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Виктор Гюго: Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

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Виктор Гюго Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]: краткое содержание, описание и аннотация

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Знаменитый роман Виктора Гюго «Собор Парижской Богоматери» десятки раз экранизировался, ставился на сцене, в том числе и в жанре мюзикла – последняя такая постановка, как известно, стала одной из самых популярных в мире. В основе романа увлекательный сюжет, история любви горбуна Квазимодо к прекрасной Эсмеральде. Следить за всеми поворотами фабулы (а она в романе весьма причудлива) доставляет такое же удовольствие, как и язык самого писателя, его умение соединять высокую романтику с шуткой и мягкой иронией; особенно это чувствуешь, когда читаешь книгу по-французски. В настоящем издании текст романа несколько сокращен и снабжен комментариями, главным образом касающимися исторических реалий и некоторых языковых сложностей. В конце дан небольшой французско-русский словарь.

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L’acclamation fut unanime. On se précipita vers la chapelle. On en fit sortir en triomphe le bienheureux pape des fous. Mais c’est alors que la surprise et l’admiration furent à leur comble. La grimace était son visage.

Ou plutôt toute sa personne était une grimace. Une grosse tête hérissée de cheveux roux; entre les deux épaules une bosse énorme dont le contre-coup se faisait sentir par devant; un système de cuisses et de jambes si étrangement fourvoyées qu’elles ne pouvaient se toucher que par les genoux, et, vues de face, ressemblaient à deux croissants de faucilles qui se rejoignent par la poignée; de larges pieds, des mains monstrueuses; et, avec toute cette difformité, je ne sais quelle allure redoutable de vigueur, d’agilité et de courage; étrange exception à la règle éternelle qui veut que la force, comme la beauté, résulte de l’harmonie. Tel était le pape que les fous venaient de se donner.

On eût dit un géant brisé et mal ressoudé.

Quand cette espèce de cyclope parut sur le seuil de la chapelle, immobile, trapu, et presque aussi large que haut, carré par la base , comme dit un grand homme, à son surtout mi-parti rouge et violet, semé de campanilles d’argent, et surtout à la perfection de sa laideur, la populace le reconnut sur-le-champ, et s’écria d’une voix:

« C’est Quasimodo, le sonneur de cloches! c’est Quasimodo, le bossu de Notre-Dame! Quasimodo le borgne! Quasimodo le bancal! Noël! Noël! »

On voit que le pauvre diable avait des surnoms à choisir.

Quasimodo, objet du tumulte, se tenait toujours sur la porte de la chapelle, debout, sombre et grave, se laissant admirer.

Un écolier, Robin Poussepain, je crois, vint lui rire sous le nez, et trop près. Quasimodo se contenta de le prendre par la ceinture, et de le jeter à dix pas à travers la foule. Le tout sans dire un mot.

Maître Coppenole, émerveillé, s’approcha de lui.

« Croix-Dieu! Saint-Père! tu as bien la plus belle laideur que j’aie vue de ma vie. Tu mériterais la papauté à Rome comme à Paris. »

En parlant ainsi, il lui mettait la main gaiement sur l’épaule. Quasimodo ne bougea pas. Coppenole poursuivit.

« Tu es un drôle avec qui j’ai démangeaison de ripailler, dût-il m’en coûter un douzain neuf de douze tournois [16] avec qui j’ai démangeaison de ripailler, dût-il m’en coûter un douzain neuf de douze tournois – с которым я охотно кутнул бы, пусть и пришлось бы потратить дюжину турских ливров . Que t’en semble? »

Quasimodo ne répondit pas.

« Croix-Dieu! dit le chaussetier, est-ce que tu es sourd? »

Il était sourd en effet.

Cependant il commençait à s’impatienter des façons de Coppenole, et se tourna tout à coup vers lui avec un grincement de dents si formidable que le géant flamand recula.

Alors il se fit autour de l’étrange personnage un cercle de terreur et de respect. Une vieille femme expliqua à maître Coppenole que Quasimodo était sourd.

« Sourd! dit le chaussetier avec son gros rire flamand. Croix-Dieu! c’est un pape accompli.

– Hé! je le reconnais, s’écria Jehan, qui était enfin descendu de son chapiteau pour voir Quasimodo de plus près, c’est le sonneur de cloches de mon frère l’archidiacre. – Bonjour, Quasimodo!

– Diable d’homme! dit Robin Poussepain, encore tout contus de sa chute. Il paraît: c’est un bossu. Il marche: c’est un bancal. Il vous regarde: c’est un borgne. Vous lui parlez: c’est un sourd. – Ah çà, que fait-il de sa langue, ce Polyphème?

– Il parle quand il veut, dit la vieille. Il est devenu sourd à sonner les cloches. Il n’est pas muet.

– Cela lui manque, observa Jehan.

– Et il a un œil de trop, ajouta Robin Poussepain.

– Non pas, dit judicieusement Jehan. Un borgne est bien plus incomplet qu’un aveugle. Il sait ce qui lui manque. »

Cependant tous les mendiants, tous les laquais, tous les coupe-bourses, réunis aux écoliers, avaient été chercher processionnellement, dans l’armoire de la basoche, la tiare de carton et la simarre dérisoire du pape des fous. Quasimodo s’en laissa revêtir sans sourciller et avec une sorte de docilité orgueilleuse. Puis on le fit asseoir sur un brancard bariolé. Douze officiers de la confrérie des fous l’enlevèrent sur leurs épaules; et une espèce de joie amère et dédaigneuse vint s’épanouir sur la face morose du cyclope, quand il vit sous ses pieds difformes toutes ces têtes d’hommes beaux, droits et bien faits. Puis la procession hurlante et déguenillée se mit en marche pour faire, selon l’usage, la tournée intérieure des galeries du Palais, avant la promenade des rues et des carrefours.

