Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome I

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Sur fond de guerres sanglantes, de Saint Barthélémy ainsi que de la lutte entre Catherine de Médicis et Henri de Navarre, la première épouse de ce dernier, Marguerite de Valois, appelée la reine Margot, entretient des intrigues amoureuses notoires et violentes… Roman historique qui reste avant tout un roman, ce livre nous fait sentir l'atmosphère de cette époque et appréhender l'histoire de notre pays!

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– Est-ce vous, monsieur de la Mole?

– Eh! sans doute que c’est moi. Mais vous, qui êtes-vous? Pendant que La Mole exprimait son étonnement de trouver sa chambre habitée et essayait de découvrir quel en était le nouveau commensal, le duc d’Alençon se retournait vivement, une main sur le verrou, l’autre sur la serrure.

– Connaissez-vous M. de La Mole? demanda-t-il à de Mouy.

– Non, Monseigneur.

– Et lui, vous connaît-il?

– Je ne le crois pas.

– Alors, tout va bien; d’ailleurs, faites semblant de regarder par la fenêtre. de Mouy obéit sans répondre, car La Mole commençait à s’impatienter et frappait à tour de bras.

Le duc d’Alençon jeta un dernier regard vers de Mouy, et, voyant qu’il avait le dos tourné, il ouvrit.

– Monseigneur le duc! s’écria La Mole en reculant de surprise, oh! pardon, pardon, Monseigneur!

– Ce n’est rien, monsieur. J’ai eu besoin de votre chambre pour recevoir quelqu’un.

– Faites, Monseigneur, faites. Mais permettez, je vous en supplie, que je prenne mon manteau et mon chapeau, qui sont sur le lit; car j’ai perdu l’un et l’autre cette nuit sur le quai de la Grève, où j’ai été attaqué de nuit par des voleurs.

– En effet, monsieur, dit le prince en souriant et en passant lui-même à La Mole les objets demandés, vous voici assez mal accommodé; vous avez eu affaire à des gaillards fort entêtés, à ce qu’il paraît!

Et le duc passa lui-même à La Mole le manteau et le toquet. Le jeune homme salua et sortit pour changer de vêtement dans l’antichambre, ne s’inquiétant aucunement de ce que le duc faisait dans sa chambre; car c’était assez l’usage au Louvre que les logements des gentilshommes fussent, pour les princes auxquels ils étaient attachés, des hôtelleries qu’ils employaient à toutes sortes de réceptions.

de Mouy se rapprocha alors du duc, et tous deux écoutèrent pour savoir le moment où La Mole aurait fini et sortirait; mais lorsqu’il eut changé de costume, lui-même les tira d’embarras, car, s’approchant de la porte:

– Pardon, Monseigneur! dit-il; mais Votre Altesse n’a pas rencontré sur son chemin le comte de Coconnas?

– Non, monsieur le comte! et cependant il était de service ce matin.

– Alors on me l’aura assassiné, dit La Mole en se parlant à lui-même tout en s’éloignant.

Le duc écouta le bruit des pas qui allaient s’affaiblissant; puis ouvrant la porte et tirant de Mouy après lui:

– Regardez-le s’éloigner, dit-il, et tâchez d’imiter cette tournure inimitable.

– Je ferai de mon mieux, répondit de Mouy. Malheureusement je ne suis pas un damoiseau, mais un soldat.

– En tout cas, je vous attends avant minuit dans ce corridor. Si la chambre de mes gentilshommes est libre, je vous y recevrai; si elle ne l’est pas, nous en trouverons une autre.

– Oui, Monseigneur.

– Ainsi donc, à ce soir, avant minuit.

– À ce soir, avant minuit.

– Ah! à propos, de Mouy, balancez fort le bras droit en marchant, c’est l’allure particulière de M. de La Mole.

XXIV La rue Tizon et la rue Cloche-Percée

La Mole sortit du Louvre tout courant, et se mit à fureter dans Paris pour découvrir le pauvre Coconnas.

Son premier soin fut de se rendre à la rue de l’Arbre-Sec et d’entrer chez maître La Hurière, car La Mole se rappelait avoir souvent cité au Piémontais certaine devise latine qui tendait à prouver que l’Amour, Bacchus et Cérès sont des dieux de première nécessité, et il avait l’espoir que Coconnas, pour suivre l’aphorisme romain, se serait installé à la Belle-Étoile, après une nuit qui devait avoir été pour son ami non moins occupée qu’elle ne l’avait été pour lui.

