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Harriet Stowe: La Case De L’oncle Tom

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Harriet Stowe La Case De L’oncle Tom

La Case De L’oncle Tom: краткое содержание, описание и аннотация

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Au XIXe siècle, dans le Kentucky, état sudiste, Mr Shelby, riche planteur, et son épouse, Emily, traitent leurs esclaves avec bonté. Mais le couple craint de perdre la plantation pour cause de dettes et décide alors de vendre deux de leurs esclaves: Oncle Tom, un homme d'âge moyen ayant une épouse et des enfants, et Harry, le fils d'Eliza, servante d'Emily. Cette idée répugne à Emily qui avait promis à sa servante que son fils ne serait jamais vendu, et le fils d'Emily, George Shelby, ne souhaite pas voir partir Tom qu'il considère comme un ami et un mentor. Lorsque Eliza surprend Mr. and Mrs. Shelby en train de discuter de la vente prochaine de Tom et Harry, elle décide de s'enfuir avec son fils. Pendant ce temps, Oncle Tom est vendu et embarque sur un bateau qui s'apprête à descendre le Mississippi. A bord, Tom rencontre une jeune fille blanche nommée Eva et se lie d'amitié avec elle. Lorsque Eva tombe à l'eau, Tom la sauve. En reconnaissance, le père d'Eva, Augustine St. Clare, achète Tom et l'emmène chez lui à La Nouvelle Orléans, où Tom et Eva se rapprochent l'un de l'autre grâce à la profonde foi chrétienne qu'ils partagent…

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Il n’est peut-être pas d’État où le système de l’esclavage revête une forme plus douce que dans le Kentucky. Là, les travaux des champs, calmes et gradués, n’amenant pas ces retours périodiques d’activité fébrile, d’efforts surhumains qu’exige le genre de culture et de commerce du Sud, rendent la tâche du nègre plus saine et plus équitable: tandis que, de son côté, le maître, satisfait d’accroître peu à peu son bien, n’est point exposé aux tentations d’endurcissement qui prennent si vite le dessus de notre frêle humanité, quand la perspective d’un gain soudain et rapide n’a d’autre contre-poids que les intérêts de pauvres travailleurs, sans appui et sans protection.

Quiconque visite quelques-unes des habitations du Kentucky, quiconque voit l’affectueuse indulgence de certains maîtres, de certaines maîtresses, la fidélité dévouée de quelques esclaves, peut rêver la fabuleuse et poétique légende des institutions patriarcales, et tout ce qui s’en suit; mais autour et au-dessus du riant tableau plane une ombre funeste – l’ombre de la loi . Tant que la loi classera tous ces êtres humains, aux cœurs palpitants, aux affections vivaces, comme choses appartenant au maître; – tant que la ruine, le malheur, l’imprévoyance ou la mort du meilleur propriétaire d’esclaves, pourront, en un jour, faire passer ceux-ci d’une vie calme et douce à des travaux forcés, à une misère sans espoir, il sera impossible de tirer rien de bon ou de beau du système d’esclavage le mieux régularisé.

M. Shelby était, en moyenne, un brave homme. Doux, affectueux, disposé à l’indulgence pour ceux qui l’approchaient, il n’avait jamais lésiné sur ce qui pouvait contribuer au bien-être matériel de ses noirs. Seulement, entraîné à spéculer sur grande échelle, il s’était endetté, et ses billets, pour une somme considérable, étaient tombés aux mains de Haley. C’est ce qui explique la conversation précédente.

Or, il advint qu’en approchant de la porte, Éliza entendit assez pour comprendre qu’un trafiquant d’esclaves faisait à son maître des propositions.

Elle eût bien voulu s’arrêter en sortant pour en savoir davantage, mais sa maîtresse l’appelait.

Elle croyait avoir entendu qu’il s’agissait de son garçon. – Sans doute elle se trompait. Le cœur gros et serré, elle pressa instinctivement l’enfant contre son sein avec une telle force, qu’il la regarda tout étonné.

«Éliza, ma fille, qu’as-tu donc aujourd’hui?» demanda sa maîtresse, lorsqu’après avoir renversé la cruche à eau et fait tomber la table à ouvrage, elle apporta un peignoir du matin, au lieu de la robe de soie qu’on l’avait envoyé chercher.

Éliza tressaillit. «Oh! maîtresse! dit-elle, en levant les yeux; puis fondant en larmes, elle s’assit et se mit à sangloter.

– Éliza, enfant! qu’as-tu? qu’y a-t-il?

– Oh! maîtresse! maîtresse! il y avait dans la salle à manger un marchand d’esclaves qui parlait au maître. Je l’ai entendu.

– Eh bien, folle! supposons que cela soit.

– Oh! maîtresse, croyez-vous que le maître voulût vendre mon Henri? et la pauvre créature sanglota de plus belle.

