Виктор Гюго - Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

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Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]: краткое содержание, описание и аннотация

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Знаменитый роман Виктора Гюго «Собор Парижской Богоматери» десятки раз экранизировался, ставился на сцене, в том числе и в жанре мюзикла – последняя такая постановка, как известно, стала одной из самых популярных в мире.
В основе романа увлекательный сюжет, история любви горбуна Квазимодо к прекрасной Эсмеральде. Следить за всеми поворотами фабулы (а она в романе весьма причудлива) доставляет такое же удовольствие, как и язык самого писателя, его умение соединять высокую романтику с шуткой и мягкой иронией; особенно это чувствуешь, когда читаешь книгу по-французски.
В настоящем издании текст романа несколько сокращен и снабжен комментариями, главным образом касающимися исторических реалий и некоторых языковых сложностей. В конце дан небольшой французско-русский словарь.

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Le soir venu, elle trouva la nuit si belle, la lune si douce, qu’elle fit le tour de la galerie élevée qui enveloppe l’église. Elle en éprouva quelque soulagement, tant la terre lui parut calme, vue de cette hauteur.

III

Sourd

Le lendemain matin, elle s’aperçut en s’éveillant qu’elle avait dormi. Un joyeux rayon du soleil levant entrait par sa lucarne et lui venait frapper le visage. En même temps que le soleil, elle vit à cette lucarne un objet qui l’effraya, la malheureuse figure de Quasimodo. Involontairement elle referma les yeux, mais en vain; elle croyait toujours voir à travers sa paupière rose ce masque de gnome, borgne et brèche-dent. Alors, tenant toujours ses yeux fermés, elle entendit une rude voix qui disait très doucement:

« N’ayez pas peur. Je suis votre ami. J’étais venu vous voir dormir, cela ne vous fait pas de mal, n’est-ce pas, que je vienne vous voir dormir? Qu’est-ce que cela vous fait que je sois là quand vous avez les yeux fermés? Maintenant je vais m’en aller. Tenez, je me suis mis derrière le mur. Vous pouvez rouvrir les yeux. »

Il y avait quelque chose de plus plaintif encore que ces paroles, c’était l’accent dont elles étaient prononcées. L’égyptienne touchée ouvrit les yeux. Il n’était plus en effet à la lucarne. Elle alla à cette lucarne, et vit le pauvre bossu blotti à un angle de mur, dans une attitude douloureuse et résignée. Elle fit un effort pour surmonter la répugnance qu’il lui inspirait. « Venez », lui dit-elle doucement. Au mouvement des lèvres de l’égyptienne, Quasimodo crut qu’elle le chassait; alors il se leva et se retira en boitant, lentement, la tête baissée, sans même oser lever sur la jeune fille son regard plein de désespoir. « Venez donc », cria-t-elle. Mais il continuait de s’éloigner. Alors elle se jeta hors de sa cellule, courut à lui, et lui prit le bras. En se sentant touché par elle, Quasimodo trembla de tous ses membres. Il releva son œil suppliant, et, voyant qu’elle le ramenait près d’elle, toute sa face rayonna de joie et de tendresse. Elle voulut le faire entrer dans sa cellule, mais il s’obstina à rester sur le seuil. « Non, non, dit-il, le hibou n’entre pas dans le nid de l’alouette. »

Alors elle s’accroupit gracieusement sur sa couchette avec sa chèvre endormie à ses pieds.

Il rompit le premier ce silence. « Vous me disiez donc de revenir? »

Elle fit un signe de tête affirmatif, en disant: « Oui. »

Il comprit le signe de tête. « Hélas! dit-il comme hésitant à achever, c’est que… je suis sourd. »

« Pauvre homme! » s’écria la bohémienne avec une expression de bienveillante pitié.

Il continua:

« Oui, je suis sourd. Mais vous me parlerez par gestes, par signes. J’ai un maître qui cause avec moi de cette façon. Et puis, je saurai bien vite votre volonté au mouvement de vos lèvres, à votre regard.

– Eh bien! reprit-elle en souriant, dites-moi pourquoi vous m’avez sauvée. »

Il la regarda attentivement tandis qu’elle parlait.

« J’ai compris, répondit-il. Vous me demandez pourquoi je vous ai sauvée. Vous avez oublié un misérable qui a tenté de vous enlever une nuit, un misérable à qui le lendemain même vous avez porté secours sur leur infâme pilori. Une goutte d’eau et un peu de pitié, voilà plus que je n’en paierai avec ma vie. Vous avez oublié ce misérable; lui, il s’est souvenu. »

Elle l’écoutait avec un attendrissement profond.