VI

La Esmeralda

Nous sommes ravi d’avoir à apprendre à nos lecteurs que pendant toute cette scène Gringoire et sa pièce avaient tenu bon. Ses acteurs, talonnés par lui, n’avaient pas discontinué de débiter sa comédie, et lui n’avait pas discontinué de l’écouter. Il avait pris son parti du vacarme, et était déterminé à aller jusqu’au bout, ne désespérant pas d’un retour d’attention de la part du public. Cette lueur d’espérance se ranima quand il vit Quasimodo, Coppenole et le cortège assourdissant du pape des fous sortir à grand bruit de la salle. La foule se précipita avidement à leur suite. Bon, se dit-il, voilà tous les brouillons qui s’en vont. – Malheureusement, tous les brouillons c’était le public. En un clin d’œil la grand-salle fut vide.

À vrai dire, il restait encore quelques spectateurs, les uns épars, les autres groupés autour des piliers, femmes, vieillards ou enfants, en ayant assez du brouhaha et du tumulte.

– Camarades, cria tout à coup un de ces jeunes drôles des croisées, la Esmeralda! la Esmeralda dans la place!

Ce mot produisit un effet magique. Tout ce qui restait dans la salle se précipita aux fenêtres, grimpant aux murailles pour voir, et répétant: la Esmeralda! la Esmeralda!

En même temps on entendait au dehors un grand bruit d’applaudissements.

« Qu’est-ce que cela veut dire, la Esmeralda? dit Gringoire en joignant les mains avec désolation. Ah! mon Dieu! il paraît que c’est le tour des fenêtres maintenant. »

Il se retourna vers la table de marbre, et vit que la représentation était interrompue. C’était précisément l’instant où Jupiter devait paraître avec sa foudre. Or Jupiter se tenait immobile au bas du théâtre.

« Michel Giborne! cria le poète irrité, que fais-tu là? est-ce ton rôle? monte donc!

– Hélas, dit Jupiter, un écolier vient de prendre l’échelle. »

Gringoire regarda. La chose n’était que trop vraie. Toute communication était interceptée entre son nœud et son dénouement.

« Le drôle! murmura-t-il. Et pourquoi a-t-il pris cette échelle?

– Pour aller voir la Esmeralda, répondit piteusement Jupiter. Il a dit: Tiens, voilà une échelle qui ne sert pas! et il l’a prise. »

C’était le dernier coup. Gringoire le reçut avec résignation.

« Que le diable vous emporte! dit-il aux comédiens, et si je suis payé vous le serez. »

Alors il fit retraite, la tête basse, mais le dernier, comme un général qui s’est bien battu.

Livre deuxième

I

De Charybde en Scylla

La nuit arrive de bonne heure en janvier. Les rues étaient déjà sombres quand Gringoire sortit du Palais. Cette nuit tombée lui plut; il lui tardait d’aborder quelque ruelle obscure et déserte pour y méditer à son aise et pour que le philosophe posât le premier appareil sur la blessure du poète. La philosophie était du reste son seul refuge, car il ne savait où loger. Après l’éclatant avortement de son coup d’essai théâtral, il n’osait rentrer dans le logis qu’il occupait, rue Grenier-sur-l’Eau, vis-à-vis le Port-au-Foin, ayant compté sur ce que M. le prévôt devait lui donner de son épithalame pour payer à maître Guillaume Doulx-Sire, fermier de la coutume du pied-fourché de Paris, les six mois de loyer qu’il lui devait, c’est-à-dire douze sols parisis; douze fois la valeur de ce qu’il possédait au monde, y compris son haut-de-chausses, sa chemise et son bicoquet. Après avoir un moment réfléchi, provisoirement abrité sous le petit guichet de la prison du trésorier de la Sainte-Chapelle, au gîte qu’il élirait pour la nuit, ayant tous les pavés de Paris à son choix, il se souvint d’avoir avisé, la semaine précédente, rue de la Savaterie, à la porte d’un conseiller au parlement, un marche-pied à monter sur mule, et de s’être dit que cette pierre serait, dans l’occasion, un fort excellent oreiller pour un mendiant ou pour un poète. Il remercia la providence de lui avoir envoyé cette bonne idée; mais, comme il se préparait à traverser la place du Palais pour gagner le tortueux labyrinthe de la Cité, où serpentent toutes ces vieilles sœurs, les rues de la Barillerie, de la Vieille-Draperie, de la Savaterie, de la Juiverie, etc., encore debout aujourd’hui avec leurs maisons à neuf étages, il vit la procession du pape des fous qui sortait aussi du Palais et se ruait au travers de la cour, avec grands cris, grande clarté de torches et sa musique, à lui Gringoire. Cette vue raviva les écorchures de son amour-propre; il s’enfuit. Dans l’amertume de sa mésaventure dramatique, tout ce qui lui rappelait la fête du jour l’aigrissait et faisait saigner sa plaie.

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