– Le vendre! Eh non, enfant que tu es! ne sais-tu pas que ton maître n’a jamais eu affaire à ces trafiquants du Sud, et qu’il n’a jamais songé à vendre aucun de ses esclaves, tant qu’ils se conduisent bien? Folle tête! aller s’imaginer que quelqu’un voudrait acheter son Henri! Crois-tu que tout le monde en raffole comme toi? – Allons, sèche tes larmes, et agrafe ma robe. Là, maintenant, relève mes cheveux; fais-moi cette jolie tresse que tu as apprise l’autre jour, et ne t’avise plus d’écouter aux portes.

– Bien sûr, maîtresse, vous ne donneriez pas votre consentement à… à…

– Certes non. Mais c’est absurde, pourquoi même en parler? Je songerais tout aussi bien à vendre un de mes propres enfants! Réellement, Éliza, tu deviens par trop fière de ce marmot. Un homme ne peut mettre le nez dans la maison que tu ne te figures qu’il vient tout exprès pour acheter ton Henri!

Rassurée par l’air de sincérité de sa maîtresse, Éliza put vaquer avec adresse à ses devoirs de femme de chambre, et finit par rire elle-même de ses terreurs.

Madame Shelby était une femme d’une haute distinction, comme intelligence et comme moralité. Elle joignait à la grandeur d’âme qui caractérise souvent les femmes du Kentucky, une sensibilité vraie, et des principes religieux qu’elle appliquait avec énergie et tenue dans la pratique journalière de la vie. Son mari, quoiqu’il ne se rattachât à aucune Église en particulier [11], respectait la fermeté des croyances de sa femme, et redoutait peut-être un peu son opinion. Du moins, laissait-il libre cours à tous ses bienveillants efforts pour l’instruction, le bien-être et l’amélioration de ses esclaves, tout en s’abstenant d’y prendre une part active. De fait, sans avoir une foi complète dans l’efficacité pour autrui des bonnes œuvres des saints, M. Shelby semblait penser que sa digne moitié avait de la bienveillance et de la piété pour deux; – peut-être même nourrissait-il un vague espoir de gagner le ciel, grâce à un surplus de qualités dont il se dispensait pour son compte.

Ce qui lui pesait surtout après sa conversation avec le marchand d’hommes, c’était la nécessité de s’en ouvrir à sa femme et d’avoir à combattre les objections qu’il prévoyait.

De son côté, madame Shelby, ne soupçonnant pas la gêne de son mari, et connaissant la douceur générale de son caractère, était de bonne foi incrédule aux soupçons d’Éliza. Elle ne s’y arrêta qu’un moment, et tout entière aux préparatifs d’une visite qu’elle devait faire le soir même, elle n’y pensa plus.

CHAPITRE II

La mère.

Dès sa plus tendre enfance, Éliza avait été élevée et choyée en enfant gâté par sa maîtresse. Le voyageur qui a parcouru les États du sud a dû souvent y remarquer l’élégance singulière, la douceur de manières et de voix, qui semblent des dons particuliers aux quarteronnes et aux mulâtresses. Citez les premières, ces grâces naturelles s’allient souvent à une éclatante beauté, et presque toujours à un extérieur agréable et avenant. Éliza, telle que nous l’avons dépeinte, n’est point une figure de fantaisie, mais un portrait d’après nature, fait de souvenir, et dont nous avons vu l’original au Kentucky. Elle avait grandi sous la protection de sa maîtresse, à l’abri des tentations qui font de la beauté un si fatal héritage pour l’esclave. Plus tard elle épousa un mulâtre, Georges Harris, d’une habitation voisine.

Le jeune homme avait été loué par son maître à une fabrique de toile à sac, et son adresse, son intelligence, en avaient fait le meilleur ouvrier. Il avait inventé une machine à teiller le chanvre [12]qui, si l’on considère l’éducation et les précédents de l’inventeur, témoignait d’autant de génie pour la mécanique, qu’en a pu déployer Whitney dans sa machine à épurer le coton.

Beau, bien fait, doué de manières agréables, Georges avait su se faire aimer de toute la fabrique. Néanmoins, comme ce n’était pas un homme, mais une chose , toutes ces qualités étaient soumises au contrôle d’un maître despotique, vulgaire et borné. Ledit gentilhomme, ayant ouï parler avec éloge de l’invention de Georges, monta à cheval un beau matin et se rendit à la fabrique pour voir ce qu’y faisait son immeuble .

Il fut reçu avec enthousiasme par le fabricant, qui le félicita d’avoir un esclave d’un tel prix. Il visita la manufacture, la machine lui fut expliquée et montrée par Georges qui, dans sa joie, parlait si couramment, se tenait si droit, avait la mine si haute et si mâle, qu’une inquiète conscience de son infériorité s’empara peu à peu du maître. Qu’avait à faire son esclave de parcourir le pays, d’inventer des machines, d’oser lever la tête parmi des gentilshommes? Il y couperait court; il le ramènerait au sillon; il le mettrait à creuser la terre et à bêcher, «pour voir s’il aurait toujours l’allure aussi fringante.» En conséquence, à la grande stupéfaction du fabricant et de ses ouvriers, il réclama tout à coup le loyer de Georges, et annonça son intention de le ramener chez lui.

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