Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome III

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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– Mon frère, dit Henri à l'amiral, la vie m'était devenue insupportable à Paris, et je suis parti pour vous retrouver en Flandre.

– Toujours par amour? demanda Joyeuse.

– Non, par désespoir. Maintenant, je vous le jure, Anne, je ne suis plus amoureux; ma passion, c'est la tristesse.

– Mon frère, mon frère, s'écria Joyeuse, permettez-moi de vous dire que vous êtes tombé sur une misérable femme.

– Comment cela?

– Oui, Henri, il arrive qu'à un certain degré de méchanceté ou de vertu, les êtres créés dépassent la volonté du créateur et se font bourreaux et homicides, ce que l'Église réprouve également; ainsi, par trop de vertu, ne pas tenir compte des souffrances d'autrui, c'est de l'exaltation barbare, c'est une absence de charité chrétienne.

– Oh! mon frère, mon frère, s'écria Henri, ne calomniez point la vertu!

– Oh! je ne calomnie pas la vertu, Henri; j'accuse le vice, et voilà tout. Je le répète donc, cette femme est une misérable femme, et sa possession, si désirable qu'elle soit, ne vaudra jamais les tourments qu'elle te fait souffrir. Eh! mon Dieu, c'est dans un pareil cas qu'on doit user de ses forces et de sa puissance, car on se défend légitimement, bien loin d'attaquer, par le diable! Henri, je sais bien qu'à votre place, moi, je serais allé prendre d'assaut la maison de cette femme; je l'aurais prise elle-même comme j'aurais pris sa maison, et ensuite, lorsque, selon l'habitude de toute créature domptée, qui devient aussi humble devant son vainqueur qu'elle était féroce avant la lutte; lorsqu'elle serait venue jeter ses bras autour de votre cou en vous disant: Henri, je t'adore! alors je l'eusse repoussée en répondant: Vous faites bien, madame, c'est à votre tour, et j'ai assez souffert pour que vous souffriez aussi.

Henri saisit la main de son frère.

– Vous ne pensez pas un mot de ce que vous avancez là, Joyeuse, lui dit-il.

– Si, par ma foi.

– Vous si bon, si généreux!

– Générosité avec les gens sans cœur, c'est duperie, frère.

– Oh! Joyeuse, Joyeuse, vous ne connaissez point cette femme.

– Mille démons! je ne veux pas la connaître.

– Pourquoi cela?

– Parce qu'elle me ferait commettre ce que d'autres nommeraient un crime, et que je nommerais, moi, un acte de justice.

– Oh! mon bon frère, dit le jeune homme avec un angélique sourire, que vous êtes heureux de ne pas aimer! Mais, s'il vous plaît, monseigneur l'amiral, laissons là mon fol amour, et causons des choses de la guerre.

– Soit! aussi bien, en parlant de ta folie, tu me rendrais fou.

– Vous voyez que nous manquons de vivres.

– Je le sais, et j'ai déjà pensé au moyen de nous en procurer.

– Et l'avez-vous trouvé?

– Je pense qu'oui.

– Lequel?

– Je ne puis bouger d'ici avant d'avoir reçu des nouvelles de l'armée, attendu que la position est bonne et que je la défendrais contre des forces quintuples; mais je puis envoyer à la découverte un corps d'éclaireurs; ils trouveront des nouvelles d'abord, ce qui est la vie véritable des gens réduits à la situation où nous sommes; des vivres ensuite, car, en vérité, cette Flandre est un beau pays.

– Pas trop, mon frère, pas trop.

– Oh! je ne parle que de la terre telle que Dieu l'a faite, et non des hommes qui, éternellement, gâtent l'œuvre de Dieu. Comprenez-vous, Henri, quelle folie ce prince a faite; quelle partie il a perdue; comme l'orgueil et la précipitation l'ont ruiné vite, ce malheureux François. Dieu a son âme, n'en parlons plus; mais, en vérité, il pouvait s'acquérir une gloire immortelle et l'un des beaux royaumes de l'Europe, tandis qu'il a fait les affaires de qui… de Guillaume le Sournois. Au reste, savez-vous, Henri, que les Anversois se sont bien battus?

– Et vous aussi, à ce qu'on dit, mon frère.

