Harriet Stowe - La Case De L’oncle Tom

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Au XIXe siècle, dans le Kentucky, état sudiste, Mr Shelby, riche planteur, et son épouse, Emily, traitent leurs esclaves avec bonté. Mais le couple craint de perdre la plantation pour cause de dettes et décide alors de vendre deux de leurs esclaves: Oncle Tom, un homme d'âge moyen ayant une épouse et des enfants, et Harry, le fils d'Eliza, servante d'Emily. Cette idée répugne à Emily qui avait promis à sa servante que son fils ne serait jamais vendu, et le fils d'Emily, George Shelby, ne souhaite pas voir partir Tom qu'il considère comme un ami et un mentor. Lorsque Eliza surprend Mr. and Mrs. Shelby en train de discuter de la vente prochaine de Tom et Harry, elle décide de s'enfuir avec son fils. Pendant ce temps, Oncle Tom est vendu et embarque sur un bateau qui s'apprête à descendre le Mississippi. A bord, Tom rencontre une jeune fille blanche nommée Eva et se lie d'amitié avec elle. Lorsque Eva tombe à l'eau, Tom la sauve. En reconnaissance, le père d'Eva, Augustine St. Clare, achète Tom et l'emmène chez lui à La Nouvelle Orléans, où Tom et Eva se rapprochent l'un de l'autre grâce à la profonde foi chrétienne qu'ils partagent…

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– Parce que l’on m’en offrait davantage, voilà le pourquoi. Il ne tient qu’à vous que j’en choisisse un autre, car le drôle mettait l’enchère sur Éliza.

– Le misérable! s’écria madame Shelby avec véhémence.

– J’ai refusé de l’écouter, uniquement à votre considération, Émilie, et tout au moins pourriez-vous m’en tenir compte.

– Mon cher, dit madame Shelby en se recueillant, pardonnez-moi. Je vais trop loin. Mais j’étais si peu préparée, je m’y attendais si peu! Laissez-moi de grâce intercéder pour ces pauvres créatures. S’il est noir, Tom n’en est pas moins loyal, moins fidèle; c’est un noble cœur. Je crois, monsieur Shelby, que s’il lui fallait donner sa vie pour vous il n’hésiterait pas.

– Je le sais… j’en suis sûr. Mais à quoi bon tout cela? je n’en puis mais, vous dis-je.

– Que ne faisons-nous quelques sacrifices d’argent? je supporterai de bien bon cœur ma part de gêne. Ô monsieur Shelby, c’est de toute mon âme que je me suis efforcée de remplir mes devoirs de chrétienne envers ces pauvres gens si simples, si dépendants. Il y a de longues années que je m’y intéresse, que je les instruis, que je veille sur eux, que je partage et leurs petits soucis, et leurs naïves joies. Comment oser, désormais, paraître au milieu d’eux, si, pour l’amour d’un misérable lucre, nous allions vendre un serviteur sûr et dévoué, enlevant d’un seul coup à ce pauvre Tom tout ce que nous lui avions appris à estimer, à aimer? Moi, qui leur enseignais les devoirs de famille, du père envers l’enfant, du mari envers la femme, comment supporterai-je l’aveu public, que ni droits, ni liens, ni relations, rien n’est sacré pour nous dès qu’il s’agit d’argent? Moi qui ai tant causé avec Éliza de son enfant, de ses obligations, comme mère chrétienne, à une constante surveillance, à de tendres prières, à une éducation pieuse! Qu’aurai-je à lui dire à présent, si vous le lui arrachez pour le livrer, corps et âme, à un homme sans principes, un mécréant; et cela pour quelques dollars! Je lui répétais qu’une âme vaut plus que tous les trésors de l’univers, comment me croira-t-elle si elle nous voit tourner ainsi, et vendre son enfant? La vendre! qui sait? pour la ruine certaine peut-être de l’âme et du corps!

– Je suis fâché que vous le preniez si fort à cœur, Émilie; désolé, sur ma parole. Sans les partager dans toute leur étendue, je respecte vos sentiments; mais c’est peine perdue, je vous le jure; je n’y puis rien. Il faut lâcher le mot que j’aurais voulu vous épargner, Émilie: je n’ai pas le choix. Il me faut vendre ceux-là ou tout perdre: eux ou tous. Haley a mis la main sur une hypothèque qui, si je ne la purge sans retard, emportera tout avec elle. J’ai ramassé de tous les côtés, cherché, grappillé, emprunté; hors mendier, j’ai tout fait. Le prix de ces deux-là a pu seul établir la balance; force a été de se résoudre. Haley, engoué de l’enfant, est convenu de régler ainsi et seulement ainsi. J’étais dans ses griffes, il m’a fallu céder. Si émue pour ces deux-là, aimeriez-vous mieux les voir vendre tous

Madame Shelby restait foudroyée. Retournant enfin s’asseoir à sa toilette, elle se cacha le visage dans ses mains, et poussa un gémissement.

«C’est la malédiction de Dieu sur l’esclavage! Amère, amère fatalité! Malédiction sur le maître! malédiction sur l’esclave! J’étais folle de prétendre tirer quelque bien de cette source de maux! C’est péché de garder un esclave sous des lois telles que les nôtres; je l’ai toujours senti; je le pensais toute jeune fille, – je le pense encore plus, certes, depuis que j’ai fait choix d’une Église. Mais j’espérais dorer la chaîne: je voulais, à force de bonté, de soins, d’instruction, rendre la condition des miens préférable à la liberté: folle que j’étais!

