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Виктор Гюго: Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

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Виктор Гюго Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]: краткое содержание, описание и аннотация

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Знаменитый роман Виктора Гюго «Собор Парижской Богоматери» десятки раз экранизировался, ставился на сцене, в том числе и в жанре мюзикла – последняя такая постановка, как известно, стала одной из самых популярных в мире. В основе романа увлекательный сюжет, история любви горбуна Квазимодо к прекрасной Эсмеральде. Следить за всеми поворотами фабулы (а она в романе весьма причудлива) доставляет такое же удовольствие, как и язык самого писателя, его умение соединять высокую романтику с шуткой и мягкой иронией; особенно это чувствуешь, когда читаешь книгу по-французски. В настоящем издании текст романа несколько сокращен и снабжен комментариями, главным образом касающимися исторических реалий и некоторых языковых сложностей. В конце дан небольшой французско-русский словарь.

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« Annoncez maître Jacques Coppenole, clerc des échevins [14] clerc des échevins — секретарь совета старшин de la ville de Gand, lui souffla-t-il très bas.

– Huissier, reprit le cardinal à haute voix, annoncez maître Jacques Coppenole, clerc des échevins de l’illustre ville de Gand. »

Ce fut une faute. Guillaume Rym tout seul eût escamoté la difficulté; mais Coppenole avait entendu le cardinal.

« Non, croix-Dieu! s’écria-t-il avec sa voix de tonnerre, Jacques Coppenole, chaussetier. Entends-tu, l’huissier? Rien de plus, rien de moins. Croix-Dieu! chaussetier, c’est assez beau. Monsieur l’archiduc a plus d’une fois cherché son gant dans mes chausses. »

Les rires et les applaudissements éclatèrent. Un quolibet est tout de suite compris à Paris, et par conséquent toujours applaudi.

Coppenole salua fièrement son Éminence, qui rendit son salut au tout-puissant bourgeois redouté de Louis XI. Puis, tandis que Guillaume Rym, sage homme et malicieux, comme dit Philippe de Comines, les suivait tous deux d’un sourire de raillerie et de supériorité, ils gagnèrent chacun leur place, le cardinal tout décontenancé et soucieux, Coppenole tranquille et hautain.

Cependant tout n’était pas fini pour ce pauvre cardinal, et il devait boire jusqu’à la lie le calice d’être en si mauvaise compagnie.

Le lecteur n’a peut-être pas oublié l’effronté mendiant qui était venu se cramponner, dès le commencement du prologue, aux franges de l’estrade cardinale. L’arrivée des illustres conviés ne lui avait nullement fait lâcher prise, et tandis que prélats et ambassadeurs s’encaquaient, en vrais harengs flamands, dans les stalles de la tribune, lui s’était mis à l’aise, et avait bravement croisé ses jambes sur l’architrave. L’insolence était rare, et personne ne s’en était aperçu au premier moment, l’attention étant tournée ailleurs. Lui, de son côté, ne s’apercevait de rien dans la salle; il balançait sa tête avec une insouciance de napolitain, répétant de temps en temps dans la rumeur, comme par une machinale habitude: « La charité, s’il vous plaît! » Et certes il était, dans toute l’assistance, le seul probablement qui n’eût pas daigné tourner la tête à l’altercation de Coppenole et de l’huissier. Or, le hasard voulut que le maître chaussetier de Gand, avec qui le peuple sympathisait déjà si vivement et sur qui tous les yeux étaient fixés, vînt précisément s’asseoir au premier rang de l’estrade au-dessus du mendiant; et l’on ne fut pas médiocrement étonné de voir l’ambassadeur flamand, inspection faite du drôle placé sous ses yeux, frapper amicalement sur cette épaule couverte de haillons. Le mendiant se retourna; il y eut surprise, reconnaissance, épanouissement des deux visages, etc.; puis, sans se soucier le moins du monde des spectateurs, le chaussetier et le malingreux se mirent à causer à voix basse, en se tenant les mains dans les mains, tandis que les guenilles de Clopin Trouillefou étalées sur le drap d’or de l’estrade faisaient l’effet d’une chenille sur une orange.

La nouveauté de cette scène singulière excita une telle rumeur de folie et de gaieté dans la salle que le cardinal ne tarda pas à s’en apercevoir; il se pencha à demi, et ne pouvant, du point où il était placé, qu’entrevoir fort imparfaitement la casaque ignominieuse de Trouillefou, il se figura assez naturellement que le mendiant demandait l’aumône, et, révolté de l’audace, il s’écria: « Monsieur le bailli du Palais, jetez-moi ce drôle à la rivière!

