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Виктор Гюго: Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

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Виктор Гюго Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]: краткое содержание, описание и аннотация

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Знаменитый роман Виктора Гюго «Собор Парижской Богоматери» десятки раз экранизировался, ставился на сцене, в том числе и в жанре мюзикла – последняя такая постановка, как известно, стала одной из самых популярных в мире. В основе романа увлекательный сюжет, история любви горбуна Квазимодо к прекрасной Эсмеральде. Следить за всеми поворотами фабулы (а она в романе весьма причудлива) доставляет такое же удовольствие, как и язык самого писателя, его умение соединять высокую романтику с шуткой и мягкой иронией; особенно это чувствуешь, когда читаешь книгу по-французски. В настоящем издании текст романа несколько сокращен и снабжен комментариями, главным образом касающимися исторических реалий и некоторых языковых сложностей. В конце дан небольшой французско-русский словарь.

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Il fallut bien se résigner des deux parts. Cependant l’auteur et le public en gardèrent longtemps rancune au cardinal.

Cet étrange accompagnement, qui rendait la pièce difficile à suivre, indignait d’autant plus Gringoire qu’il ne pouvait se dissimuler que l’intérêt allait toujours croissant et qu’il ne manquait à son ouvrage que d’être écouté.

Le brutal monologue de l’huissier cessa pourtant. Tout le monde était arrivé, et Gringoire respira. Les acteurs continuaient bravement. Mais ne voilà-t-il pas que maître Coppenole, le chaussetier, se lève tout à coup, et que Gringoire lui entend prononcer, au milieu de l’attention universelle, cette abominable harangue:

« Messieurs les bourgeois et hobereaux de Paris, je ne sais, croix-Dieu! pas ce que nous faisons ici. Je vois bien là-bas dans ce coin, sur ce tréteau, des gens qui ont l’air de vouloir se battre. J’ignore si c’est là ce que vous appelez un mystère; mais ce n’est pas amusant. Ils se querellent de la langue, et rien de plus. Voilà un quart d’heure que j’attends le premier coup. Rien ne vient. Ce sont des lâches, qui ne s’égratignent qu’avec des injures. Il fallait faire venir des lutteurs de Londres ou de Rotterdam; et, à la bonne heure! vous auriez eu des coups de poing qu’on aurait entendus de la place. Mais ceux-là font pitié. Ils devraient nous donner au moins une danse morisque, ou quelque autre momerie! Ce n’est pas là ce qu’on m’avait dit. On m’avait promis une fête des fous, avec élection du pape. Nous avons aussi notre pape des fous à Gand, et en cela nous ne sommes pas en arrière, croix-Dieu! Mais voici comme nous faisons. On se rassemble une cohue, comme ici. Puis chacun à son tour va passer sa tête par un trou et fait une grimace aux autres. Celui qui fait la plus laide, à l’acclamation de tous, est élu pape. Voilà. C’est fort divertissant. Voulez-vous que nous fassions votre pape à la mode de mon pays? Ce sera toujours moins fastidieux que d’écouter ces bavards. S’ils veulent venir faire leur grimace à la lucarne, ils seront du jeu. Qu’en dites-vous, messieurs les bourgeois? Il y a ici un suffisamment grotesque échantillon des deux sexes pour qu’on rie à la flamande, et nous sommes assez de laids visages pour espérer une belle grimace. »

Gringoire eût voulu répondre. La stupéfaction, la colère, l’indignation lui ôtèrent la parole. D’ailleurs la motion du chaussetier populaire fut accueillie avec un tel enthousiasme par ces bourgeois flattés d’être appelés hobereaux , que toute résistance était inutile. Il n’y avait plus qu’à se laisser aller au torrent.

V

Quasimodo

En un clin d’œil tout fut prêt pour exécuter l’idée de Coppenole. Bourgeois, écoliers et basochiens s’étaient mis à l’œuvre. La petite chapelle située en face de la table de marbre fut choisie pour le théâtre des grimaces. Une vitre brisée à la jolie rosace au-dessus de la porte laissa libre un cercle de pierre par lequel il fut convenu que les concurrents passeraient la tête. Il suffisait, pour y atteindre, de grimper sur deux tonneaux, qu’on avait pris je ne sais où et juchés l’un sur l’autre tant bien que mal. Il fut réglé que chaque candidat, homme ou femme (car on pouvait faire une papesse), pour laisser vierge et entière l’impression de sa grimace, se couvrirait le visage et se tiendrait caché dans la chapelle jusqu’au moment de faire apparition. En moins d’un instant la chapelle fut remplie de concurrents, sur lesquels la porte se referma.

