Mikhaïl Boulgakov - Le Maitre et Marguerite
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Le professeur ne sait pas ce qui l’attire vers cette grille, ni qui habite cette propriété, mais il sait qu’à la pleine lune, il est incapable de lutter contre lui-même. De plus, il sait que dans le jardin, derrière la grille, il assistera inévitablement au même spectacle.
Il voit d’abord, assis sur un banc, un homme corpulent et d’un certain âge, portant barbiche et lorgnon, dont les traits rappellent un peu – oh, très peu ! – la physionomie d’un pourceau. Ivan Nikolaïevitch trouve toujours cet habitant de la propriété dans la même pose rêveuse, le regard tourné vers la lune, Ivan sait que l’homme assis, après avoir admiré la lune, dirigera immanquablement son regard vers la fenêtre de la tour, qu’il fixera intensément, comme s’il attendait qu’elle s’ouvre soudain et qu’apparaisse dans l’encadrement quelque chose d’inhabituel.
Ce qui se passe ensuite, Ivan Nikolaïevitch le connaît par cœur. Il doit à ce moment se dissimuler avec plus de soin derrière la grille, car l’homme commence à tourner la tête de tous côtés d’un air très agité, ses yeux hagards essaient de voir quelque chose en l’air, puis il sourit avec extase, et tout à coup il joint les mains dans une attitude de voluptueuse tristesse ; après quoi, d’une voix assez forte, il se met simplement à grommeler :
– Vénus ! Vénus !… Quel idiot !
– Dieux, dieux ! murmure alors Ivan Nikolaïevitch en se cachant derrière la grille, mais sans quitter de ses yeux brûlants le mystérieux inconnu. Encore une victime de la lune… Oui, encore une victime, comme moi…
Mais l’homme assis poursuit son discours :
– Quel idiot je fais ! Pourquoi, pourquoi ne me suis-je pas envolé avec elle ? Que craignais-tu donc, vieil âne ? Au lieu de ça, je me fais délivrer un certificat !… Hé, patiente donc, maintenant, vieux crétin !…
Et cela continue ainsi jusqu’au moment où, du côté obscur de la propriété, on entend battre une fenêtre. On y voit paraître une vague forme blanche, tandis qu’éclate une aigre voix de femme :
– Nikolaï Ivanovitch, où êtes-vous ? En voilà des fantaisies ! Vous voulez attraper la malaria ? Rentrez boire votre thé !
Sur quoi, naturellement, l’homme assis revient à la réalité et répond d’une voix fausse :
– C’est l’air, je voulais simplement respirer un peu d’air, ma bonne amie ! L’air est très bon !…
Puis il se lève, d’un geste furtif montre le poing à la fenêtre qui s’est refermée au rez-de-chaussée, puis rentre à pas traînants dans la maison.
– Il ment, il ment ! Ô dieux, quel menteur ! marmonne alors Ivan Nikolaïevitch en s’éloignant de la grille. Ce n’est pas du tout le bon air qui l’attire dans le jardin, il voit quelque chose dans cette lune de printemps, et aussi en l’air, au-dessus du jardin ! Ah ! je donnerais cher pour pénétrer son secret, pour savoir quelle est cette Vénus qu’il a perdue, et pourquoi il fouille inutilement l’air de ses mains dans l’espoir de l’attraper…
Et le professeur rentre chez lui, tout à fait malade. Sa femme fait semblant de ne pas remarquer son état, et le presse simplement d’aller se coucher. Mais elle-même ne se couche pas ; elle s’assied sous la lampe avec un livre, et contemple le dormeur avec des yeux chargés d’amertume. Elle sait qu’à l’aube Ivan Nikolaïevitch s’éveillera soudain avec un cri de douleur, se mettra à pleurer et à s’agiter. C’est pourquoi elle a devant elle, sur le napperon de la lampe, une aiguille qui trempe dans l’alcool et une ampoule remplie d’un liquide couleur de thé foncé.
