Alexandre Dumas - Fernande

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La baronne de Barthèle attend son vieil ami et amant le comte de Montgiroux, pair de France. Son fils Maurice, marié à la nièce du comte, se meurt de fièvre cérébrale. Sur la suggestion du médecin de Maurice, la baronne a accepté de faire venir à son château Mme Ducoudray qui pourrait apaiser la fièvre du mourant. À son arrivée, la dame apprend le but de sa visite, sauver Maurice – Maurice, prénom qui ne lui est pas inconnu. Le comte découvre lui que Mme Ducoudray n'autre que Fernande,la courtisane qu’il a pris pour maîtresse. Arrive ensuite Mme de Neuilly, parente de la baronne, veuve envieuse qui reconnaît en Fernande une ancienne pensionnaire d’orphelinat et qui voudrait bien savoir comment elle s'y est pris pour faire ce riche mariage avec M. Ducoudray. Elle révèle que Fernande est de sang noble, fille de la famille de Mormant. Par son entremise, Fernande apprend à son tour que Maurice est en fait le fils du baron…

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Puis, à l’indécision des physionomies, voyant qu’elle n’avait pas encore rencontré juste, elle reprit:

– Ce n’est pas cela, non. Ah! maintenant je devine; c’est à cause du somnambulisme. M. Ducoudray est comme M. Puységur, un magnétiseur. Eh bien, je préfère le magnétisme à la banque. Et il te force à le seconder dans son charlatanisme? Ah! véritablement les hommes sont infâmes! Il te fait lire les yeux bandés comme mademoiselle Pigeaire? Il te fait voir l’heure aux montres des autres? Dans quel temps vivons-nous, mon Dieu! M. de Neuilly avait placé tout son bien en viager, c’est vrai, mais il n’aurait pas forcé mademoiselle de Pommereuse, une fille d’ancienne noblesse, à devenir somnambule, à voir ce qui se passe dans l’intérieur du corps humain, à guérir des malades; c’est une indignité, et il y a là matière à séparation. Il faut plaider, ma petite. Tiens, je me connais en procès, moi; j’en ai soutenu un de trois ans contre les héritiers de M. de Neuilly. Je t’aiderai de mes conseils, je te soutiendrai de mon crédit: puis, lorsque nous aurons envoyé cet abominable M. Ducoudray magnétiser tout seul, je te réhabiliterai dans le monde, je te présenterai comme la fille du marquis de Mormant; et sois tranquille, sous mon patronage, toutes les portes se rouvriront devant toi. N’est-ce pas, monsieur de Montgiroux? n’est-ce pas, monsieur de Rieulle?… n’est ce pas, monsieur… Mais qu’avez-vous donc tous? qu’est-ce que signifient ces visages consternés? Y a-t-il donc encore autre chose?

En effet, on doit comprendre quelle inquiétude agitait tous les membres du conciliabule devant ce nouveau flux de paroles. D’abord Fernande était restée stupéfaite devant la nouvelle position que lui assignait son ancienne amie. Elle avait jeté les yeux sur madame de Barthèle, et elle avait vu celle-ci les mains jointes et dans la posture d’une suppliante. Alors elle avait compris qu’on avait eu recours à quelque subterfuge pour colorer vis-à-vis de madame de Neuilly son introduction dans la famille; elle eut alors pitié de la duplicité à laquelle parfois sont forcés de s’abaisser les gens du monde; elle étouffa un soupir, et le souvenir de Maurice lui rendant son courage prêt à l’abandonner:

– On ignorait le nom de mon père, dit-elle, c’est un secret qu’il était de mon devoir de garder; vous l’avez divulgué, madame, je ne vous en veux pas, et croyez bien que, dans le bonheur que j’éprouve à vous revoir, je vous pardonne tout le mal que vous m’avez fait.

– Ah! dit madame de Neuilly, blessée de la réponse de Fernande, ce n’était pas ce froid accueil, cette réserve dédaigneuse que j’avais droit d’attendre d’une amie de dix ans.

– Il n’y a ni froideur ni dédain dans ma conduite, madame, croyez-le bien, reprit Fernande d’un ton humble et doux, et madame de Barthèle que voici, et à qui vous pouvez vous fier, je l’espère, sous le rapport des convenances, vous dira que je ne puis ni ne dois me comporter vis-à-vis de vous autrement que je le fais.

– Je dirai, ma chère Fernande, s’écria la baronne emportée par la reconnaissance qu’elle éprouvait par la conduite digne et dévouée de la jeune femme, je dirai que vous êtes une des plus nobles et des plus charmantes créatures que j’aie jamais vues; voilà ce que je dirai.

– Mais, en ce cas, reprit madame de Neuilly, pourquoi ne pas me dire tout de suite, comme je l’ai fait moi-même: «Voilà qui je suis, voilà ce que j’ai fait!»