« Écoutez, reprit-il quand il ne craignit plus que cette larme s’échappât, nous avons là des tours bien hautes, un homme qui en tomberait serait mort avant de toucher le pavé; quand il vous plaira que j’en tombe, vous n’aurez pas même un mot à dire, un coup d’œil suffira. »

Alors il se leva. Cet être bizarre, si malheureuse que fût la bohémienne, éveillait encore quelque compassion en elle. Elle lui fit signe de rester.

« Non, non, dit-il. Je ne dois pas rester trop longtemps. Je ne suis pas à mon aise quand vous me regardez. C’est par pitié que vous ne détournez pas les yeux. Je vais quelque part d’où je vous verrai sans que vous me voyiez. Ce sera mieux. »

Il tira de sa poche un petit sifflet de métal. « Tenez, dit-il, quand vous aurez besoin de moi, quand vous voudrez que je vienne, quand vous n’aurez pas trop d’horreur à me voir, vous sifflerez avec ceci. J’entends ce bruit-là. »

Il déposa le sifflet à terre et s’enfuit.

IV

Grès et cristal

Les jours se succédèrent.

Le calme revenait peu à peu dans l’âme de la Esmeralda. Avec la sécurité l’espérance lui était revenue. Phœbus vivait, elle en était sûre, elle l’avait vu. La vie de Phœbus, c’était tout. Après la série de secousses fatales qui avaient tout fait écrouler en elle, elle n’avait retrouvé debout dans son âme qu’une chose, qu’un sentiment, son amour pour le capitaine. C’est que l’amour est comme un arbre, il pousse de lui-même, jette profondément ses racines dans tout notre être, et continue souvent de verdoyer sur un cœur en ruines.

Enfin, qu’elle revît Phœbus une seule fois, une seule minute, il ne faudrait qu’un mot, qu’un regard pour le détromper, pour le ramener. Elle avait besoin de croire que Phœbus l’aimait toujours et n’aimait qu’elle. Ne lui avait-il pas juré? Que lui fallait-il de plus, naïve et crédule qu’elle était? Elle attendait donc. Elle espérait.

Quand la pensée de Phœbus lui en laissait le temps, l’égyptienne songeait quelquefois à Quasimodo. C’était le seul lien, le seul rapport, la seule communication qui lui restât avec les hommes, avec les vivants. La malheureuse! elle était plus hors du monde que Quasimodo!

Elle avait laissé à terre le sifflet qu’il lui avait donné. Cela n’empêcha pas Quasimodo de reparaître de temps en temps les premiers jours. Elle faisait son possible pour ne pas se détourner avec trop de répugnance quand il venait lui apporter le panier de provisions ou la cruche d’eau, mais il s’apercevait toujours du moindre mouvement de ce genre, et alors il s’en allait tristement.

Une fois, il survint au moment où elle caressait Djali. Il resta quelques moments pensif devant ce groupe gracieux de la chèvre et de l’égyptienne. Enfin il dit en secouant sa tête lourde et mal faite: « Mon malheur, c’est que je ressemble encore trop à l’homme. Je voudrais être tout à fait une bête, comme cette chèvre. »

Elle leva sur lui un regard étonné.

Il répondit à ce regard: « Oh! je sais bien pourquoi. » Et il s’en alla.

Un jour enfin, un matin, la Esmeralda s’était avancée jusqu’au bord du toit et regardait dans la place par-dessus la toiture aiguë de Saint-Jean-le-Rond. Quasimodo était là, derrière elle. Il se plaçait ainsi de lui-même, afin d’épargner le plus possible à la jeune fille le déplaisir de le voir. Tout à coup la bohémienne tressaillit, une larme et un éclair de joie brillèrent à la fois dans ses yeux, elle s’agenouilla au bord du toit et tendit ses bras avec angoisse vers la place en criant: « Phœbus! viens! viens! un mot, un seul mot, au nom du ciel! Phœbus! Phœbus! »

Quasimodo se pencha sur la place, et vit que l’objet de cette tendre et délirante prière était un jeune homme, un capitaine, un beau cavalier tout reluisant d’armes et de parures, qui passait en caracolant au fond de la place, et saluait du panache une belle dame souriant à son balcon. Du reste, l’officier n’entendait pas la malheureuse qui l’appelait. Il était trop loin.

Mais le pauvre sourd entendait, lui. Un soupir profond souleva sa poitrine. Il se retourna. Son cœur était gonflé de toutes les larmes qu’il dévorait; ses deux poings convulsifs se heurtèrent sur sa tête, et quand il les retira il avait à chaque main une poignée de cheveux roux.

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