Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome I

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Sur fond de guerres sanglantes, de Saint Barthélémy ainsi que de la lutte entre Catherine de Médicis et Henri de Navarre, la première épouse de ce dernier, Marguerite de Valois, appelée la reine Margot, entretient des intrigues amoureuses notoires et violentes… Roman historique qui reste avant tout un roman, ce livre nous fait sentir l'atmosphère de cette époque et appréhender l'histoire de notre pays!

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– Oh! je comprends, dit Marguerite avec un air d’admirable naïveté, et vous retournez chercher votre épée.

La Mole regarda Marguerite comme si un doute se glissait dans son esprit.

– Madame, j’y retournerais effectivement et même très volontiers, attendu que mon épée est une excellente lame, mais je ne sais pas où est cette maison.

– Comment, monsieur! reprit Marguerite, vous ne savez pas où est la maison où vous avez passé la nuit?

– Non, madame, et que Satan m’extermine si je m’en doute!

– Oh! voilà qui est singulier! c’est donc tout un roman que votre histoire?

– Un véritable roman, vous l’avez dit, madame.

– Contez-la-moi.

– C’est un peu long.

– Qu’importe! j’ai le temps.

– Et fort incroyable surtout.

– Allez toujours: je suis on ne peut plus crédule.

– Votre Majesté l’ordonne?

– Mais oui, s’il le faut.

– J’obéis. Hier soir, après avoir quitté deux adorables femmes avec lesquelles nous avions passé la soirée sur le pont Saint-Michel, nous soupions chez maître La Hurière.

– D’abord, demanda Marguerite avec un naturel parfait, qu’est-ce que maître La Hurière?

– Maître La Hurière, madame, dit La Mole en regardant une seconde fois Marguerite avec cet air de doute qu’on avait déjà pu remarquer une première fois chez lui, maître La Hurière est le maître de l’hôtellerie de la Belle Étoile, située rue de l’Arbre-Sec.

– Bien, je vois cela d’ici… Vous soupiez donc chez maître La Hurière, avec votre ami Coconnas sans doute?

– Oui, madame, avec mon ami Coconnas, quand un homme entra et nous remit à chacun un billet.

– Pareil? demanda Marguerite.

– Exactement pareil. Cette ligne seulement:

«Vous êtes attendu rue Saint-Antoine, en face de la rue de Jouy.»

– Et pas de signature au bas de ce billet? demanda Marguerite.

– Non; mais trois mots, trois mots charmants qui promettaient trois fois la même chose; c’est-à-dire un triple bonheur.

– Et quels étaient ces trois mots?

Éros-Cupido-Amor.

En effet, ce sont trois doux noms; et ont-ils tenu ce qu’ils promettaient?

– Oh! plus, madame, cent fois plus! s’écria La Mole avec enthousiasme.

– Continuez; je suis curieuse de savoir ce qui vous attendait rue Saint Antoine, en face la rue de Jouy.

– Deux duègnes avec chacune un mouchoir à la main. Il s’agissait de nous laisser bander les yeux. Votre Majesté devine que nous n’y fîmes point de difficulté. Nous tendîmes bravement le cou. Mon guide me fit tourner à gauche, le guide de mon ami le fit tourner à droite, et nous nous séparâmes.

– Et alors? continua Marguerite, qui paraissait décidée à pousser l’investigation jusqu’au bout.

– Je ne sais, reprit La Mole, où son guide conduisit mon ami. En enfer, peut-être. Mais quant à moi, ce que je sais, c’est que le mien me mena en un lieu que je tiens pour le paradis.

– Et d’où vous fit sans doute chasser votre trop grande curiosité?

– Justement, madame, et vous avez le don de la divination. J’attendais le jour avec impatience pour voir où j’étais, quand, à quatre heures et demie, la même duègne est rentrée, m’a bandé de nouveau les yeux, m’a fait promettre de ne point chercher à soulever mon bandeau, m’a conduit dehors, m’a accompagné cent pas, m’a fait encore jurer de n’ôter mon bandeau que lorsque j’aurais compté jusqu’à cinquante. J’ai compté jusqu’à cinquante, et je me suis trouvé rue Saint-Antoine, en face la rue de Jouy.

– Et alors…?

