Виктор Гюго - Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

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Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]: краткое содержание, описание и аннотация

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Знаменитый роман Виктора Гюго «Собор Парижской Богоматери» десятки раз экранизировался, ставился на сцене, в том числе и в жанре мюзикла – последняя такая постановка, как известно, стала одной из самых популярных в мире.
В основе романа увлекательный сюжет, история любви горбуна Квазимодо к прекрасной Эсмеральде. Следить за всеми поворотами фабулы (а она в романе весьма причудлива) доставляет такое же удовольствие, как и язык самого писателя, его умение соединять высокую романтику с шуткой и мягкой иронией; особенно это чувствуешь, когда читаешь книгу по-французски.
В настоящем издании текст романа несколько сокращен и снабжен комментариями, главным образом касающимися исторических реалий и некоторых языковых сложностей. В конце дан небольшой французско-русский словарь.

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L’égyptienne ne faisait aucune attention à lui. Il disait à voix basse en grinçant des dents: « Damnation! Voilà donc comme il faut être! il n’est besoin que d’être beau en dessus! »

Tout à coup il la tira doucement par le bord de sa manche. Elle se retourna. Il avait pris un air tranquille. Il lui dit:

« Voulez-vous que je vous l’aille chercher? »

Elle poussa un cri de joie. « Oh! va! allez! cours! vite! ce capitaine! ce capitaine! amenez-le-moi! je t’aimerai! »

Elle embrassait ses genoux. Il ne put s’empêcher de secouer la tête douloureusement.

« Je vais vous l’amener », dit-il d’une voix faible. Puis il tourna la tête et se précipita à grands pas sous l’escalier, étouffé de sanglots.

Quand il arriva sur la place, il ne vit plus rien que le beau cheval attaché à la porte du logis Gondelaurier. Le capitaine venait d’y entrer.

Il leva son regard vers le toit de l’église. La Esmeralda y était toujours à la même place, dans la même posture. Il lui fit un triste signe de tête. Puis il s’adossa à l’une des bornes du porche Gondelaurier, déterminé à attendre que le capitaine sortît.

C’était, dans le logis Gondelaurier, un de ces jours de gala qui précèdent les noces. Quasimodo vit entrer beaucoup de monde et ne vit sortir personne. De temps en temps il regardait vers le toit. L’égyptienne ne bougeait pas plus que lui. Un palefrenier vint détacher le cheval, et le fit entrer à l’écurie du logis.

La journée entière se passa ainsi, Quasimodo sur la borne, la Esmeralda sur le toit, Phœbus sans doute aux pieds de Fleur-de-Lys.

Vers une heure du matin, les conviés commencèrent à se retirer. Quasimodo enveloppé de ténèbres les regardait tous sous le porche éclairé de flambeaux. Aucun n’était le capitaine.

Il vit tout à coup s’ouvrir mystérieusement la porte-fenêtre du balcon dont la balustrade de pierre se découpait au-dessus de sa tête. La frêle porte de vitre donna passage à deux personnes derrière lesquelles elle se referma sans bruit. C’était un homme et une femme. Ce ne fut pas sans peine que Quasimodo parvint à reconnaître dans l’homme le beau capitaine, dans la femme la jeune dame qu’il avait vue le matin souhaiter la bienvenue à l’officier, du haut de ce même balcon. Le jeune homme et la jeune fille, autant qu’en pouvait juger notre sourd qui n’entendait pas une de leurs paroles, paraissaient s’abandonner à un fort tendre tête-à-tête. La jeune fille semblait avoir permis à l’officier de lui faire une ceinture de son bras, et résistait doucement à un baiser.

Heureusement, car la jeune fille commençait à ne plus lutter que faiblement, la porte du balcon se rouvrit subitement, une vieille dame parut, la belle sembla confuse, l’officier prit un air dépité, et tous trois rentrèrent.

Un moment après, un cheval piaffa sous le porche et le brillant officier, enveloppé de son manteau de nuit, passa rapidement devant Quasimodo.

Le sonneur lui laissa doubler l’angle de la rue, puis il se mit à courir après lui avec son agilité de singe, en criant: « Hé! le capitaine! »

Le capitaine s’arrêta.

« Que me veut ce maraud? » dit-il en avisant dans l’ombre cette espèce de figure déhanchée qui accourait vers lui en cahotant.

Quasimodo cependant était arrivé à lui, et avait pris hardiment la bride de son cheval: « Suivez-moi, capitaine, il y a ici quelqu’un qui veut vous parler.

