Harriet Stowe - La Case De L’oncle Tom

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La Case De L’oncle Tom: краткое содержание, описание и аннотация

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Au XIXe siècle, dans le Kentucky, état sudiste, Mr Shelby, riche planteur, et son épouse, Emily, traitent leurs esclaves avec bonté. Mais le couple craint de perdre la plantation pour cause de dettes et décide alors de vendre deux de leurs esclaves: Oncle Tom, un homme d'âge moyen ayant une épouse et des enfants, et Harry, le fils d'Eliza, servante d'Emily. Cette idée répugne à Emily qui avait promis à sa servante que son fils ne serait jamais vendu, et le fils d'Emily, George Shelby, ne souhaite pas voir partir Tom qu'il considère comme un ami et un mentor. Lorsque Eliza surprend Mr. and Mrs. Shelby en train de discuter de la vente prochaine de Tom et Harry, elle décide de s'enfuir avec son fils. Pendant ce temps, Oncle Tom est vendu et embarque sur un bateau qui s'apprête à descendre le Mississippi. A bord, Tom rencontre une jeune fille blanche nommée Eva et se lie d'amitié avec elle. Lorsque Eva tombe à l'eau, Tom la sauve. En reconnaissance, le père d'Eva, Augustine St. Clare, achète Tom et l'emmène chez lui à La Nouvelle Orléans, où Tom et Eva se rapprochent l'un de l'autre grâce à la profonde foi chrétienne qu'ils partagent…

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«Henri, mon garçon, comment t’y es-tu pris pour faire cette addition?» demande Georges posant sa main sur la tête de son fils.

Ce n’est plus l’enfant aux longues boucles soyeuses; mais il a conservé les yeux brillants, les cils épais et longs, le front haut et hardi qui se colore d’orgueil comme il répond: «Je l’ai faite tout seul, papa, tout seul: personne ne m’a aidé.

– C’est bien, mon garçon; appuie-toi sur toi-même, mon fils, tu as pour cela meilleure chance que ne l’avait ton pauvre père.»

En ce moment on frappe à la porte; Éliza va ouvrir. À son cri de joie: «Quoi, c’est vous!» son mari s’est levé, et le bon pasteur d’Amherstberg est accueilli. Deux dames l’accompagnent, Éliza les engage à s’asseoir.

S’il faut tout dire, le bon missionnaire avait fait son petit programme à l’avance. Toute l’affaire devait se dérouler d’elle-même progressivement; et, en route, il avait bien prémuni ses compagnes contre une découverte trop soudaine.

Quelle fut donc la consternation du brave homme lorsque, juste au moment où, après avoir, d’un geste, indiqué aux deux dames leurs sièges, il tirait son mouchoir, afin de préluder au discours avec la gravité voulue, soudain madame de Thoux renverse tous ses plans, et jetant ses deux bras autour du cou de Georges; «Ô Georges! s’écrie-t-elle, ne me reconnais-tu pas? Je suis ta sœur Émilie!»

Cassy, demeurée assise avec plus de tenue et de calme, se préparait à jouer de son mieux son personnage, lorsque la petite Éliza lui apparut sous les traits, la taille, toute l’apparence de sa fille si longtemps perdue et pleurée, et secouant sur sa petite tête ronde les mêmes boucles flottantes. La petite espiègle épiait la figure de la dame avec de grands yeux curieux. Cassy n’y tint pas, elle la saisit, l’enleva et la pressa contre sa poitrine en criant, ce qui, dans l’émotion du moment, lui semblait réel: «Ma chérie, je suis ta mère!»

C’était en vérité chose difficile que de remettre tout en ordre et de tranquilliser chacun. Ce ne fut pas sans peine que le digne pasteur y arriva. Enfin, il put débiter le discours qui devait ouvrir la séance, et réussit de façon à satisfaire tout orateur ancien ou moderne, car l’auditoire entier fondit en larmes.

Tous s’agenouillèrent, et l’excellent homme prononça la prière pour tous. – Il est des sentiments si agités, si tumultueux qu’ils ne peuvent trouver de repos qu’en s’épanchant au sein de l’Éternel, source de tout amour. – En se relevant, frère, sœur, mère et fille si inopinément retrouvés, s’embrassèrent avec des élans de reconnaissance pour ce Dieu qui, au travers de tant de souffrances, de tant de périls, et par de si obscures voies, les réunissait enfin.

Les notes recueillies par un missionnaire du Canada abondent en histoires plus merveilleuses que les fictions les plus romanesques. En peut-il être autrement sous un état de choses qui lance les familles dans toutes les directions, comme un vent d’orage disperse les feuilles d’automne? Semblable aux rives éternelles, ce pays de refuge réunit souvent, dans une commune allégresse, ceux qui, durant de longues années, se sont pleurés l’un l’autre, se croyant à jamais perdus. Rien de plus touchant que l’ardeur inquiète avec laquelle on accueille chaque arrivant qui peut apporter quelques nouvelles de mères, de sœurs, d’enfants, de femmes perdus encore dans les sombres limbes de l’esclavage.

