Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome I

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Sur fond de guerres sanglantes, de Saint Barthélémy ainsi que de la lutte entre Catherine de Médicis et Henri de Navarre, la première épouse de ce dernier, Marguerite de Valois, appelée la reine Margot, entretient des intrigues amoureuses notoires et violentes… Roman historique qui reste avant tout un roman, ce livre nous fait sentir l'atmosphère de cette époque et appréhender l'histoire de notre pays!

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Ich verstehe nicht , répéta le concierge.

– Mon épée…, reprit La Mole.

Ich verstehe nicht , répéta le concierge.

– … que j’ai laissée… Mon épée, que j’ai laissée…

Ich verstehe nicht…

… dans cette maison, où j’ai passé la nuit.

Gehe zum Teufel… Et il lui referma la porte au nez.

– Mordieu! dit La Mole, si j’avais cette épée que je réclame, je la passerais bien volontiers à travers le corps de ce drôle-là. Mais je ne l’ai point, et ce sera pour un autre jour.

Sur quoi La Mole continua son chemin jusqu’à la rue du Roi-de-Sicile, prit à droite, fit cinquante pas à peu près, prit à droite encore et se trouva rue Tizon, petite rue parallèle à la rue Cloche-Percée, et en tout point semblable. Il y eut plus: à peine eut-il fait trente pas, qu’il retrouva la petite porte à clous larges, à auvent et à meurtrières, les deux degrés et le mur. On eût dit que la rue Cloche-Percée s’était retournée pour le voir passer.

La Mole réfléchit alors qu’il avait bien pu prendre sa droite pour sa gauche, et il alla frapper à cette porte pour y faire la même réclamation qu’il avait faite à l’autre. Mais cette fois il eut beau frapper, on n’ouvrit même pas.

La Mole fit et refit deux ou trois fois le même tour qu’il venait de faire, ce qui l’amena à cette idée, toute naturelle, que la maison avait deux entrées, l’une sur la rue ClochePercée et l’autre sur la rue Tizon.

Mais ce raisonnement, si logique qu’il fût, ne lui rendait pas son épée, et ne lui apprenait pas où était son ami.

Il eut un instant l’idée d’acheter une autre épée et d’éventrer le misérable portier qui s’obstinait à ne parler qu’allemand; mais il pensa que si ce portier était à Marguerite et que si Marguerite l’avait choisi ainsi, c’est qu’elle avait ses raisons pour cela, et qu’il lui serait peut-être désagréable d’en être privée.

Or, La Mole, pour rien au monde, n’eût voulu faire une chose désagréable à Marguerite.

De peur de céder à la tentation, il reprit donc vers les deux heures de l’après midi le chemin du Louvre.

Comme son appartement n’était point occupé cette fois, il put rentrer chez lui. La chose était assez urgente relativement au pourpoint, qui, comme lui avait fait observer la reine, était considérablement détérioré.

Il s’avança donc incontinent vers son lit pour substituer le beau pourpoint gris perle à celui-là. Mais, à son grand étonnement, la première chose qu’il aperçut près du pourpoint gris perle fut cette fameuse épée qu’il avait laissée rue Cloche-Percée.

La Mole la prit, la tourna et la retourna: c’était bien elle.

– Ah! ah! fit-il, est-ce qu’il y aurait quelque magie là-dessous? Puis avec un soupir: Ah! si le pauvre Coconnas se pouvait retrouver comme mon épée!

Deux ou trois heures après que La Mole avait cessé sa ronde circulaire autour de la petite maison double, la porte de la rue Tizon s’ouvrit. Il était cinq heures du soir à peu près, et par conséquent nuit fermée.

Une femme enveloppée dans un long manteau garni de fourrures, accompagnée d’une suivante, sortit par cette porte que lui tenait ouverte une duègne d’une quarantaine d’années, se glissa rapidement jusqu’à la rue du Roi-de-Sicile, frappa à une petite porte de la rue d’Argenson qui s’ouvrit devant elle, sortit par la grande porte du même hôtel qui donnait Vieille-rue-du-Temple, alla gagner une petite poterne de l’hôtel de Guise, l’ouvrit avec une clef qu’elle avait dans sa poche, et disparut.

