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Harriet Stowe: La Case De L’oncle Tom

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Harriet Stowe La Case De L’oncle Tom

La Case De L’oncle Tom: краткое содержание, описание и аннотация

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Au XIXe siècle, dans le Kentucky, état sudiste, Mr Shelby, riche planteur, et son épouse, Emily, traitent leurs esclaves avec bonté. Mais le couple craint de perdre la plantation pour cause de dettes et décide alors de vendre deux de leurs esclaves: Oncle Tom, un homme d'âge moyen ayant une épouse et des enfants, et Harry, le fils d'Eliza, servante d'Emily. Cette idée répugne à Emily qui avait promis à sa servante que son fils ne serait jamais vendu, et le fils d'Emily, George Shelby, ne souhaite pas voir partir Tom qu'il considère comme un ami et un mentor. Lorsque Eliza surprend Mr. and Mrs. Shelby en train de discuter de la vente prochaine de Tom et Harry, elle décide de s'enfuir avec son fils. Pendant ce temps, Oncle Tom est vendu et embarque sur un bateau qui s'apprête à descendre le Mississippi. A bord, Tom rencontre une jeune fille blanche nommée Eva et se lie d'amitié avec elle. Lorsque Eva tombe à l'eau, Tom la sauve. En reconnaissance, le père d'Eva, Augustine St. Clare, achète Tom et l'emmène chez lui à La Nouvelle Orléans, où Tom et Eva se rapprochent l'un de l'autre grâce à la profonde foi chrétienne qu'ils partagent…

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Cincinnati est assise sur la rive nord de l’Ohio, dans une vallée demi-circulaire; les collines, qui semblent s’être reculées pour lui faire place, s’avancent de nouveau au bord du fleuve, se recourbent au-dessus et forment le croissant. Sur la plus haute, dominant la ville, était bâti Lane Seminary. De modestes habitations, semées alentour, et à demi enfouies sous des bouquets d’acacias, de chèvrefeuille, de clématite, étaient destinées au docteur Beecher et à sa famille, ainsi qu’aux professeurs du nouveau collège. Elles faisaient partie d’un joli village nommé Walnut-Hills.

À peine installées dans leur nouvelle résidence, les deux sœurs y reprirent leur tâche d’institutrices, et la poursuivirent de concert jusqu’au mariage de la plus jeune, Harriet Beecher, avec le révérend E. Stowe, professeur de littérature biblique à Lane Seminary. Riche de science, et classé parmi les théologiens les plus distingués de l’Amérique, M. Stowe n’avait pour patrimoine que ses livres, et pour revenu que les émoluments de sa place, rendus précaires par les circonstances. En effet, le collège si prospère au début, et qui avait compté des centaines d’élèves adultes accourus de tous les points de l’Union, se trouva tout à coup presque désert, par un concours fortuit d’événements. La crise commerciale qui, en 1833, atteignit l’Amérique, y détermina la faillite d’un grand nombre de banques publiques et particulières. Les fonds destinés à l’entretien du séminaire furent gravement compromis. Le docteur Beecher, trouvant aussi que les travaux manuels entravaient la marche des études théologiques, résolut de les réformer tout à fait; enfin une cause, encore plus active, concourut à l’amoindrissement du collège. La Convention abolitionniste, d’où est sortie la Société pour l’abolition de l’esclavage en Amérique qui a pris depuis une si grande extension, s’assembla en 1833, à Philadelphie, et fit un appel, qui devait surtout retentir dans les cœurs jeunes et généreux. Bien que plusieurs des étudiants fussent fils de propriétaires d’esclaves, que quelques-uns eussent toute leur fortune engagée dans cette denrée humaine, tous prirent parti contre l’esclavage. Ceux qui possédaient des esclaves les affranchirent. L’idée des missions étrangères fut abandonnée, comme absurde, quand on avait à ses portes, au centre du pays, des païens qui languissaient dans les ténèbres de l’ignorance et les horreurs de la servitude. La libre discussion, d’abord encouragée par le directeur et les professeurs du séminaire, devint orageuse, et absorba le temps et les facultés des élèves. Désertant les classes, ils assemblèrent la population de couleur de Cincinnati, lui firent des prédications, ouvrirent des écoles aux enfants, des asiles aux orphelins, aidèrent les fugitifs à gagner le Canada: bref, ce fut une sorte de croisade de la jeunesse en faveur de la justice et de l’humanité.