Il se fait des actes d’héroïsme au-dessus de toutes les fictions romanesques, lorsque, défiant les tortures et bravant la mort, le fugitif, sauvé une première fois, retourne volontairement s’exposer à tous les périls de ces lieux de ténèbres, pour en arracher une mère, une sœur, une épouse!

Un jeune homme, dont un missionnaire nous racontait l’histoire, deux fois repris, déchiré de honteux coups de fouet pour son héroïsme, s’est échappé de nouveau, et, dans une lettre que nous entendions lire, parle de retourner à tout risque pour tenter de délivrer sa sœur. Cet homme est-il, à votre avis, un criminel ou un héros? Pour sauver votre sœur n’en feriez-vous pas autant? et le pouvez-vous blâmer?

Revenons aux amis que nous avons laissés essuyant leurs larmes et cherchant à reprendre haleine au milieu des transports d’une joie trop vive et trop inattendue. Les voilà réunis autour d’un riant couvert, et devenus vraiment sociables et de bonne compagnie. Cassy seulement, la petite Éliza sur ses genoux, ne se peut modérer et la serre souvent avec transport. La petite espiègle étonnée la regarde, et ne comprend pas que la dame refuse de se laisser étouffer à force de gâteaux, que l’enfant persiste à lui fourrer dans la bouche! et lorsque Cassy affirme avoir enfin trouvé ce qu’elle aime mieux que tous les gâteaux et bonbons, la petite fixe sur elle de grands yeux tout surpris.

Deux ou trois jours ont rendu Cassy méconnaissable. Son expression de farouche désespoir a fait place à l’air d’une douce et tendre confiance; elle semble se fondre tout doucement dans la famille et s’empare des enfants comme d’un bien longtemps convoité. Son affection déborde sur la petite, plus que sur sa propre fille. Dans l’enfant, elle voit l’image ni parfaite de celle qu’elle avait perdue. La petite créature, entre sa grand’mère et sa mère, est comme une chaîne fleurie, un lien de sympathie et d’affection. La ferme et solide piété d’Éliza, que la lecture constante de la sainte parole a nourrie, la rend un excellent guide pour l’esprit inquiet et fatigué de sa pauvre mère, et bientôt, soumise à tant de salutaires influences, Cassy devient une pieuse et tendre chrétienne.

Il s’était à peine passé deux jours, que madame de Thoux, mettant son frère au fait de ses affaires personnelles, offrait de partager avec la famille de Georges la fortune considérable et indépendante que lui avait laissée son mari.

«Oh! chère Émilie, lui répondit son frère, donne-moi ce que j’ai toujours désiré par-dessus tout, une bonne et complète éducation, et je me charge du reste.»

Après mûre délibération, il fut décidé que la famille tout entière se rendrait en France. Ils partirent, emmenant avec eux Emmeline. Celle-ci ayant, dans la traversée, gagné le cœur du second du navire, devint sa femme peu après leur arrivée au Havre.

Georges suivit quatre ans à Paris les cours de l’université avec un zèle assidu. Il prit des maîtres, et son éducation se compléta de façon à faire de lui un homme tout à fait supérieur. Les troubles politiques survenus en France à cette époque décidèrent le retour de la famille en Amérique. Ce que l’instruction et la fréquentation des hommes lettrés apportèrent de maturité dans les sentiments et les vues de Georges se fera mieux comprendre par les fragments d’une lettre qu’il écrivit à cette époque à un de ses amis:

«Je me sens fort combattu quant à mes plans d’avenir. Il est vrai que je puis, comme vous m’y engagez, faire partie de la société des blancs de ce pays. Le mélange de couleur, chez moi à peine perceptible, disparaît tout à fait pour ma femme et mes enfants. Il ne tient donc qu’à moi de me faire passer pour un blanc; mais, à vous parler vrai, je ne le souhaite point.

«Mes sympathies ne sont pas pour la race de mon père. Qu’étais-je pour lui? Ce qu’est un beau chien, un beau cheval, peut-être. Pour ma pauvre chère mère, j’étais un fils, et sa race est la mienne. Jamais je ne l’ai revue depuis la cruelle vente qui nous sépara: elle est morte sans m’embrasser; mais je sais, je le sais par mon propre cœur, jusqu’au bout elle m’a chèrement aimé. Quand je songe à ce qu’elle a souffert, aux angoisses de mon enfance et de ma première jeunesse, au désespoir, aux luttes de mon héroïque femme, de ma sœur vendue dans un marché d’esclaves à la Nouvelle-Orléans, – sans manquer de charité chrétienne, je l’espère, je puis dire que je ne souhaite nullement passer pour être Américain, et que je n’adopte point l’Amérique pour patrie.

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