Une demi-heure après, un jeune homme, les yeux bandés, sortait par la même porte de la même petite maison, guidé par une femme qui le conduisait au coin de la rue Geoffroy-Lasnier et de la Mortellerie. Là, elle l’invita à compter jusqu’à cinquante et à ôter son bandeau.

Le jeune homme accomplit scrupuleusement la recommandation, et au chiffre convenu ôta le mouchoir qui lui couvrait les yeux.

– Mordi! s’écria-t-il en regardant tout autour de lui; si je sais où je suis, je veux être pendu! Six heures! s’écria-t-il en entendant sonner l’horloge de Notre-Dame. Et ce pauvre La Mole, que peut-il être devenu? Courons au Louvre, peut-être là en saura-t-on des nouvelles.

Et ce disant, Coconnas descendit tout courant la rue de la Mortellerie et arriva aux portes du Louvre en moins de temps qu’il n’en eût fallu à un cheval ordinaire; il bouscula et démolit sur son passage cette haie mobile de braves bourgeois qui se promenaient paisiblement autour des boutiques de la place Baudoyer, et entra dans le palais.

Là il interrogea suisse et sentinelle. Le suisse croyait bien avoir vu entrer M. de La Mole le matin, mais il ne l’avait pas vu sortir. La sentinelle n’était là que depuis une heure et demie et n’avait rien vu.

Il monta tout courant à la chambre et en ouvrit la porte précipitamment; mais il ne trouva dans la chambre que le pourpoint de La Mole tout lacéré, ce qui redoubla encore ses inquiétudes.

Alors il songea à La Hurière et courut chez le digne hôtelier de la Belle-Étoile. La Hurière avait vu La Mole; La Mole avait déjeuné chez La Hurière. Coconnas fut donc entièrement rassuré, et, comme il avait grand faim, il demanda à souper à son tour.

Coconnas était dans les deux dispositions nécessaires pour bien souper: il avait l’esprit rassuré et l’estomac vide; il soupa donc si bien que son repas le conduisit jusqu’à huit heures. Alors, réconforté par deux bouteilles d’un petit vin d’Anjou qu’il aimait fort et qu’il venait de sabler avec une sensualité qui se trahissait par des clignements d’yeux et des clappements de langue réitérés, il se remit à la recherche de La Mole, accompagnant cette nouvelle exploration à travers la foule de coups de pied et de coups de poing proportionnés à l’accroissement d’amitié que lui avait inspiré le bien-être qui suit toujours un bon repas.

Cela dura une heure; pendant une heure Coconnas parcourut toutes les rues avoisinant le quai de la Grève, le port au charbon, la rue Saint-Antoine et les rues Tizon et Cloche-Percée, où il pensait que son ami pouvait être revenu. Enfin, il comprit qu’il y avait un endroit par lequel il fallait qu’il passât, c’était le guichet du Louvre, et il résolut de l’aller attendre sous ce guichet jusqu’à sa rentrée.

Il n’était plus qu’à cent pas du Louvre, et remettait sur ses jambes une femme dont il avait déjà renversé le mari, place Saint-Germain-l’Auxerrois, lorsqu’à l’horizon il aperçut devant lui à la clarté douteuse d’un grand fanal dressé près du pont-levis du Louvre, le manteau de velours cerise et la plume blanche de son ami qui, déjà pareil à une ombre, disparaissait sous le guichet en rendant le salut à la sentinelle.

Le fameux manteau cerise avait fait tant d’effet de par le monde qu’il n’y avait pas à s’y tromper.

– Eh mordi! s’écria Coconnas; c’est bien lui, cette fois, et le voilà qui rentre. Eh! eh! La Mole, eh! notre ami. Peste! j’ai pourtant une bonne voix. Comment se fait-il donc qu’il ne m’ait pas entendu? Mais par bonheur j’ai aussi bonnes jambes que bonne voix, et je vais le rejoindre.

Dans cette espérance, Coconnas s’élança de toute la vigueur de ses jarrets, arriva en un instant au Louvre; mais quelque diligence qu’il eût faite, au moment où il mettait le pied dans la cour, le manteau rouge, qui paraissait fort pressé aussi, disparaissait sous le vestibule.

– Ohé! La Mole! s’écria Coconnas en reprenant sa course, attends-moi donc, c’est moi, Coconnas! Que diable as-tu donc à courir ainsi? Est-ce que tu te sauves, par hasard?

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