Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome I

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Sur fond de guerres sanglantes, de Saint Barthélémy ainsi que de la lutte entre Catherine de Médicis et Henri de Navarre, la première épouse de ce dernier, Marguerite de Valois, appelée la reine Margot, entretient des intrigues amoureuses notoires et violentes… Roman historique qui reste avant tout un roman, ce livre nous fait sentir l'atmosphère de cette époque et appréhender l'histoire de notre pays!

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– On ne force pas un gentilhomme de ma naissance, mon cher de Mouy. Ce que j’ai fait, je l’ai fait librement.

– Mais, Sire, dit le jeune homme le cœur oppressé de cette résistance à laquelle il ne s’attendait pas, vous ne songez donc pas qu’en agissant ainsi vous nous abandonnez… vous nous trahissez?

Henri resta impassible.

– Oui, reprit de Mouy, oui, vous nous trahissez, Sire, car plusieurs d’entre nous sont venus, au péril de leur vie, pour sauver votre honneur et votre liberté. Nous avons tout préparé pour vous donner un trône, Sire, entendez-vous bien? Non seulement la liberté, mais la puissance: un trône à votre choix, car dans deux mois vous pourrez opter entre Navarre et France.

– de Mouy, dit Henri en voilant son regard, qui malgré lui, à cette proposition, avait jeté un éclair, de Mouy, je suis sauf, je suis catholique, je suis l’époux de Marguerite, je suis frère du roi Charles, je suis gendre de ma bonne mère Catherine. de Mouy, en prenant ces diverses positions, j’en ai calculé les chances, mais aussi les obligations.

– Mais, Sire, reprit de Mouy, à quoi faut-il croire? On me dit que votre mariage n’est pas consommé, on me dit que vous êtes libre au fond du cœur, on me dit que la haine de Catherine…

– Mensonge, mensonge, interrompit vivement le Béarnais. Oui, l’on vous a trompé impudemment, mon ami. Cette chère Marguerite est bien ma femme; Catherine est bien ma mère; le roi Charles IX enfin est bien le seigneur et le maître de ma vie et de mon cœur.

de Mouy frissonna, un sourire presque méprisant passa sur ses lèvres.

– Ainsi donc, Sire, dit-il en laissant retomber ses bras avec découragement et en essayant de sonder du regard cette âme pleine de ténèbres, voilà la réponse que je rapporterai à mes frères. Je leur dirai que le roi de Navarre tend sa main et donne son cœur à ceux qui nous ont égorgés, je leur dirai qu’il est devenu le flatteur de la reine mère et l’ami de Maurevel…

– Mon cher de Mouy, dit Henri, le roi va sortir du conseil, et il faut que j’aille m’informer près de lui des raisons qui nous ont fait remettre une chose aussi importante qu’une partie de chasse. Adieu, imitez-moi, mon ami, quittez la politique, revenez au roi et prenez la messe.

Et Henri reconduisit ou plutôt repoussa jusqu’à l’antichambre le jeune homme, dont la stupéfaction commençait à faire place à la fureur.

À peine eut-il refermé la porte que, ne pouvant résister à l’envie de se venger sur quelque chose à défaut de quelqu’un, de Mouy broya son chapeau entre ses mains, le jeta à terre, et le foulant aux pieds comme fait un taureau du manteau du matador:

– Par la mort! s’écria-t-il, voilà un misérable prince, et j’ai bien envie de me faire tuer ici pour le souiller à jamais de mon sang.

– Chut! monsieur de Mouy! dit une voix qui se glissait par l’ouverture d’une porte entrebâillée; chut! car un autre que moi pourrait vous entendre.

de Mouy se retourna vivement et aperçut le duc d’Alençon enveloppé d’un manteau et avançant sa tête pâle dans le corridor pour s’assurer si de Mouy et lui étaient bien seuls.

– M. le duc d’Alençon! s’écria de Mouy, je suis perdu.

– Au contraire, murmura le prince, peut-être même avez-vous trouvé ce que vous cherchez, et la preuve, c’est que je ne veux pas que vous vous fassiez tuer ici comme vous en avez le dessein. Croyez-moi, votre sang peut être mieux employé qu’à rougir le seuil du roi de Navarre.

Et à ces mots le duc ouvrit toute grande la porte qu’il tenait entrebâillée.

