Mikhaïl Boulgakov - Le Maitre et Marguerite

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Quant à Prokhor Petrovich, président de la Commission générale…

À propos, il rentra dans son costume immédiatement après l’arrivée de la milice dans son cabinet, ce qui plongea Anna Richardovna dans une joie extasiée, et la milice, inutilement dérangée, dans la plus grande perplexité.

À propos encore, une fois revenu à sa place, dans son costume rayé gris, Prokhor Petrovitch approuva totalement les décisions prises par son costume pendant le temps de sa courte absence.

… Quant à Prokhor Petrovich, donc, il ne savait rien, rigoureusement rien, d’un nommé Woland.

Enfin – excusez-moi – c’était une histoire à dormir debout : des milliers de spectateurs, tout le personnel des Variétés, et Arcadi Apollonovitch Simpleïarov lui-même, homme d’une très considérable instruction, avaient vu ce magicien, ainsi que ses trois fois maudits assistants, et pourtant, il était absolument impossible d’en trouver la plus petite trace. Enfin quoi – permettez-moi de vous le demander –, avait-il disparu sous terre immédiatement après son exécrable séance, ou bien – comme certains l’affirmaient – n’était-il, en fin de compte, jamais venu à Moscou ? Si l’on admettait la première hypothèse, il était indubitable que le magicien, en disparaissant, avait emporté toute la tête de l’administration des Variétés ; mais si la deuxième était vraie, n’en découlait-il pas que l’administration du funeste théâtre elle-même, après s’être livrée à on ne sait quelles vilenies (qu’on songe seulement aux vitres brisées dans le cabinet de Rimski et au comportement de Tambour), avait fui Moscou sans laisser de traces ?

Il faut rendre justice à celui qui dirigeait l’enquête. L’introuvable Rimski fut retrouvé avec une étonnante rapidité. Il suffit de rapprocher le comportement de Tambour à la station de taxis voisine du cinéma de certaines dates et de certaines heures – par exemple de celle où s’était terminée la séance ainsi que du moment présumé du départ de Rimski – pour être en mesure de télégraphier à Leningrad. Une heure plus tard (c’était le vendredi soir), la réponse arrivait : Rimski se trouvait au quatrième étage de l’hôtel Astoria, chambre 412, à côté de la chambre où était descendu le chef du répertoire d’un théâtre moscovite en tournée à Leningrad, dans cette chambre où, comme on le sait, le mobilier est gris-bleu avec des dorures, et qui est munie d’une magnifique salle de bains.

Trouvé caché dans une grande armoire de la chambre 412 de l’hôtel Astoria, Rimski fut immédiatement arrêté et interrogé sur place, à Leningrad. Après quoi parvint à Moscou un télégramme qui annonçait que le directeur financier se trouvait dans un état irresponsable, qu’il ne donnait pas, ou ne voulait pas donner, aux questions qu’on lui posait, des réponses sensées, et qu’il ne réclamait qu’une chose : qu’on le cache dans une cellule blindée, gardée par des sentinelles en armes.

Ordre fut donné de Moscou, par télégramme, de ramener Rimski sous bonne garde, et le vendredi soir c’est sous bonne garde que Rimski descendit du train à Moscou.

Ce même vendredi soir, on trouva également la trace de Likhodieïev. Dans toutes les villes, on avait envoyé des télégrammes pour s’informer de Likhodieïev, et c’est de Yalta que vint la réponse : Likhodieïev était à Yalta, mais il venait de partir en aéroplane pour Moscou.

Le seul dont on ne put retrouver la piste fut Varienoukha. L’illustre administrateur de théâtre, que tout Moscou connaissait, semblait s’être volatilisé.

Entre-temps, il fallut se débattre avec les incidents survenus çà et là dans Moscou, en dehors du théâtre des Variétés. Il fallut, entre autres, tenter d’élucider le cas des employés chantants (disons à ce propos que le professeur Stravinski sut y mettre bon ordre en deux heures à peine – au moyen d’injections hypodermiques), ainsi que celui de ceux qui avaient présenté à d’autres personnes ou à des établissements officiels, sous le nom d’argent, le diable sait quoi, et celui des personnes qui avaient été victimes de ces étranges paiements.

