Mikhaïl Boulgakov - Le Maitre et Marguerite
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Dans la petite cour on entendait, parmi les branches du saule et du tilleul, les moineaux mener leur conversation joyeuse et animée du matin.
Marguerite se leva de son fauteuil, s’étira, et sentit alors seulement que son corps était rompu, et qu’elle n’avait plus qu’une envie : dormir. Il est intéressant de noter que Marguerite avait l’âme parfaitement tranquille. Aucun désordre dans ses pensées, aucun bouleversement à l’idée qu’elle venait de passer une nuit surnaturelle. Rien ne la troublait, ni le souvenir du bal chez Satan, ni le retour, en quelque sorte miraculeux, du Maître, ni le fait d’avoir vu le roman renaître de ses cendres, ni le rétablissement de toutes choses à leur place dans le sous-sol, dont ce vilain mouchard d’Aloysius Mogarytch avait été chassé. Bref, la rencontre de Woland ne l’avait nullement endommagée, du point de vue psychique. Tout était, sans doute, comme cela devait être. Elle passa dans la chambre voisine, s’assura que le Maître dormait d’un sommeil profond et paisible, éteignit la lampe de table inutile, et s’étendit elle-même contre le mur opposé, sur un étroit divan couvert d’un vieux drap déchiré. Une minute plus tard elle dormait, et ce matin-là, elle n’eut aucun rêve. Le silence s’établit dans les deux pièces du sous-sol, le silence régna dans la petite maison de l’entrepreneur, et aucun bruit ne troubla la ruelle écartée.
Mais pendant ce temps, c’est-à-dire à l’aube du samedi, tout un étage d’un établissement moscovite était en éveil, et ses fenêtres, qui donnaient sur une large place asphaltée que des machines spéciales balayaient lentement en vrombissant, brillaient de toutes leurs lumières, faisant pâlir la lueur du jour qui se levait.
Tout cet étage s’occupait exclusivement de l’affaire Woland, et les lampes avaient brûlé toute la nuit dans des dizaines de bureaux.
À proprement parler, l’affaire était claire déjà depuis la veille – le vendredi soir –, quand il avait fallu fermer le théâtre des Variétés, par suite de la disparition complète de son administration, et des horreurs de toutes sortes qui avaient marqué la fameuse séance de magie noire. Mais le fait est qu’à cet étage sans sommeil, de nouvelles pièces venaient continuellement s’ajouter au dossier de l’affaire.
Il appartenait maintenant aux enquêteurs chargés de démêler cette étrange affaire, qui sentait nettement la diablerie, non sans quelques relents d’hypnotisme et de crime, de réunir en une seule pelote les événements extrêmement divers et confus qui s’étaient produits dans tous les coins de Moscou.
Le premier qui dut se rendre à l’étage inondé de lumière électrique fut Arcadi Apollonovitch Simpleïarov, président de la Commission d’acoustique.
Le vendredi, alors qu’il venait de déjeuner dans son appartement, situé dans un immeuble qui donnait sur le pont Kamienny, le téléphone sonna, et une voix d’homme demanda Arcadi Apollonovitch. L’épouse d’Arcadi Apollonovitch, qui avait décroché, répondit d’un air maussade qu’Arcadi Apollonovitch était malade, qu’il s’était allongé pour se reposer, et qu’il ne pouvait venir au téléphone. Cependant, Arcadi Apollonovitch fut tout de même contraint de venir au téléphone. Quand son épouse eut demandé qui était à l’appareil, la voix répondit, et cette réponse fut très brève.
– Tout de suite… à l’instant… dans une seconde…, balbutia l’épouse, habituellement fort hautaine, du président de la Commission d’acoustique.
Et elle fila comme une flèche dans la chambre, pour faire lever Arcadi Apollonovitch du lit où celui-ci était étendu et souffrait les tourments de l’enfer au souvenir de la séance de la veille, et du scandale nocturne qui avait accompagné l’expulsion de la jeune nièce de Saratov.