La Mole ne trouva rien chez La Hurière que le souvenir de l’obligation prise et un déjeuner offert d’assez bonne grâce que notre gentilhomme accepta avec grand appétit, malgré son inquiétude.

L’estomac tranquillisé à défaut de l’esprit, La Mole se remit en course, remontant la Seine, comme ce mari qui cherchait sa femme noyée. En arrivant sur le quai de Grève, il reconnut l’endroit où, ainsi qu’il l’avait dit à M. d’Alençon, il avait, pendant sa course nocturne, été arrêté trois ou quatre heures auparavant, ce qui n’était pas rare dans un Paris plus vieux de cent ans que celui où Boileau se réveillait au bruit d’une balle perçant son volet. Un petit morceau de la plume de son chapeau était resté sur le champ de bataille. Le sentiment de possession est inné chez l’homme. La Mole avait dix plumes plus belles les unes que les autres; il ne s’arrêta pas moins à ramasser celle-là, ou plutôt le seul fragment qui en eût survécu, et le considérait d’un air piteux, lorsque des pas alourdis retentirent, s’approchant de lui, et que des voix brutales lui ordonnèrent de se ranger. La Mole releva la tête et aperçut une litière précédée de deux pages et accompagnée d’un écuyer.

La Mole crut reconnaître la litière et se rangea vivement.

Le jeune gentilhomme ne s’était pas trompé.

– Monsieur de la Mole! dit une voix pleine de douceur qui sortait de la litière, tandis qu’une main blanche et douce comme le satin écartait les rideaux.

– Oui, madame, moi-même, répondit La Mole en s’inclinant.

– Monsieur de la Mole une plume à la main…, continua la dame à la litière; êtes-vous donc amoureux, mon cher monsieur, et retrouvez-vous des traces perdues?

– Oui, madame, répondit La Mole, je suis amoureux, et très fort; mais pour le moment, ce sont mes propres traces que je retrouve, quoique ce ne soient pas elles que je cherche. Mais Votre Majesté me permettra-t-elle de lui demander des nouvelles de sa santé.

– Excellente, monsieur; je ne me suis jamais mieux portée, ce me semble; cela vient probablement de ce que j’ai passé la nuit en retraite.

– Ah! en retraite, dit La Mole en regardant Marguerite d’une façon étrange.

– Eh bien, oui! qu’y a-t-il d’étonnant à cela?

– Peut-on, sans indiscrétion, vous demander dans quel couvent?

– Certainement, monsieur, je n’en fais pas mystère: au couvent des Annonciades. Mais vous, que faites-vous ici avec cet air effarouché?

– Madame, moi aussi j’ai passé la nuit en retraite et dans les environs du même couvent; ce matin, je cherche mon ami, qui a disparu, et en le cherchant j’ai retrouvé cette plume.

– Qui vient de lui? Mais en vérité nous m’effrayez sur son compte, la place est mauvaise.

– Que Votre Majesté se rassure, la plume vient de moi; je l’ai perdue vers cinq heures et demie sur cette place, en me sauvant des mains de quatre bandits qui me voulaient à toute force assassiner, à ce que je crois du moins.

Marguerite réprima un vif mouvement d’effroi.

– Oh! contez-moi cela! dit-elle.

– Rien de plus simple, madame. Il était donc, comme j’avais l’honneur de dire à Votre Majesté, cinq heures du matin à peu près…

– Et à cinq heures du matin, interrompit Marguerite, vous étiez déjà sorti?

– Votre Majesté m’excusera, dit La Mole, je n’étais pas encore rentré.

– Ah! monsieur de la Mole! rentrer à cinq heures du matin! dit Marguerite avec un sourire qui pour tous était malicieux et que La Mole eut la fatuité de trouver adorable, rentrer si tard! vous aviez mérité cette punition.

– Aussi je ne me plains pas, madame, dit La Mole en s’inclinant avec respect, et j’eusse été éventré que je m’estimerais encore plus heureux cent fois que je ne mérite de l’être. Mais enfin je rentrais tard ou de bonne heure, comme Votre Majesté voudra, de cette bien heureuse maison où j’avais passé la nuit en retraite, lorsque quatre tire-laine ont débouché de la rue de la Mortellerie et m’ont poursuivi avec des coupe-choux démesurément longs. C’est grotesque, n’est-ce pas, madame? mais enfin c’est comme cela; il m’a fallu fuir, car j’avais oublié mon épée.

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