– Oui, j'étais dans un de mes bons jours, et puis il y a une chose qui m'a excité.

– Laquelle?

– C'est que j'ai rencontré, sur le champ de bataille, une épée de ma connaissance.

– Un Français?

– Un Français.

– Dans les rangs des Flamands?

– À leur tête. Henri, voilà un secret qu'il faut savoir pour donner un pendant à l'écartèlement de Salcède en place de Grève.

– Enfin, cher seigneur, vous voici revenu sain et sauf, à ma grande joie; mais, moi, je n'ai rien fait encore, il faut bien que je fasse quelque chose aussi.

– Et que voulez-vous faire?

– Donnez-moi le commandement de vos éclaireurs, je vous prie.

– Non, c'est en vérité trop périlleux, Henri; je ne vous dirais pas ce mot devant des étrangers; mais je ne veux pas vous faire mourir d'une mort obscure, et par conséquent d'une laide mort. Les éclaireurs peuvent rencontrer un corps de ces vilains Flamands qui guerroient avec des fléaux et des faux: vous en tuez mille; il en reste un, celui-là vous coupe en deux ou vous défigure. Non, Henri, non; si vous tenez absolument à mourir, je vous réserve mieux que cela.

– Mon frère, accordez-moi ce que je vous demande, je vous prie; je prendrai toutes les mesures de prudence, et je vous promets de revenir ici.

– Allons, je comprends!

– Que comprenez-vous?

– Vous voulez essayer si le bruit de quelque action d'éclat n'amollira pas le cœur de la farouche. Avouez que c'est cela qui vous donne cette insistance.

– J'avouerai cela, si vous voulez, mon frère.

– Soit, vous avez raison. Les femmes qui résistent à un grand amour, se rendent parfois à un peu de bruit.

– Je n'espère pas cela.

– Triple fou que vous êtes alors, si vous le faites sans cet espoir. Tenez, Henri, ne cherchez pas d'autre raison au refus de cette femme, sinon que c'est une capricieuse qui n'a ni cœur ni yeux.

– Vous me donnez ce commandement, n'est-ce pas, mon frère?

– Il le faut bien, puisque vous le voulez.

– Je puis partir ce soir même?

– C'est de rigueur, Henri; vous comprenez que nous ne pouvons attendre plus longtemps.

– Combien mettez-vous d'hommes à ma disposition?

– Cent hommes, pas davantage. Je ne puis dégarnir ma position, Henri, vous comprenez bien cela.

– Moins, si vous voulez, mon frère.

– Non pas, car je voudrais pouvoir vous en donner le double. Seulement engagez-moi votre parole d'honneur que si vous avez affaire à plus de trois cents hommes, vous battrez en retraite au lieu de vous faire tuer.

– Mon frère, dit en souriant Henri, vous me vendez bien cher une gloire que vous ne me livrez pas.

– Alors, mon cher Henri, je ne vous la vendrai ni ne vous la donnerai; un autre officier commandera la reconnaissance.

– Mon frère, donnez vos ordres, et je les exécuterai.

– Vous n'engagerez donc le combat qu'à forces égales, doubles ou triples, mais vous ne dépasserez point cela.

– Je vous le jure.

– Très bien; maintenant quel corps voulez-vous avoir?

– Laissez-moi prendre cent hommes des gendarmes d'Aunis; j'ai bon nombre d'amis dans ce régiment, et, en choisissant mes hommes, j'en ferai ce que je voudrai.

– Va pour les gendarmes d'Aunis.

– Quand partirai-je?

– Tout de suite. Seulement vous ferez donner la ration aux hommes pour un jour, aux bêtes pour deux. Rappelez-vous que je désire avoir des nouvelles promptes et sûres.

– Je pars, mon frère; avez-vous quelque ordre secret?

– Ne répandez pas la mort du duc; laissez croire qu'il est à mon camp. Exagérez mes forces, et si vous retrouvez le corps du prince, quoique ce soit un méchant homme et un pauvre général, comme, à tout prendre, il était de la maison de France, faites-le mettre dans une boîte de chêne, et faites-le rapporter par vos gendarmes, afin qu'il soit enterré à Saint-Denis.

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