Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Les assistants connaissaient tous l’histoire de Vinicius et de Lygie et comprenaient de quoi il retournait. Ils se turent, curieux de l’issue du conflit.

– Elle est en prison par erreur, parce que tu ignores le droit des gens, et au mépris de la volonté de César, – articula nettement Pétrone. – Tu es un homme naïf, Tigellin, mais en dépit de ta naïveté, tu n’affirmeras point que c’est elle qui a incendié Rome: si même tu l’affirmais, César ne te croirait pas.

Mais Néron était déjà revenu de son embarras, et il se mit à cligner ses yeux de myope avec une expression méchante.

– Pétrone a raison, – dit-il.

Tigellin le regarda étonné.

– Pétrone a raison, – répéta Néron. – Demain, les portes de la prison lui seront ouvertes, et, quant au festin d’hyménée, nous en recauserons après-demain, à l’amphithéâtre.

«J’ai encore perdu», songea Pétrone.

Et rentré chez lui, il était tellement convaincu que la fin de Lygie était venue que, le lendemain, il envoya au surveillant du spoliaire un affranchi dévoué, avec mission de traiter du prix du cadavre qu’il voulait, après le supplice, faire remettre à Vinicius.

Chapitre LXVI.

Au temps de Néron étaient très en honneur, bien que rares, les représentations du soir dans les cirques et les amphithéâtres. Les augustans les prisaient, parce qu’elles étaient presque toujours suivies de festins et d’orgies qui se prolongeaient jusqu’au matin. Quoique le peuple fût déjà rassasié de sang, la nouvelle que la fin des jeux était proche et que les derniers chrétiens allaient mourir dans le spectacle du soir amena sur les gradins une foule considérable. Les augustans vinrent tous, avec l’intuition que César était résolu à s’offrir le spectacle de la douleur de Vinicius. Tigellin avait gardé le silence quant au genre de supplice réservé à la fiancée du jeune tribun; et ce mystère ne faisait qu’aviver la curiosité générale. Ceux qui, jadis, avaient vu Lygie chez les Plautius, ne tarissaient pas d’éloges sur sa beauté. Les autres s’inquiétaient principalement de savoir si elle paraîtrait sur l’arène; car ceux qui, chez Nerva, avaient entendu la réponse de Néron à Pétrone, la commentaient chacun à sa manière. D’aucuns allaient jusqu’à supposer que Néron rendrait, peut-être même qu’il avait déjà rendu, la vierge à son fiancé; on se souvenait qu’étant un otage, cette qualité lui donnait le droit d’adorer telles divinités qu’il lui plaisait et que le droit des gens ne permettait point de la punir de ce chef.

L’incertitude, l’attente, la curiosité, tenaient tous les spectateurs en éveil. César était venu plus tôt que de coutume, et son arrivée avait provoqué des chuchotements redoublés, comme s’il allait se passer quelque chose d’extraordinaire. De plus, outre Tigellin et Vatinius, Néron s’était fait accompagner de Cassius, un centurion d’une carrure gigantesque, d’une force herculéenne, qu’il amenait au cirque seulement quand il voulait avoir auprès de lui un défenseur. Il s’en faisait escorter également quand la fantaisie lui prenait de faire quelque expédition nocturne à travers Suburre, ou quand il organisait une de ces distractions appelées saltatio , où l’on faisait sauter, dans un manteau de soldat, les jeunes filles rencontrées. On remarqua également que, dans l’amphithéâtre même, on avait pris certaines mesures de précaution. La garde prétorienne avait été renforcée et placée sous les ordres, non d’un centurion, mais du tribun Subrius Flavius, connu pour son dévouement aveugle à Néron. On comprenait que, le cas échéant, César voulait être prémuni contre un coup de désespoir de Vinicius: et la curiosité s’en accrut.

