Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome III

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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– Un cheval! s'écria Henri, qu'on me prête un cheval!

– Mais par où sortirez-vous? demanda l'enseigne, puisque l'eau nous environne de tout côtés.

– Mais vous voyez bien que la plaine est praticable; vous voyez bien qu'ils marchent, eux, puisque leurs trompettes sonnent.

– Montez en haut de la chaussée, monsieur le comte, répondit l'enseigne, le temps s'éclaircit et peut-être pourrez-vous voir.

– J'y vais, dit le jeune homme.

Henri s'avança en effet vers l'éminence désignée par l'enseigne, les trompettes sonnaient toujours par intervalles, sans se rapprocher ni s'éloigner.

Remy avait repris sa place auprès de Diane.

LXXII Les deux frères

Un quart d'heure après, Henri revint; il avait vu, et chacun pouvait le voir comme lui, il avait vu sur une colline, que la nuit empêchait de distinguer, un détachement considérable de troupes françaises cantonnées et retranchées.

À part un large fossé d'eau qui entourait le bourg occupé par les gendarmes d'Aunis, la plaine commençait à se dégager comme un étang qu'on vide, la pente naturelle du terrain entraînant les eaux vers la mer, et plusieurs points du terrain, plus élevés que les autres, commençant à reparaître, comme après un déluge.

Le limon fangeux des eaux roulantes avait couvert toutes les campagnes, et c'était un triste spectacle que de voir, au fur et à mesure que le vent soulevait le voile de vapeurs étendu sur la plaine, une cinquantaine de cavaliers enfonçant dans la fange, et tentant de gagner, sans pouvoir y réussir, soit le bourg, soit la colline.

De la colline on avait entendu leurs cris de détresse, et voilà pourquoi les trompettes sonnaient incessamment.

Dès que le vent eut achevé de chasser le brouillard, Henri aperçut sur la colline le drapeau de France, se déroulant superbement dans le ciel.

Les gendarmes hissaient, de leur côté, la cornette d'Aunis, et de part et d'autre, on entendait des feux de mousqueterie tirés en signe de joie.

Vers onze heures, le soleil apparut sur cette scène de désolation, desséchant quelques parties de la plaine, et rendant praticable la crête d'une espèce de chemin de communication.

Henri, qui essayait ce sentier, fut le premier à s'apercevoir, aux bruits des fers de son cheval, qu'une route ferrée conduisait, en faisant un détour circulaire, du bourg à la colline; il en conclut que les chevaux enfonceraient par-dessus le sabot, jusqu'à mi-jambe, jusqu'au poitrail peut-être, dans la fange, mais n'iraient pas plus avant, soutenus qu'ils seraient par le fond solide du sol.

Il demanda de tenter l'épreuve, et, comme personne ne lui faisait concurrence dans ce dangereux essai, il recommanda à l'enseigne Remy et sa compagne, et s'aventura dans le périlleux chemin.

En même temps qu'il partait du bourg, on voyait un cavalier descendre de la colline, et, comme Henri le faisait, tenter, de son côté, de se mettre en chemin pour se rendre au bourg.

Tout le versant de la colline qui regardait le bourg était garni de soldats spectateurs qui levaient leurs bras au ciel et semblaient vouloir arrêter le cavalier imprudent par leurs supplications.

Les deux députés de ces deux tronçons du grand corps français poursuivirent courageusement leur chemin, et bientôt ils s'aperçurent que leur tâche était moins difficile qu'ils ne l'eussent pu craindre, et surtout qu'on ne le craignait pour eux.

Un large filet d'eau, qui s'échappait d'un aqueduc, crevé par le choc d'une poutre, sortait de dessous la fange et lavait, comme à dessein, la chaussée bourbeuse, découvrant sous son flot plus limpide le fond du fossé que cherchait l'ongle actif des chevaux.

Déjà les cavaliers n'étaient plus qu'à deux cents pas l'un de l'autre.

– France! cria le cavalier qui venait de la colline.

Et il leva son toquet, ombragé d'une plume blanche.

– Oh! c'est vous! s'écria Henri avec une grande exclamation de joie, vous, monseigneur?