Il fallut plus d’une seconde, mais moins d’une minute – à la vérité, un quart de minute –, à Arcadi Apollonovitch pour venir au téléphone, en linge de corps et une pantoufle au pied gauche, et y bégayer :
– Oui, c’est moi… allô, à vos ordres…
Son épouse, oubliant sur l’instant les crimes abominables de lèse-fidélité dont le malheureux Arcadi Apollonovitch avait été convaincu, montra une tête effarée à la porte du couloir, désigna du doigt une pantoufle qu’elle tenait en l’air et lui dit en chuchotant :
– Ta pantoufle, mets ta pantoufle… tu vas attraper froid au pied…
À quoi Arcadi Apollonovitch répondit en faisant mine de chasser sa femme de son pied nu et en lui lançant des regards féroces, tout en balbutiant dans l’appareil :
– Oui, oui, oui… bien sûr… je comprends… j’y vais tout de suite…
Et Arcadi Apollonovitch passa toute la soirée à l’étage où se déroulait l’enquête. Conversation pénible – contrariante conversation ! – car il fallut bien parler – avec la sincérité la plus entière – non seulement de cette ignoble séance et de la bagarre dans la loge, mais aussi – accessoirement certes, mais inévitablement – de cette Militsa Andreïevna Pokobatko de la rue Elokhov, et de cette nièce de Saratov, et de bien d’autres choses encore, dont le récit fut pour Arcadi Apollonovitch une source d’inexprimables tourments.
Il va de soi que les indications d’Arcadi Apollonovitch, homme instruit et cultivé, qui fut le témoin – témoin qualifié et intelligent – de l’épouvantable séance, qui donna une description remarquable du mystérieux magicien lui-même, avec son masque, et de ses deux gredins d’assistants, qui sut se rappeler avec précision que le nom du magicien était bien Woland – il va de soi que ces indications firent grandement avancer l’enquête. Lorsque l’on confronta les indications d’Arcadi Apollonovitch celle d’autres témoins – notamment de certaines dames qui avaient souffert des suites de la séance (celle en lingerie violette dont la vue avait violemment choqué Rimski, et, hélas, beaucoup d’autres), et du garçon de courses Karpov qu’on avait envoyé rue Sadovaïa, à l’appartement 50 – on put établir du même coup l’endroit exact où il fallait chercher l’odieux responsable de toutes ces aventures.
On se rendit à l’appartement 50, et plus d’une fois, et non seulement on l’explora avec un soin extrême, mais on alla même jusqu’à sonder tous les murs, examiner les conduits de cheminée, chercher de mystérieuses cachettes. Cependant, toutes ces entreprises demeurèrent sans résultat, et à chaque fois que l’on se rendit à l’appartement, il fut impossible d’y découvrir qui que ce fût, bien que, de toute évidence, il dût y avoir quelqu’un – cela bien que toutes les personnes chargées de superviser d’une façon ou d’une autre les séjours à Moscou d’artistes étrangers eussent répondu résolument et catégoriquement qu’il n’y avait et ne pouvait y avoir à Moscou aucun magicien noir nommé Woland.
Son arrivée n’était enregistrée absolument nulle part, il n’avait présenté absolument à personne ni passeport ni autres papiers, contrats ou conventions, et personne n’avait jamais entendu parler de lui ! Kitaïtsev, président de la section des programmes de la Commission des spectacles, jura par Dieu et par tout ce qu’on voulut que l’introuvable Stepan Likhodieïev ne lui avait jamais envoyé de programme pour aucun Woland, et qu’il n’avait – lui, Kitaïtsev – jamais reçu aucun coup de téléphone à propos de ce Woland. De sorte que lui, Kitaïtsev, ignorait totalement et ne comprenait pas du tout comment et par quels moyens Stepan avait pu admettre pareille séance aux Variétés. Quand on lui apprit qu’Arcadi Apollonovitch avait vu, de ses propres yeux, ce magicien sur la scène, Kitaïtsev se contenta d’écarter les bras et de lever les yeux au ciel. Et rien qu’à l’expression des yeux de Kitaïtsev, on pouvait voir et affirmer sans crainte qu’il était innocent et pur comme le cristal.
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