On comprendra aisément que le plus désagréable, le plus scandaleux et le plus insoluble de tous ces mystères fut celui de la tête du défunt littérateur Berlioz, volée dans son cercueil dans la grande salle de Griboïedov, en plein jour.

Douze hommes dispersés dans toute la ville essayaient de rattraper, comme sur des aiguilles à tricoter, les maudites mailles de cette ténébreuse affaire.

L’un des enquêteurs se rendit à la clinique du professeur Stravinski, et, en premier lieu, demanda à voir la liste des personnes admises à la clinique au cours des trois derniers jours. C’est ainsi que furent découverts Nicanor Ivanovitch Bossoï et le malheureux présentateur à qui on avait arraché la tête. On ne s’occupa guère d’eux, d’ailleurs. Il était facile de constater que ces deux-là aussi étaient victimes de la bande dirigée par ce mystérieux magicien. Par contre, Ivan Nikolaïevitch Biezdomny intéressa vivement l’enquêteur.

Le vendredi, à la tombée du soir, la porte de la chambre 117 – la chambre d’Ivan – s’ouvrit et livra passage à un jeune homme au visage rond, aux manières calmes et douces, qui ne ressemblait nullement à un enquêteur bien qu’il fût l’un des meilleurs enquêteurs de Moscou. Il vit, allongé sur son lit, un jeune homme pâle, aux traits tirés, dont les yeux trahissaient une totale absence d’intérêt pour ce qui se passait autour de lui, dont les yeux regardaient tantôt au loin, par-dessus la tête des personnes présentes, tantôt à l’intérieur du jeune homme lui-même. L’enquêteur se présenta affablement et dit qu’il était venu parler avec Ivan Nikolaïevitch au sujet des événements qui s’étaient déroulés l’avant-veille à l’étang du Patriarche.

Ah ! quel eût été le triomphe d’Ivan si cet enquêteur était venu le voir plus tôt, ne fût-ce, disons, que dans la nuit du mercredi au jeudi, lorsque Ivan, avec fureur et passion, essayait de faire entendre son récit des événements qui s’étaient déroulés à l’étang du Patriarche ! Son rêve – contribuer à l’arrestation du consultant – s’était donc réalisé, il n’avait plus besoin de courir après quiconque, et c’est lui qu’on venait voir, au contraire, pour écouter son récit de ce qui s’était passé le mercredi soir.

Mais hélas ! Ivan avait changé du tout au tout pendant le temps qui s’était écoulé depuis la mort de Berlioz. Certes, il était prêt à répondre volontiers et avec courtoisie à toutes les questions de l’enquêteur, mais son regard comme ses intonations exprimaient l’indifférence. Le sort de Berlioz ne touchait plus le poète.

Avant l’arrivée de l’enquêteur, Ivan somnolait sur son lit, et des visions flottaient devant ses yeux. Ainsi, il vit une cité étrange, inexplicable et irréelle, avec des blocs de marbre épars, des colonnades délabrées, des toits qui étincelaient au soleil – avec sa noire, lugubre et impitoyable tour Antonia, son palais sur la colline de l’Ouest, enfoncé jusqu’au toit dans la verdure quasi tropicale d’un jardin, avec des statues de bronze qui flamboyaient dans le soleil couchant au-dessus de cette verdure – et il vit marcher sous les murailles de la ville antique des centuries de soldats romains cuirassés.

Dans son demi-sommeil, Ivan vit apparaître, immobile dans un fauteuil, un homme au visage glabre, jaune et agité de tics nerveux, enveloppé dans un manteau blanc à doublure pourpre, qui regardait avec haine la luxuriance de ce jardin étranger. Ivan vit encore une colline jaune et dénudée, où étaient plantés trois poteaux à barre transversale, nus.

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