– Alors, madame, je suis revenu tellement joyeux que je n’ai point fait attention aux quatre misérables des mains desquels j’ai eu tant de mal à me tirer. Or, madame, continua La Mole, en retrouvant ici un morceau de ma plume, mon cœur a tressailli de joie, et je l’ai ramassé en me promettant à moi-même de le garder comme un souvenir de cette heureuse nuit. Mais, au milieu de mon bonheur, une chose me tourmente, c’est ce que peut être devenu mon compagnon.

– Il n’est pas rentré au Louvre?

– Hélas! non, madame! Je l’ai cherché partout où il pouvait être, à la Belle-Étoile, au jeu de paume, et en quantité d’autres lieux honorables; mais d’Annibal point et de Coconnas pas davantage…

En disant ces paroles et les accompagnant d’un geste lamentable, La Mole ouvrit les bras et écarta son manteau, sous lequel on vit bâiller à divers endroits son pourpoint qui montrait, comme autant d’élégants crevés, la doublure par les accrocs.

– Mais vous avez été criblé? dit Marguerite.

– Criblé, c’est le mot! dit La Mole, qui n’était pas fâché de se faire un mérite du danger qu’il avait couru. Voyez, madame! voyez!

– Comment n’avez-vous pas changé de pourpoint au Louvre, puisque vous y êtes retourné? demanda la reine.

– Ah! dit La Mole, c’est qu’il y avait quelqu’un dans ma chambre.

– Comment, quelqu’un dans votre chambre? dit Marguerite dont les yeux exprimèrent le plus vif étonnement; et qui donc était dans votre chambre?

– Son Altesse…

– Chut! interrompit Marguerite.

Le jeune homme obéit.

Qui ad lecticam meam stant? dit-elle à La Mole.

Duo pueri et unus eques.

– Optime, barbari! dit-elle. Dic, Moles, quem inveneris in cubiculo tuo?

– Franciscum ducem.

– Agentem?

– Nescio quid.

– Quocum?

- Cum ignoto. [1]

– C’est bizarre, dit Marguerite. Ainsi vous n’avez pu retrouver Coconnas? continua-t-elle sans songer évidemment à ce qu’elle disait.

– Aussi, madame, comme j’avais l’honneur de le dire à Votre Majesté, j’en meurs véritablement d’inquiétude.

– Eh bien, dit Marguerite en soupirant, je ne veux pas vous distraire plus longtemps de sa recherche, mais je ne sais pourquoi j’ai l’idée qu’il se retrouvera tout seul! N’importe, allez toujours.

Et la reine appuya son doigt sur sa bouche. Or, comme la belle Marguerite n’avait confié aucun secret, n’avait fait aucun aveu à La Mole, le jeune homme comprit que ce geste charmant, ne pouvant avoir pour but de lui recommander le silence, devait avoir une autre signification.

Le cortège se remit en marche; et La Mole, dans le but de poursuivre son investigation, continua de remonter le quai jusqu’à la rue du Long-Pont, qui le conduisit dans la rue Saint-Antoine.

En face la rue de Jouy, il s’arrêta.

C’était là que, la veille, les deux duègnes leur avaient bandé les yeux, à lui et à Coconnas. Il avait tourné à gauche, puis il avait compté vingt pas; il recommença le manège et se trouva en face d’une maison ou plutôt d’un mur derrière lequel s’élevait une maison; au milieu de ce mur était une porte à auvent garnie de clous larges et de meurtrières.

La maison était située rue Cloche-Percée, petite rue étroite qui commence à la rue Saint-Antoine et aboutit à la rue du Roi-de-Sicile.

– Par la sambleu! dit La Mole, c’est bien là… j’en jurerais… En étendant la main, comme je sortais, j’ai senti les clous de la porte, puis j’ai descendu deux degrés. Cet homme qui courait en criant: À l’aide! et qu’on a tué rue du Roi-de-Sicile, passait au moment où je mettais le pied sur le premier. Voyons.

La Mole alla à la porte et frappa. La porte s’ouvrit, et une espèce de concierge à moustaches vint ouvrir.

Was ist das? demanda le concierge.

– Ah! ah! fit La Mole, il me paraît que nous sommes Suisse. Mon ami, continua-t-il en prenant son air le plus charmant, je voudrais avoir mon épée, que j’ai laissée dans cette maison où j’ai passé la nuit.

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