– Cornemahom! grommela Phœbus, voilà un vilain oiseau ébouriffé qu’il me semble avoir vu quelque part. – Holà! maître, veux-tu bien laisser la bride de mon cheval?

Quasimodo, loin de quitter la bride du cheval, se disposait à lui faire rebrousser chemin. Ne pouvant s’expliquer la résistance du capitaine, il se hâta de lui dire:

« Venez, capitaine, c’est une femme qui vous attend. » Il ajouta avec effort: « Une femme qui vous aime.

– Rare faquin! dit le capitaine, qui me croit obligé d’aller chez toutes les femmes qui m’aiment! ou qui le disent! – Et si par hasard elle te ressemble, face de chat-huant? – Dis à celle qui t’envoie que je vais me marier, et qu’elle aille au diable!

– Écoutez, s’écria Quasimodo croyant vaincre d’un mot son hésitation, venez, monseigneur! c’est l’égyptienne que vous savez! »

Ce mot fit en effet une grande impression sur Phœbus, mais non celle que le sourd en attendait.

« L’égyptienne! s’écria-t-il presque effrayé. Or çà, viens-tu de l’autre monde? »

Et il mit sa main sur la poignée de sa dague.

« Vite, vite, dit le sourd cherchant à entraîner le cheval. Par ici! »

Phœbus lui asséna un vigoureux coup de botte dans la poitrine.

L’œil de Quasimodo étincela. Il fit un mouvement pour se jeter sur le capitaine. Puis il dit en se roidissant: « Oh! que vous êtes heureux qu’il y ait quelqu’un qui vous aime! »

Il appuya sur le mot quelqu’un , et lâchant la bride du cheval:

« Allez-vous-en! »

Phœbus piqua des deux en jurant. Quasimodo le regarda s’enfoncer dans le brouillard de la rue.

« Oh! disait tout bas le pauvre sourd, refuser cela! »

Il rentra dans Notre-Dame, alluma sa lampe et remonta dans la tour. Comme il l’avait pensé, la bohémienne était toujours à la même place.

Du plus loin qu’elle l’aperçut, elle courut à lui.

« Seul! s’écria-t-elle en joignant douloureusement ses belles mains.

– Je n’ai pu le retrouver, dit froidement Quasimodo.

– Il fallait l’attendre toute la nuit! » reprit-elle avec emportement.

Il vit son geste de colère et comprit le reproche.

« Je le guetterai mieux une autre fois, dit-il en baissant la tête.

– Va-t’en! » lui dit-elle.

Il la quitta. Elle était mécontente de lui. Il avait mieux aimé être maltraité par elle que de l’affliger. Il avait gardé toute la douleur pour lui.

À dater de ce jour, l’égyptienne ne le vit plus. Il cessa de venir à sa cellule. Tout au plus entrevoyait-elle quelquefois au sommet d’une tour la figure du sonneur mélancoliquement fixée sur elle. Mais dès qu’elle l’apercevait, il disparaissait.

Elle ne le voyait plus, mais elle sentait la présence d’un bon génie autour d’elle. Quelquefois, le soir, elle entendait une voix cachée sous les abat-vent du clocher chanter comme pour l’endormir une chanson triste et bizarre.

Un matin, elle vit, en s’éveillant, sur sa fenêtre, deux vases pleins de fleurs. L’un était un vase de cristal fort beau et fort brillant, mais fêlé. Il avait laissé fuir l’eau dont on l’avait rempli, et les fleurs qu’il contenait étaient fanées. L’autre était un pot de grès, grossier et commun, mais qui avait conservé toute son eau, et dont les fleurs étaient restées fraîches et vermeilles.

Je ne sais pas si ce fut avec intention, mais la Esmeralda prit le bouquet fané, et le porta tout le jour sur son sein.

Elle avait du reste tout à fait cessé de voir, cessé d’entendre Quasimodo. Le pauvre sonneur semblait avoir disparu de l’église. Une nuit pourtant, comme elle ne dormait pas et songeait à son beau capitaine, elle entendit soupirer près de sa cellule. Effrayée, elle se leva, et vit à la lumière de la lune une masse informe couchée en travers devant sa porte. C’était Quasimodo qui dormait là sur une pierre.

V

La clef de la porte-rouge

Cependant la voix publique avait fait connaître à l’archidiacre de quelle manière miraculeuse l’égyptienne avait été sauvée. Quand il apprit cela, il ne sut ce qu’il en éprouvait. Il s’était arrangé de la mort de la Esmeralda. De cette façon il était tranquille, il avait touché le fond de la douleur possible.

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