Tous les regards étaient tournés, avec une attention soutenue, vers la place occupée par le malheureux fiancé. Lui était très pâle, et le front emperlé de sueur. Il doutait encore, comme beaucoup d’autres spectateurs, et demeurait profondément ému. Pétrone, ne sachant au juste ce qui se passerait, s’était contenté, au retour de chez Nerva, de lui demander s’il était prêt à tout et s’il assisterait au spectacle. Aux deux questions, Vinicius avait répondu oui. Mais un frisson l’avait secoué tout entier: il se doutait bien que Pétrone avait des raisons de l’interroger. Depuis quelque temps, il vivait d’une vie partielle: il s’était déjà plongé dans la mort, et consentait même à la mort de Lygie, la mort qui serait pour tous deux la délivrance et l’hymen. Mais il comprenait à présent que, d’une part, songer de loin aux derniers instants comme à une paix heureuse, et de l’autre aller contempler le martyre d’un être qui lui était plus cher que la vie, c’étaient là choses bien différentes. Toutes les douleurs passées se réveillaient en lui avec une nouvelle force; le désespoir naguère assoupi recommençait à hurler dans son âme. La volonté de sauver Lygie à tout prix s’était de nouveau emparée de lui. De grand matin, il avait tenté de pénétrer dans les cunicules pour savoir si elle s’y trouvait. Mais les prétoriens surveillaient toutes les issues, et ni ses prières, ni son or n’avaient pu fléchir même ceux des soldats qui le connaissaient. Il lui semblait que l’incertitude le tuerait avant même qu’il ne vît le spectacle. Au fond de son cœur palpitait encore un reste d’espoir: peut-être Lygie ne se trouvait-elle pas parmi les condamnées, peut-être toutes ses terreurs étaient-elles vaines. Par instants, il s’accrochait de toutes ses forces à cette idée. Il se disait que le Christ pourrait appeler Lygie à Lui de la prison et ne pas permettre qu’elle fût torturée sur l’arène. Naguère, il se soumettait en tout à sa volonté; mais à présent que, repoussé de la porte du cunicule, il était revenu prendre place dans l’amphithéâtre, et qu’il comprenait, aux regards curieux pesant sur lui, la possibilité des suppositions les plus effroyables, il L’implorait avec une véhémence passionnée, presque menaçante: «Tu as le pouvoir de la sauver, – répétait-il en serrant convulsivement les mains. – Tu en as le pouvoir!» Certes, jamais il ne s’était douté que cet instant de réalité pût être aussi atroce. Actuellement il ne se rendait pas compte de ce qui se passait en lui; cependant il sentait que s’il devait assister au supplice de Lygie, son amour pour le Christ se changerait en haine et sa foi en désespoir. Et la peur d’offenser ce Christ qu’il suppliait l’écrasait. Il ne demandait plus qu’elle vécût: il voulait seulement qu’elle mourût avant qu’on la traînât sur l’arène; et de l’abîme de sa douleur montait cette prière: «Ne me refuse pas cela, rien que cela, et je t’aimerai mille fois plus que je ne t’ai aimé jusqu’ici.»

Enfin, ses pensées se déchaînèrent comme les flots soulevés par la rafale. Il se sentit altéré de vengeance et de sang. Une tentation folle le prenait de se ruer sur Néron et de l’étrangler devant toute l’assistance. En même temps, il comprenait que ce seul désir était une nouvelle offense au Christ et une violation de ses commandements. Par instants, des lueurs d’espoir traversaient son cerveau: toutes ces choses devant lesquelles tremblait son âme seraient encore détournées par une main toute-puissante et miséricordieuse. Mais cet espoir s’éteignit aussitôt dans une affliction sans bornes: Celui qui, d’un seul mot, eût pu faire s’effondrer le cirque et sauver Lygie, l’avait abandonnée, bien qu’elle l’adorât de toutes les forces de son âme pure. Et il songeait que maintenant elle était là, dans ce cunicule obscur, proie sans défense à la bestialité des gardiens, que peut-être elle n’avait plus qu’un souffle, tandis que lui-même, morne et impuissant, attendait dans cet atroce amphithéâtre, sans même savoir quel supplice on avait inventé pour elle, et ce qu’il allait voir dans un instant. Enfin, tel un homme qui, roulant dans un précipice, se cramponne à toutes les aspérités, Vinicius se cramponna à la pensée que, par la foi seule, il pouvait encore la sauver. C’était le seul moyen qui restât! Et Pierre n’avait-il pas dit que la foi pouvait transporter des montagnes?

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