Harriet Stowe - La Case De L’oncle Tom

Здесь есть возможность читать онлайн «Harriet Stowe - La Case De L’oncle Tom» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La Case De L’oncle Tom: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Case De L’oncle Tom»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Au XIXe siècle, dans le Kentucky, état sudiste, Mr Shelby, riche planteur, et son épouse, Emily, traitent leurs esclaves avec bonté. Mais le couple craint de perdre la plantation pour cause de dettes et décide alors de vendre deux de leurs esclaves: Oncle Tom, un homme d'âge moyen ayant une épouse et des enfants, et Harry, le fils d'Eliza, servante d'Emily. Cette idée répugne à Emily qui avait promis à sa servante que son fils ne serait jamais vendu, et le fils d'Emily, George Shelby, ne souhaite pas voir partir Tom qu'il considère comme un ami et un mentor. Lorsque Eliza surprend Mr. and Mrs. Shelby en train de discuter de la vente prochaine de Tom et Harry, elle décide de s'enfuir avec son fils. Pendant ce temps, Oncle Tom est vendu et embarque sur un bateau qui s'apprête à descendre le Mississippi. A bord, Tom rencontre une jeune fille blanche nommée Eva et se lie d'amitié avec elle. Lorsque Eva tombe à l'eau, Tom la sauve. En reconnaissance, le père d'Eva, Augustine St. Clare, achète Tom et l'emmène chez lui à La Nouvelle Orléans, où Tom et Eva se rapprochent l'un de l'autre grâce à la profonde foi chrétienne qu'ils partagent…

La Case De L’oncle Tom — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Case De L’oncle Tom», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Ohé, Sam, ohé! maître veut que tu lui amènes Bill et Jerry, cria Andy, coupant court au soliloque.

– Hé, oh! quoi qui est en l’air, à présent, petit?

– Bon! tu sais pas, p’t-être! Lizie a pris ses jambes à son cou, et file avec le marmot.

– Va, enseigne à ta grand’mère, reprit Sam, avec un ineffable dédain. Je savais tout ça en masse; le nèg’ est pas si vert, va!

– Tout d’même maître veut Bill et Jerry sellés et bridés au plus vite; et toi, moi, et massa Haley, allons courir après Lizie.

– Bon! nous y v’là. C’est Sam, à présent. Sam est le nèg’. On va voir comment je vous l’attraperai! maître saura ce que vaut Sam.

– Ah! mais, Sam! regardes-y à deux fois, vois-tu! car maîtresse ne veut pas Lizie être happée; et la main de maîtresse est bien près de ta laine.

– Eh, oh! cria Sam, écarquillant les yeux; comment sais-tu ça, petit?

– Moi l’avoir entendu de mes oreilles, ce même béni matin, comme je portais à maître l’eau pour sa barbe. C’est moi que maîtresse a envoyé voir pourquoi Lizie ne venait pas rhabiller; et quand j’ai dit que Lizie était partie, maîtresse se soulever sur son séant et crier: «Dieu soit loué!» Maître, tout en colère: «Vous êtes folle!» qu’il a dit, le maître; mais maîtresse sait le tourner: Dieu me bénisse! Le côté de la haie de maîtresse est encore le plus sûr.»

Là-dessus, Sam le Noir gratta sa caboche laineuse qui, à défaut d’autre science, était largement pourvue de celle que prisent le plus les hommes politiques de tous pays et de toute couleur. Il savait, comme on dit, à merveille de quel côté son pain était beurré. Enseveli dans de profondes méditations, il relevait et tiraillait, encore et encore, sa culotte, geste favori qui l’assistait d’ordinaire dans ses préoccupations mentales.

«N’y a pas à se fier à quoi que ce soit, – non, – ce monde ici est une attrape, dit enfin Sam, parlant en philosophe, et accentuant l’adverbe en homme de vaste expérience au fait de bon nombre d’autres genres de mondes, et qui juge avec connaissance de cause; – j’aurais gagé, poursuivit-il enfin, que maîtresse allait mettre toutes nos jambes après Lizie.

– Pour la ravoir, oui-dà! mais toi, grand noir nèg’ pas savoir guigner au travers d’une échelle! maîtresse ne veut pas que massa Haley agrippe le petit à Lizie; voilà l’histoire.

– Ohé, oh! cria Sam, avec cette étrange intonation gutturale connue seulement de ceux qui ont vécu parmi les nègres.

– Je t’en dirais encore plus long, poursuivit Andy; mais il faut amener les chevaux et vite, car j’ai entendu maîtresse s’enquérir de toi. Assez musé comme ça.»

Sam se pressa alors tout de bon, et reparut bientôt, chevauchant d’un air superbe, et se dirigeant vers la maison avec Jerry et Bill en plein galop. Sans rien rabattre de leur fougue, il sauta légèrement de côté, leur fit raser, comme un tourbillon, le bord du montoir, et les arrêta net devant. Le poulain de Haley, bête jeune et ombrageuse, rua, se cabra, secouant violemment son licol.

«Ho! ho! nous sommes chatouilleux, dit Sam, et un éclair de malice illumina son noir visage; – la, la! je vous vas soigner.»

Un large hêtre ombrageait l’endroit, et jonchait le sol de ses petits fruits triangulaires. Sam en prit un entre ses doigts, et s’approcha du poulain, qu’il caressa et flatta doucement, comme pour le calmer. Se donnant l’air de redresser la selle, il la souleva, et glissa dessous avec adresse la petite faine aux coins aigus, de façon à ce que le moindre poids qui appuierait dessus irritât outre mesure la sensibilité nerveuse du poney, sans laisser sur son dos la plus légère marque.