En ce moment, heureusement pour Fernande qui, attaquée directement et poussée à bout, ne savait plus que répondre, la cloche du déjeuner retentit. Madame de Barthèle saisit avec empressement cette occasion de rompre l’entretien.

– Vous entendez, mesdames? dit-elle, on sonne le déjeuner; à plus tard les confidences, vous aurez toute la journée pour cela.

Puis, comme en ce moment le valet entrait annonçant qu’on était servi:

– Monsieur de Vaux, dit-elle, conduisez madame Ducoudray; monsieur de Montgiroux, donnez le bras à madame de Neuilly.

Quant à Fabien, il s’était déjà emparé du bras de Clotilde.

On passa dans la salle à manger.

Comme il y avait quatre femmes et trois hommes, deux femmes devaient être placées à côté l’une de l’autre. Madame de Barthèle fit asseoir Fernande à sa droite.

M. de Montgiroux se plaça à sa gauche. De l’autre côté de Fernande s’assit Léon de Vaux, puis madame de Neuilly en face de la baronne; puis, à la droite de madame de Neuilly, Fabien de Rieulle, et enfin Clotilde, qui se trouva ainsi entre Fabien et M. de Montgiroux.

Le secret de la naissance de Fernande, que l’on venait d’apprendre, grâce à l’indiscrétion de madame de Neuilly, préoccupait fort tout le monde, et surtout la baronne. Madame de Barthèle ne cessait de se féliciter intérieurement sur sa pénétration, qui lui avait fait reconnaître presque du premier coup d’œil, dans Fernande, toutes les habitudes d’une femme de qualité; aussi se mit-elle à lui faire les honneurs de la table avec une politesse affectée. Madame de Neuilly devait s’y méprendre, et c’était là pour madame de Barthèle un point important.

– Ah! c’est une fille de noblesse, pensait madame de Barthèle; eh bien, il était impossible qu’il en fût autrement, et sans doute mon fils, en s’attachant comme il l’a fait à elle, ne l’ignorait pas; tout serait pour le mieux si madame de Neuilly n’était point là. Envieuse et méchante, cette femme a véritablement un mauvais génie qui la pousse partout où l’on ne voudrait pas la voir.

Ce secret n’avait pas, comme on le devine bien, produit une moindre impression sur M. de Montgiroux que sur la baronne: depuis deux heures, Fernande lui était apparue sous un jour si nouveau, qu’il voyait surgir en elle mille qualités qu’il n’y avait point encore découvertes; il lui était démontré que Léon de Vaux soupirait inutilement; il commençait à croire que Fabien n’avait jamais eu aucun droit sur elle; enfin la douleur de Maurice lui faisait douter que Maurice eût jamais été son amant. Puis, notre orgueil nous souffle toujours à l’oreille que l’on fait pour nous plus que l’on n’a fait pour les autres. À la suite de cette douce caresse de son amour-propre, de cette séduisante flatterie de sa vanité, une idée incertaine, vague, indécise, se présentait à l’esprit de M. de Montgiroux, idée folle, idée à laquelle cependant il revenait sans cesse malgré lui, celle de s’attacher sa jolie maîtresse par des liens plus sacrés. Il avait sur ce point, et dans le cas où il voudrait les invoquer, bien des antécédents pour faire excuser son entraînement, même à la chambre haute. Toutes ces idées avaient quelque chose de doux à l’imagination blasée du pair de France, et dans son for intérieur, il se sentait rajeunir; comme la lampe qui va s’éteindre, M. de Montgiroux était prêt à jeter une dernière lueur, à briller d’un dernier éclat.

Léon, de son côté, loin de renoncer désormais à ses espérances à l’égard de Fernande, n’avait fait que concevoir un désir plus vif d’atteindre au but qu’il poursuivait depuis trois mois; une nuance de sentiment venait, en effet, se mêler désormais à ses désirs: le mystère dont Fernande s’était entourée devant tout le monde, lui prouvait qu’elle tenait à ménager sa famille, et cette pudeur qu’un cœur délicat eût respectée, lui devenait un moyen de triompher de sa résistance en l’effrayant, s’il ne pouvait y parvenir d’une manière plus digne.

Quant à Fabien, tout entier en apparence à son amour pour Clotilde, il semblait indifférent à tout ce qui n’était pas en rapport direct avec elle, et celle-ci, de son côté, sans se rendre compte du sentiment qu’elle éprouvait, écoutait Fabien avec un vague plaisir. On ne craignait plus pour les jours de Maurice, le cœur de la jeune femme s’ouvrait à l’espérance ou à un sentiment qui lui donnait le change, et c’était la voix de Fabien, c’étaient ses regards, c’étaient ses prévenances qui répondaient aux douces émotions qu’elle éprouvait, et même qui les causaient peut-être.

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