Coppenole de sa place ordonnait tout, dirigeait tout, arrangeait tout. Pendant le brouhaha, le cardinal, non moins décontenancé que Gringoire, s’était, sous un prétexte d’affaires et de vêpres, retiré avec toute sa suite, sans que cette foule, que son arrivée avait remuée si vivement, se fût le moindrement émue à son départ. Il n’y avait plus que des flamands et de la canaille.

Les grimaces commencèrent. Qu’on se figure une série de visages présentant successivement toutes les formes géométriques, depuis le triangle jusqu’au trapèze, depuis le cône jusqu’au polyèdre; toutes les expressions humaines, depuis la colère jusqu’à la luxure; tous les âges, depuis les rides du nouveau-né jusqu’aux rides de la vieille moribonde; toutes les fantasmagories religieuses, depuis Faune jusqu’à Belzébuth; tous les profils animaux, depuis la gueule jusqu’au bec, depuis la hure jusqu’au museau.

Tout s’effaçait dans la licence commune. La grand-salle n’était plus qu’une vaste fournaise d’effronterie et de jovialité où chaque bouche était un cri, chaque œil un éclair, chaque face une grimace, chaque individu une posture. Le tout criait et hurlait.

Quant à Gringoire, le premier mouvement d’abattement passé, il avait repris contenance. Il s’était roidi contre l’adversité. Continuez!» avait-il dit pour la troisième fois à ses comédiens, machines parlantes. Puis se promenant à grands pas devant la table de marbre, il lui prenait des fantaisies d’aller apparaître à son tour à la lucarne de la chapelle, ne fût-ce que pour avoir le plaisir de faire la grimace à ce peuple ingrat. « Mais non, cela ne serait pas digne de nous; pas de vengeance! luttons jusqu’à la fin, se répétait-il. Le pouvoir de la poésie est grand sur le peuple; je les ramènerai. Nous verrons qui l’emportera, des grimaces ou des belles-lettres. »

Hélas! il était resté le seul spectateur de sa pièce.

C’était bien pis que tout à l’heure. Il ne voyait plus que des dos.

Je me trompe. Le gros homme patient, qu’il avait déjà consulté dans un moment critique, était resté tourné vers le théâtre. Quant à Gisquette et à Liénarde, elles avaient déserté depuis longtemps.

Gringoire fut touché au fond du cœur de la fidélité de son unique spectateur. Il s’approcha de lui, et lui adressa la parole en lui secouant légèrement le bras; car le brave homme s’était appuyé à la balustrade et dormait un peu.

« Monsieur, dit Gringoire, je vous remercie.

– Monsieur, répondit le gros homme avec un bâillement, de quoi?

– Vous êtes le seul, reprit Gringoire, qui ayez convenablement écouté la pièce. Comment la trouvez-vous?

– Hé! hé! répondit le gros magistrat à demi réveillé, assez gaillarde en effet. »

Il fallut que Gringoire se contentât de cet éloge, car un tonnerre d’applaudissements, mêlé à une prodigieuse acclamation, vint couper court à leur conversation. Le pape des fous était élu.

« Noël! Noël! Noël! » criait le peuple de toutes parts.

C’était une merveilleuse grimace, en effet, que celle qui rayonnait en ce moment au trou de la rosace. Après toutes les figures pentagones, hexagones et hétéroclites qui s’étaient succédé à cette lucarne sans réaliser cet idéal du grotesque qui s’était construit dans les imaginations exaltées par l’orgie, il ne fallait rien moins, pour enlever les suffrages, que la grimace sublime qui venait d’éblouir l’assemblée. Maître Coppenole lui-même applaudit; et Clopin Trouillefou, qui avait concouru, et Dieu sait quelle intensité de laideur son visage pouvait atteindre, s’avoua vaincu. Nous ferons de même. Nous n’essaierons pas de donner au lecteur une idée de ce nez tétraèdre, de cette bouche en fer à cheval, de ce petit œil gauche obstrué d’un sourcil roux en broussailles tandis que l’œil droit disparaissait entièrement sous une énorme verrue, de ces dents désordonnées, ébréchées çà et là, comme les créneaux d’une forteresse, de cette lèvre calleuse sur laquelle une de ces dents empiétait comme la défense d’un éléphant, de ce menton fourchu, et surtout de la physionomie répandue sur tout cela, de ce mélange de malice, d’étonnement et de tristesse. Qu’on rêve, si l’on peut, cet ensemble.

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