– Eh mais, ma femme, vous vous rangez tout à fait parmi les abolitionnistes!

– Les abolitionnistes! ah! s’ils savaient tout ce que je sais, c’est alors qu’ils parleraient! Nous n’avons rien à apprendre d’eux. Vous savez si jamais j’approuvai l’esclavage, si jamais, de ma volonté, j’ai possédé un esclave!

– À merveille! accordez-vous un peu avec nos sages et pieux ministres, dit M. Shelby; vous souvient-il du sermon de dimanche dernier?

– Je me soucie peu de pareils sermons. M. B… fera mieux de prêcher ailleurs que dans notre église. Les ministres ne peuvent peut-être, pas plus que nous, empêcher le mal ou le guérir; mais, le justifier! Oh, c’est outrager le bon sens! Je sais d’ailleurs qu’au fond vous ne faites pas plus de cas que moi de ce sermon.

– S’il le faut avouer, messieurs nos ministres avancent parfois ce que nous autres, pauvres pécheurs, oserions à peine soutenir. Force est bien à un homme du monde de fermer les yeux sur nombre de choses, et de se faire à ce qu’il ne peut approuver. Mais lorsque les femmes et les pasteurs nous dépassent, et se prononcent si carrément en matière de moralité et de modestie, cela, de fait, me va peu. À présent, du moins, ma chère, je le présume, vous cédez à la nécessité, et convenez que, vu les circonstances, j’ai agi pour le mieux.

– Oui, oh oui! dit rapidement madame Shelby tout en maniant sa montre d’un air absorbé. – Je n’ai pas de bijoux de prix, ajouta-t-elle, réfléchissant; mais cette montre en or vaut quelque chose; elle a coûté fort cher; si je pouvais seulement sauver l’enfant d’Éliza! J’y sacrifierais tout ce que je possède.

– Je suis peiné, désespéré, en vérité, dit M. Shelby, que vous vous en affligiez si fort; mais c’est à pure perte; les contrats de vente sont signés et aux mains de Haley. Il vous faut être contente que ce ne soit pas pire. Cet homme nous avait en son pouvoir. Il ne tenait qu’à lui de nous ruiner complètement, et nous en voilà quittes. Si vous le connaissiez comme moi, vous penseriez que nous l’échappons belle!

– Est-il donc si dur?

– Pas précisément cruel; mais c’est un homme de cuir; – marchand dans l’âme, qui ne connaît que le profit; – froid, déterminé, implacable comme la mort et le tombeau. Il vendrait sa propre mère à vingt pour cent de bénéfice, et cela sans vouloir de mal à la pauvre vieille.

– Et c’est ce misérable qui est le maître de ce bon et fidèle Tom! le maître de l’enfant d’Éliza!

– Brisons là-dessus, ma chère. La chose m’est rude; je déteste d’y revenir. Haley, qui mène rondement les affaires, prend possession dès demain; aussi, mon cheval sera-t-il prêt, et je pars à la pointe du jour. Je ne puis voir Tom, non, je ne le puis. Pour vous, ce qu’il y aura de mieux, c’est de faire atteler de bonne heure, et d’emmener Éliza, n’importe où. Il vaut mieux que tout se passe hors de vue.

– Non, non, dit madame Shelby, je ne serai ni agent ni complice de l’acte. Pauvre Tom, Dieu l’assiste! Je l’irai voir en sa détresse; et, quoi qu’il m’en puisse coûter, ils sauront que leur maîtresse souffre pour eux et avec eux. Quant à Éliza! je n’ose y penser. Le Seigneur nous pardonne! qu’avons-nous fait pour en arriver là!»

Cependant, sans que monsieur et madame Shelby le pussent soupçonner, un tiers les écoutait. Le cabinet qui communiquait avec leur chambre ouvrait sur un corridor; Éliza, bourrelée d’inquiétudes, renvoyée pour la nuit par sa maîtresse, avait eu l’idée soudaine de se glisser dans ce réduit; et, l’oreille collée à la fente de la porte, elle n’avait pas perdu un mot de la conversation.

Quand les voix moururent dans le silence, elle se releva et se coula dehors. Pâle, frissonnante, les traits contractés, les lèvres serrées, ce n’était plus la douce et timide créature qu’elle avait été jusque-là. Avec précaution elle enfila le passage, s’arrêta une seconde à la porte de sa maîtresse, levant les mains au ciel, muette invocation! puis se détournant, elle se faufila dans sa chambre. C’était une petite pièce tranquille et propre sur le même palier que l’appartement des maîtres. Que de fois elle s’était assise devant cette petite fenêtre au soleil! c’était là qu’elle chantait en cousant. Sur ces étroites tablettes garnies de quelques livres, s’étalaient de chères babioles, dons de jours de naissance et de fêtes; dans l’armoire, dans les tiroirs, se rangeait sa modeste toilette. Bref, c’était son logis à elle, où longtemps elle avait été heureuse. Mais là, sur ce lit, dormait son fils; de longues boucles soyeuses encadraient l’innocent visage, sa bouche rosée demeurait entr’ouverte, ses petites mains potelées reposaient négligemment sur la couverture, et un radieux sourire éclairait tous ses traits.

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