qui l’avaient exagéré, et que c’étaient elles qui, réellement maintenant, s’ennuyaient le plus entre toutes et s’efforçaient de cacher ce malheur comme un défaut.

Le capitaine ne comprit pas ces finesses et balança légèrement sa tête en souriant ironiquement.

– Ne sont-ce pas les Français qui ont inventé la mode de l’ennui? dit-il.

– Non, ce sont les Anglais.

– Ah! répondit-il, c’est vrai; ils ont toujours été de grands ivrognes!»

Je me souvins involontairement d’une grande dame de Moscou qui assurait que Byron n’était rien de plus qu’un ivrogne. Or, la remarque du capitaine était excusable, car depuis qu’il s’abstenait de boire, il s’efforçait de se persuader que dans le monde tous les malheurs provenaient de l’ivrognerie.

Après cette digression, il continua son récit de la sorte:

«Kazbitch ne reparut plus. Mais je ne sais pourquoi je ne pouvais chasser cette idée de ma tête, qu’il n’était pas venu pour rien et qu’il tramait probablement quelque affreux projet.

Un jour Petchorin me pria de l’accompagner à la chasse au sanglier. Je refusai longtemps; que pouvait avoir de rare pour moi la vue d’un sanglier? Il parvint cependant une fois à m’entraîner avec lui; nous prîmes cinq soldats et partîmes de bon matin. Jusqu’à dix heures nous fouillâmes en tous sens les roseaux et le bois; pas de bêtes! Retournons, lui dis-je, et ne nous entêtons pas; il est évident que nous avons choisi un mauvais jour!

Mais Grégoire, malgré la grande chaleur et la fatigue, ne voulait pas rentrer sans gibier. Ce qu’il désirait il le lui fallait. Il était évident que dans son enfance il avait été gâté par sa mère. Enfin, vers midi, nous découvrîmes un maudit marcassin; paff!… paff!… mais rien de tué; la bête se réfugia dans les roseaux. C’était décidément un mauvais jour! Nous prîmes un peu de repos et nous nous mîmes en route pour regagner la maison, nous allions côte à côte, en silence, laissant tomber nos rênes et nous étions presque arrivés à la forteresse. Quelques arbres seulement nous empêchaient de la voir, lorsque soudain un coup de feu retentit; nous nous regardons l’un et l’autre, un même soupçon nous a traversé l’esprit. Nous galopons rapidement du côté où le coup était parti; nous regardons: sur le rempart une foule de soldats était réunie et indiquait dans la campagne un cavalier qui semblait voler et emportait sur la selle quelque chose de blanc. Petchorin pousse un cri en circassien, enlève l’étui de son fusil et part; je le suis.

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