– Toi, Henri! toi, mon frère! s'écria l'autre cavalier.

Et au risque de dévier à droite ou à gauche, les deux chevaux partirent au galop, se dirigeant l'un vers l'autre; et bientôt, aux acclamations frénétiques des spectateurs de la chaussée et de la colline, les deux cavaliers s'embrassèrent longuement et tendrement.

Aussitôt, le bourg et la colline se dégarnirent: gendarmes et chevau-légers, gentilshommes huguenots et catholiques, se précipitèrent dans le chemin ouvert par les deux frères.

Bientôt les deux camps s'étaient joints, les bras s'étaient ouverts, et sur le chemin où tous avaient cru trouver la mort, on voyait trois mille Français crier merci au ciel et vive la France!

– Messieurs, dit tout à coup la voix d'un officier huguenot, c'est vive M. l'amiral qu'il faut crier, car c'est à M. le duc de Joyeuse et non à un autre que nous devons la vie cette nuit, et ce matin le bonheur d'embrasser nos compatriotes.

Une immense acclamation accueillit ces paroles.

Les deux frères échangèrent quelques mots trempés de larmes; puis le premier:

– Et le duc? demanda Joyeuse à Henri.

– Il est mort, à ce qu'il paraît, répondit celui-ci.

– La nouvelle est-elle sûre?

– Les gendarmes d'Aunis ont vu son cheval noyé et l'ont reconnu à un signe. Ce cheval tirait encore à son étrier un cavalier dont la tête était enfoncée sous l'eau.

– Voilà un sombre jour pour la France, dit l'amiral.

Puis, se retournant vers ses gens:

– Allons, messieurs, dit-il à haute voix, ne perdons pas de temps. Une fois les eaux écoulées, nous serons attaqués très probablement; retranchons-nous jusqu'à ce qu'il nous soit arrivé des nouvelles et des vivres.

– Mais, monseigneur, répondit une voix, la cavalerie ne pourra marcher; les chevaux n'ont point mangé depuis hier quatre heures, et les pauvres bêtes meurent de faim.

– Il y a du grain dans notre campement, dit l'enseigne; mais comment ferons-nous pour les hommes?

– Eh! reprit l'amiral, s'il y a du grain, c'est tout ce que je demande: les hommes vivront comme les chevaux.

– Mon frère, interrompit Henri, tâchez, je vous prie, que je puisse vous parler un moment.

– Je vais aller occuper le bourg, répondit Joyeuse, choisissez-y un logement pour moi et m'y attendez.

Henri alla retrouver ses deux compagnons.

– Vous voilà au milieu d'une armée, dit-il à Remy; croyez-moi, cachez-vous dans le logement que je vais prendre; il ne convient point que madame soit vue de qui que ce soit. Ce soir, lorsque chacun dormira, j'aviserai à vous faire plus libres.

Remy s'installa donc avec Diane dans le logement que leur céda l'enseigne des gendarmes, redevenu, par l'arrivée de Joyeuse, simple officier aux ordres de l'amiral.

Vers deux heures, le duc de Joyeuse entra, trompettes sonnantes, dans le bourg, fit loger ses troupes, donna des consignes sévères pour que tout désordre fût évité.

Puis il fit faire une distribution d'orge aux hommes, d'avoine aux chevaux, et d'eau à tout le monde, distribua aux blessés quelques tonneaux de bière et de vin que l'on trouva dans les caves, et lui-même, à la vue de tous, dîna d'un morceau de pain noir et d'un verre d'eau, tout en parcourant les postes.

Partout il fut accueilli comme un sauveur, par des cris d'amour et de reconnaissance.

– Allons, allons, dit-il, au retour, en se retrouvant seul avec son frère, viennent les Flamands, et je les battrai; et même, vrai Dieu! si cela continue, je les mangerai, car j'ai grand'faim; et, ajouta-t-il tout bas à Henri en jetant dans un coin son pain, dans lequel il avait paru mordre avec tant d'enthousiasme, voilà une exécrable nourriture.

Puis lui jetant le bras autour du cou:

– Ça, maintenant, ami, causons, et dis-moi comment tu te trouves en Flandre quand je te croyais à Paris.

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