«Là! moi soigner li,» dit Sam, roulant ses prunelles et s’accordant à lui-même une grimace d’approbation.

En ce moment, madame Shelby, se montrant au balcon, lui fit signe d’approcher. Aussi déterminé à bien faire sa cour qu’aucun solliciteur d’emplois vacants à Washington ou à Saint-James, Sam s’avança aussitôt.

«Vous avez bien tardé, Sam, pourquoi cela? j’avais chargé Andy de vous presser.

– Le bon Dieu bénisse maîtresse! Les chevaux se laissent pas attraper à la minute; eux gambader là-bas, là-bas, à travers les grands herbages du sud, et Dieu sait où!

– Combien de fois vous ai-je répété, Sam, – de ne pas dire: «Dieu vous bénisse! Dieu sait!» et autres choses semblables! c’est mal.

– Le bon Dieu bénisse mon âme! Je l’oublie pas, maîtresse, moi le dire jamais, jamais.

– Mais, Sam, vous venez de le redire encore.

– Moi! oh Seigneur Dieu! non, j’ai pas dit! – le dirai jamais plus.

– Faites-y attention, désormais.

– Maîtresse, laissez à Sam seulement le temps de souffler, et il repart du pied droit. Tout attention, à présent.

– Eh bien, Sam, c’est vous qui accompagnerez M. Haley pour lui enseigner la route et lui venir en aide. Ayez grand soin des chevaux, Sam. Vous savez que Jerry boitait un peu la semaine passée; ne poussez pas trop vos bêtes.»

Ces derniers mots, dits à voix basse, furent énergiquement accentués.

«Laissez faire à l’innocent, au nèg’, maîtresse, répliqua Sam avec un roulement d’yeux des plus expressifs, Li bon Dieu sait… Holà, moi pas dire!» et il ravala son souffle avec une grimace d’appréhension tellement drôle, qu’en dépit d’elle-même madame Shelby se mit à rire. «Oui, oui, maîtresse, Sam aura l’œil aux chevaux.

– Maintenant, à nous deux, Andy, poursuivit Sam, revenu sous le hêtre à son quartier d’observation. Vois-tu, moi, pas surpris si le poney au massa fait des frasques quand le massa montera dessus. Tu sais, Andy, le poulain aura des caprices!» et Sam allongea dans les côtes de son camarade une poussée significative.

«Eh, oh! répliqua Andy, d’un air de parfaite compréhension.

– Oui-dà! vois-tu, Andy, maîtresse veut gagner du temps. Pas besoin de mettre ses lunettes pour voir ça. Moi, j’ai déjà travaillé un brin pour elle. Attention, Andy! les chevaux lâchés, eux cabrioler de çà, de là, par prés, par bois, et moi, le garantir, massa pas partir en hâte.»

Andy ricana.

«Attention, Andy, attention! Si (possib’, vois-tu), si le poney à massa Haley s’avise de regimber et détale, – une supposition, Andy, – nous lâcher les deux autres chevaux pour courir à l’ aide ; oh! oui, bien aider massa !» et Sam et Andy, chacun se renversant la tête sur l’épaule, faisant claquer leurs doigts et gambader leurs jambes, se livrèrent, avec d’inexprimables délices, à des rires étouffés.

Quelque peu adouci par une tasse du meilleur café, maître Haley fit alors son apparition sous la véranda. Il arrivait souriant, causant, presque de bonne humeur. Sam et Andy décrochèrent quelques lambeaux de feuilles de palmier tressées, qui d’habitude leur servaient de chapeau, et coururent se planter de piquet, proche l’étrier, tout prêts à «aider massa!»

Ingénieusement dépouillée de tout ce qui pouvait faire illusion en fait de bords, la feuille de Sam s’écartait en éventail avec roideur, rappelant assez, dans sa désinvolture effrontée, la coiffure d’un chef sauvage. Au contraire, la palme d’Andy, étant dépourvue de fond, et n’ayant que le tour, il se la ficha sur la tête d’un air radieux. «Qui donc, semblait-il dire, s’avise de supposer que je n’ai point de chapeau?»

«Alerte, enfants! en route, dit Haley, et sans retard!

– Pas une minute, massa,» dit Sam qui présentait les rênes et tenait l’étrier, tandis qu’Andy détachait les deux autres chevaux.

À peine Haley touchait la selle que le fougueux animal bondit de terre, et, d’un soudain écart, jeta son maître à quelques pas de là sur le gazon sec et uni. Sam, avec de furibondes exclamations, sauta sur la bride, et réussit seulement à darder les rayons de sa coiffure dans les yeux du cheval, ce qui contribua si peu à le pacifier que, renversant le nègre, il se cabra, renifla deux ou trois fois d’une façon méprisante, lança vigoureusement ses quatre fers en l’air, et descendit la pelouse au galop, suivi de Jerry et de Bill, qu’Andy, fidèle aux injonctions reçues, n’avait pas manqué de lâcher, les expédiant avec force imprécations. Il s’ensuivit une scène de tumulte: Sam et Andy couraient de ça, de là, en vociférant, les chiens aboyaient dans toutes les directions, et Mike, Moïse, Mandy, Fanny, tous les petits moricauds et moricaudes de l’habitation, bondissaient, trottinaient, appelaient, frappaient des mains, hurlaient avec le plus pernicieux empressement et le plus infatigable zèle.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La Case De L’oncle Tom»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Case De L’oncle Tom» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La Case De L’oncle Tom»

Обсуждение, отзывы о книге «La Case De L’oncle Tom» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x