– Croix-Dieu! monseigneur le cardinal, dit Coppenole sans quitter la main de Clopin, c’est un de mes amis.

– Noël! Noël! » cria la cohue. À dater de ce moment, maître Coppenole eut à Paris, comme à Gand, grand crédit avec le peuple; car gens de telle taille l’y ont , dit Philippe de Comines, quand ils sont ainsi désordonnés .

Le cardinal se mordit les lèvres. Il se pencha vers son voisin l’abbé de Sainte-Geneviève, et lui dit à demi-voix:

« Plaisants ambassadeurs que nous envoie là monsieur l’archiduc pour nous annoncer madame Marguerite!

– Votre Éminence, répondit l’abbé, perd ses politesses avec ces groins flamands. Margaritas ante porcos[15] Margaritas ante porcos. — ( лат.) «Не мечите бисер перед свиньями»; это выражение встречается в Евангелии от Матфея (гл. 7, ст. 6). .

– Dites plutôt, répondit le cardinal avec un sourire: Porcos ante Margaritam . »

Toute la petite cour en soutane s’extasia sur le jeu de mots. Le cardinal se sentit un peu soulagé; il était maintenant quitte avec Coppenole, il avait eu aussi son quolibet applaudi.

Du moment où le cardinal était entré, Gringoire n’avait cessé de s’agiter pour le salut de son prologue. Il avait d’abord enjoint aux acteurs, restés en suspens, de continuer et de hausser la voix; puis, voyant que personne n’écoutait, il les avait arrêtés, et depuis près d’un quart d’heure que l’interruption durait, il n’avait cessé de frapper du pied, de se démener, d’interpeller Gisquette et Liénarde, d’encourager ses voisins à la poursuite du prologue; le tout en vain.

Pourtant quand notre poète vit le calme un peu rétabli, il imagina un stratagème qui eût tout sauvé.

« Monsieur, dit-il en se tournant vers un de ses voisins, brave et gros homme à figure patiente, si l’on recommençait?

– Quoi? dit le voisin.

– Hé! le mystère, dit Gringoire.

– Comme il vous plaira », repartit le voisin.

Cette demi-approbation suffit à Gringoire, et faisant ses affaires lui-même, il commença à crier, en se confondant le plus possible avec la foule: « Recommencez le mystère! recommencez!

– Diable! dit Joannes de Molendino, qu’est-ce qu’ils chantent donc là-bas, au bout? (Car Gringoire faisait du bruit comme quatre.) Dites donc, camarades! est-ce que le mystère n’est pas fini? Ils veulent le recommencer. Ce n’est pas juste.

– Non! non! crièrent tous les écoliers. À bas le mystère! à bas! »

Mais Gringoire se multipliait et n’en criait que plus fort: « Recommencez! recommencez! »

Ces clameurs attirèrent l’attention du cardinal.

« Monsieur le bailli du Palais, dit-il à un grand homme noir placé à quelques pas de lui, est-ce que ces drôles sont dans un bénitier, qu’ils font ce bruit d’enfer? »

Le bailli du Palais était une espèce de magistrat amphibie, une sorte de chauve-souris de l’ordre judiciaire, tenant à la fois du rat et de l’oiseau, du juge et du soldat. Il s’approcha de son Éminence, et, non sans redouter fort son mécontentement, il lui expliqua en balbutiant l’incongruité populaire: que midi était arrivé avant son Éminence, et que les comédiens avaient été forcés de commencer sans attendre son Éminence.

Le cardinal éclata de rire.

« Sur ma foi, monsieur le recteur de l’Université aurait bien dû en faire autant. Qu’en dites-vous, maître Guillaume Rym?

– Monseigneur, répondit Guillaume Rym, contentons-nous d’avoir échappé à la moitié de la comédie. C’est toujours cela de gagné.

– Ces coquins peuvent-ils continuer leur farce? demanda le bailli.

– Continuez, continuez, dit le cardinal; cela m’est égal. Pendant ce temps-là, je vais lire mon bréviaire. »

Le bailli s’avança au bord de l’estrade, et cria, après avoir fait faire silence d’un geste de la main:

« Bourgeois, manants et habitants, pour satisfaire ceux qui veulent qu’on recommence et ceux qui veulent qu’on finisse, son éminence ordonne que l’on continue. »

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