Ensuite, la pauvre épouse de ce grand malade sera libre et pourra s’endormir sans crainte. Après la piqûre, Ivan Nikolaïevitch se rendort jusqu’au matin avec un visage heureux qui trahit des rêves, inconnus d’elle, de bonheur suprême.
Ce qui, la nuit de la pleine lune, éveille ainsi le savant et lui arrache un cri déchirant, est un rêve, toujours même. Il voit un bourreau sans nez, surnaturel, qui, avec une sorte d’exclamation étouffée, bondit pour enfoncer sa lance dans le cœur de Hestas, attaché au pilori et privé de raison. Mais ce bourreau est moins épouvantable encore que la lumière surnaturelle qui paraît descendre d’une sorte de nuée épaisse, qui bouillonne et se répand sur terre, comme cela ne peut arriver qu’en un temps catastrophe universelle.
Après la piqûre, tout change au regard du dormeur. Du lit à la fenêtre s’étend un large chemin de lune, sur lequel marche un homme en manteau blanc à doublure sanglante, montant vers la lune. À côté de lui marche un jeune homme en tunique déchirée, dont le visage est mutilé. Tous deux parlent avec chaleur, discutent, cherchent à se mettre d’accord sur quelque chose.
– Dieux, dieux ! dit l’homme au manteau blanc en tournant un visage orgueilleux vers son compagnon. Quel supplice vulgaire ! Mais dis-moi, s’il te plaît (et là le visage hautain devient suppliant), il n’a pas eu lieu, hein ? Dis, je t’en prie, il n’a pas eu lieu ?
– Bien sûr que non, il n’a pas eu lieu, répond l’autre d’une voix rauque. C’est un rêve que tu as fait.
– Et tu peux le jurer ? demande obséquieusement l’homme au manteau.
– Je le jure ! répond son compagnon, dont les yeux, on ne sait pourquoi, sourient.
– C’est tout ce que je voulais ! s’écrie l’homme au manteau d’une voix brisée, et il continue de monter, toujours plus haut, vers la lune, entraînant son compagnon. Derrière eux, marche, calme et majestueux, dressant ses oreilles pointues, un gigantesque chien.
Alors le chemin de lune se met à bouillonner, une rivière de lune en jaillit et commence à se répandre de toutes parts. La lune règne et s’amuse, la lune danse et folâtre. Alors, dans le courant de la rivière, prend forme une femme d’une exorbitante beauté, qui amène vers Ivan, en le tenant par la main, un homme au visage barbu et au regard effrayé. Ivan le reconnaît aussitôt. C’est le numéro 118, c’est son visiteur nocturne. Dans son rêve, Ivan Nikolaïevitch tend les bras vers lui et demande avidement :
– C’est donc ainsi que cela s’est terminé ?
– C’est ainsi que cela s’est terminé, mon cher élève, répond le numéro 118.
Et la femme s’approche d’Ivan et lui dit :
– Bien sûr, c’est ainsi. Tout est fini, tout a une fin… Et moi, je vais vous baiser au front, et pour vous, tout ira comme il faut…
Elle se penche sur Ivan et le baise au front. Ivan plonge son regard dans ses yeux et tend les bras vers elle, mais elle s’éloigne, s’éloigne, et s’en va avec son compagnon vers la lune.
Alors la lune se déchaîne, frénétique. Elle déverse un torrent de lumière sur Ivan, elle projette des gouttes de lumière dans toutes les directions, la chambre commence à être noyée de lune, des vagues agitent la lumière, celle-ci monte, submerge le lit… C’est alors qu’Ivan Nikolaïevitch dort avec un visage heureux.
Au matin, il s’éveille, taciturne, mais parfaitement calme, et guéri. Sa mémoire harcelée s’apaise, et jusqu’à la prochaine pleine lune, plus personne ne viendra troubler le professeur : ni le meurtrier sans nez de Hestas, ni le cruel cinquième procurateur de Judée – le chevalier Ponce Pilate.
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