D’autre part, la réaction s’annonçait terrible. Le commerce avait pris l’alarme. Des propriétaires d’esclaves, venus du Kentucky, ameutaient la population. Pendant plusieurs semaines le bâtiment principal et les maisons du docteur Beecher et du professeur Stowe furent en danger d’être démolis. Dans cette extrémité on essaya de rétablir le calme en interdisant, au sein du séminaire, toute discussion sur ce sujet brûlant; mais presque tous les élèves, hommes faits, et enrôlés sous la bannière de l’abolition, se retirèrent en masse, et les efforts persévérants du directeur, pendant dix-huit années, ne parvinrent point à rendre à l’institution sa prospérité première.

La gêne qui en résulta pour son ménage fut certainement la moindre des épreuves de madame Stowe durant ce douloureux conflit, prolongé de 1834 à 1847. En ce long espace de treize années, il ne se passa pas un mois qui ne fût marqué à Cincinnati par quelque terrible épisode: tantôt la destruction d’une presse libérale, le pillage d’une maison, l’enlèvement d’un nègre libre, un jugement inique devant les tribunaux, l’évasion d’une troupe d’esclaves, l’attaque à main armée du quartier des noirs, la démolition d’une école ouverte aux nègres, un esclave jeté en prison, tuant sa femme et ses enfants pour les empêcher d’être vendus dans le Sud. Toutes ces iniquités se passaient au grand jour, et souvent avec la sanction des principales autorités de la ville. Une fois, entre autres, le maire, congédiant à minuit les émeutiers qui venaient d’abattre les maisons de gens de couleur, leur dit: «Allons, mes enfants, rentrons chez nous! je crois que nous en avons fait assez.»

En 1840, les traqueurs d’esclaves, soutenus par la lie de la population, et lancés par certains hommes politiques, assaillirent les quartiers des noirs libres, les pillèrent, et en firent le sac. Les malheureux nègres qui essayèrent de défendre leurs propriétés furent tués; on jeta dans les rues leurs corps mutilés: il y eut des femmes violées, et quelques-unes moururent par suite des outrages auxquels elles furent en butte. Pendant plusieurs jours la ville fut livrée au plus affreux désordre, et au milieu de la confusion générale, des hommes, des femmes, des enfants de couleur, furent enlevés et vendus au Sud, quoique affranchis.

Du haut de la colline qu’elle habitait, madame Stowe pouvait entendre les cris des victimes, les clameurs de la populace, le bruit de la fusillade; elle pouvait voir les lueurs de l’incendie. Plus d’un fugitif tremblant fut accueilli et caché par elle. Quand la fureur de l’émeute s’apaisa d’elle-même, car il n’y avait eu, hélas! ni répression, ni résistance, beaucoup de gens de couleur réunirent le peu qui leur restait et partirent pour le Canada. Ils passèrent par centaines devant la maison de madame Stowe, à pied, chargés de leurs ustensiles de ménage, tenant leurs enfants par la main; des mères allaitaient leurs nourrissons tout en marchant, et pleuraient leurs maris morts ou repris par fraude, et ramenés en esclavage.

La route qui traversait Walnut-Hills, et passait à quelques pas de la demeure de madame Stowe, était précisément une de ces «voies souterraines,» auxquelles il est si souvent fait allusion dans l’Oncle Tom. On donne ce nom à une ligue de quakers et autres abolitionnistes, qui, habitant à des intervalles de dix, quinze, ou vingt milles, entre la rivière Ohio et les lacs du Nord, avaient formé entre eux une association pour aider les esclaves en fuite à gagner le Canada. Tout fugitif était conduit, de nuit, à cheval, ou en chariot fermé, de station en station, jusqu’à ce qu’il touchât le sol libre, et fût à l’abri sous le drapeau de l’Angleterre.

La première station au nord de Cincinnati, en haut de la crique du Moulin, était la maison du pieux John Vanzandt, «au cœur de lion,» qui figure sous le nom de John Van Trompe dans le chapitre X de la Casede l’oncle Tom . Plus d’une fois madame Stowe fut réveillée en sursaut par le roulement rapide des chariots couverts, et le galop des chevaux lancés à leur poursuite sous l’éperon des constables et des traqueurs d’esclaves. «L’honnête John» était prêt à toute heure, lui et son attelage, et les chasseurs d’hommes étaient rarement assez alertes pour l’atteindre. Obscur martyr, il dort maintenant dans sa tombe. Le corps du «géant» s’est usé dans les veilles, dans l’anxiété, à braver les intempéries des plus rudes hivers; son esprit, fortement trempé, s’est affaissé sous le poids des persécutions. Des propriétaires d’esclaves l’ont accusé d’avoir favorisé la fuite de leurs vivants immeubles, et des cours de justice l’ont condamné à d’énormes dommages et intérêts. De jugement en jugement il s’est vu dépouillé de sa ferme et de tout ce qu’il possédait. Madame Stowe a donc fait une bonne et courageuse action en assurant au dévouement du brave John une part de sa popularité.

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