– Cette chambre est celle de deux de mes gentilshommes, dit le duc; nul ne viendra nous relancer ici; nous pourrons donc y causer en toute liberté. Venez, monsieur.

– Me voici, Monseigneur! dit le conspirateur stupéfait.

Et il entra dans la chambre, dont le duc d’Alençon referma la porte derrière lui non moins vivement que n’avait fait le roi de Navarre.

de Mouy était entré furieux, exaspéré, maudissant; mais peu à peu le regard froid et fixe du jeune duc François fit sur le capitaine huguenot l’effet de cette glace enchantée qui dissipe l’ivresse.

– Monseigneur, dit-il, si j’ai bien compris, Votre Altesse veut me parler?

– Oui, monsieur de Mouy, répondit François. Malgré votre déguisement, j’avais cru vous reconnaître, et quand vous avez présenté les armes à mon frère Henri, je vous ai reconnu tout à fait. Eh bien, de Mouy, vous n’êtes donc pas content du roi de Navarre?

– Monseigneur!

– Allons, voyons! parlez-moi hardiment. Sans que vous vous en doutiez, peut-être suis-je de vos amis.

– Vous, Monseigneur?

– Oui, moi. Parlez donc.

– Je ne sais que dire à Votre Altesse, Monseigneur. Les choses dont j’avais à entretenir le roi de Navarre touchent à des intérêts que Votre Altesse ne saurait comprendre. D’ailleurs, ajouta de Mouy d’un air qu’il tâcha de rendre indifférent, il s’agissait de bagatelles.

– De bagatelles? fit le duc.

– Oui, Monseigneur.

– De bagatelles pour lesquelles vous avez cru devoir exposer votre vie en revenant au Louvre, où, vous le savez, votre tête vaut son pesant d’or. Car on n’ignore point que vous êtes, avec le roi de Navarre et le prince de Condé, un des principaux chefs des huguenots.

– Si vous croyez cela, Monseigneur, agissez envers moi comme doit le faire le frère du roi Charles et le fils de la reine Catherine.

– Pourquoi voulez-vous que j’agisse ainsi, quand je vous ai dit que j’étais de vos amis? Dites-moi donc la vérité.

– Monseigneur, dit de Mouy, je vous jure…

– Ne jurez pas, monsieur; la religion reformée défend de faire des serments, et surtout de faux serments. de Mouy fronça le sourcil.

– Je vous dis que je sais tout, reprit le duc. de Mouy continua de se taire.

– Vous en doutez? reprit le prince avec une affectueuse insistance. Eh bien, mon cher de Mouy, il faut vous convaincre. Voyons, vous allez juger si je me trompe. Avez-vous ou non proposé à mon beau-frère Henri, là, tout à l’heure (le duc étendit la main dans la direction de la chambre du Béarnais), votre secours et celui des vôtres pour le réinstaller dans sa royauté de Navarre?

de Mouy regarda le duc d’un air effaré.

– Propositions qu’il a refusées avec terreur! de Mouy demeura stupéfait.

– Avez-vous alors invoqué votre ancienne amitié, le souvenir de la religion commune? Avez-vous même alors leurré le roi de Navarre d’un espoir bien brillant, si brillant qu’il en a été ébloui, de l’espoir d’atteindre à la couronne de France? Hein? dites, suis-je bien informé? Est-ce là ce que vous êtes venu proposer au Béarnais?

– Monseigneur! s’écria de Mouy, c’est si bien cela que je me demande en ce moment même si je ne dois pas dire à Votre Altesse Royale qu’elle en a menti! provoquer dans cette chambre un combat sans merci, et assurer ainsi par la mort de nous deux l’extinction de ce terrible secret!

– Doucement, mon brave de Mouy, doucement, dit le duc d’Alençon sans changer de visage, sans faire le moindre mouvement à cette terrible menace; le secret s’éteindra mieux entre nous si nous vivons tous deux que si l’un de nous meurt. Écoutez-moi et cessez de tourmenter ainsi la poignée de votre épée. Pour la troisième fois, je vous dis que vous êtes avec un ami; répondez donc comme à un ami. Voyons, le roi de Navarre n’a-t-il pas refusé tout ce que vous lui avez offert?

– Oui, Monseigneur, et je l’avoue, puisque cet aveu ne peut compromettre que moi.

– N’avez-vous pas crié en sortant de sa chambre et en foulant aux pieds votre chapeau, qu’il était un prince lâche et indigne de demeurer votre chef?

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