Alexandre Dumas - Fernande

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La baronne de Barthèle attend son vieil ami et amant le comte de Montgiroux, pair de France. Son fils Maurice, marié à la nièce du comte, se meurt de fièvre cérébrale. Sur la suggestion du médecin de Maurice, la baronne a accepté de faire venir à son château Mme Ducoudray qui pourrait apaiser la fièvre du mourant. À son arrivée, la dame apprend le but de sa visite, sauver Maurice – Maurice, prénom qui ne lui est pas inconnu. Le comte découvre lui que Mme Ducoudray n'autre que Fernande,la courtisane qu’il a pris pour maîtresse. Arrive ensuite Mme de Neuilly, parente de la baronne, veuve envieuse qui reconnaît en Fernande une ancienne pensionnaire d’orphelinat et qui voudrait bien savoir comment elle s'y est pris pour faire ce riche mariage avec M. Ducoudray. Elle révèle que Fernande est de sang noble, fille de la famille de Mormant. Par son entremise, Fernande apprend à son tour que Maurice est en fait le fils du baron…

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– Est-ce véritablement une fièvre cérébrale qu’a ce pauvre Maurice? En ce cas, votre médecin est un âne s’il ne s’en est pas rendu maître aussitôt. Quel est votre médecin? Comment l’appelez-vous? D’abord vous savez que je m’entends très-bien en médecine; c’est moi qui ai soigné pendant deux ans M. de Neuilly, qui croyait avoir toutes les maladies, parce qu’il avait, comme vous le savez, placé une partie de son bien en rentes viagères; ce n’était pas l’intérêt qui m’avait fait faire ce mariage, non: le désir de porter un beau nom. Vous savez, messieurs, qu’il était des vieux Neuilly, des sires de Neuilly qui ont été aux croisades; puis j’étais dominée par ce besoin de dévouement qui est dans le cœur de la femme et qui fait que nous nous sacrifions toujours à quelqu’un ou à quelque chose, à un homme ou à une idée.

– Allons, chère cousine, continua madame de Neuilly, conduisez-moi près de Maurice, et je vous dirai tout de suite ce qu’il a, moi.

– Vous êtes trop bonne, chère Cornélie, répondit madame de Barthèle, et je vous remercie du vif intérêt que vous prenez à Maurice, c’est-à-dire à ce qui me touche le plus au monde; mais notre pauvre malade sommeille en ce moment, et le docteur nous a renvoyés tous.

– S’il dort, c’est déjà bon signe, dit madame de Neuilly, et, dans les maladies inflammatoires, le sommeil est un symptôme de convalescence. Ah! j’en suis véritablement charmée, j’aurai cette bonne nouvelle à donner ce soir chez la marquise de Montfort. On signe, comme vous le savez ou comme vous ne le savez pas, le contrat de mariage de son petit-fils Tristan avec mademoiselle Henriette Figères, cette fille si riche, vous savez, qui est censée nous arriver des colonies et qui arrive d’Angleterre, où sa mère a fait une fortune colossale, on ne sait trop comment, ou plutôt on sait trop comment. C’est un véritable scandale, un Montfort épouser la fille d’une danseuse, ou l’équivalent! quelle honte pour tout le faubourg! mais, que voulez-vous! noblesse a obligé si longtemps, qu’elle n’oblige plus; on verra, on verra où nous conduiront tous ces tripotages d’argent. Pauvre France! À quelque révolution nouvelle! C’était bien, au reste, l’avis de M. de Neuilly, et c’était dans cette crainte qu’il avait placé tout son bien en viager.

Et, dans l’amertume du souvenir qui se présentait à la pensée de madame de Neuilly, un soupir étouffé termina sa phrase.

On ne pouvait plus éviter cette visite inquisitoriale, il fallait donc la subir. Madame de Barthèle et le comte de Montgiroux échangèrent, en conséquence, un regard, et se résignèrent à tous les inconvénients qui pouvaient résulter de la présence de la fausse madame Ducoudray, dans l’obligation où l’on allait se trouver de faire asseoir à la même table ces deux femmes de caractère et de condition si opposés; mais le comte, que sa jalousie tenait toujours, se dépitait intérieurement de trouver un nouvel obstacle à l’explication qu’il voulait avoir avec Fernande; pour madame de Barthèle, elle cherchait dans son esprit un moyen de sortir d’embarras et d’obvier à l’effet que, d’un moment à l’autre, l’apparition de la courtisane devait produire; de sorte que, sous leur sourire de bienvenue, madame de Neuilly n’eut point de peine à démêler une certaine contrainte. Elle n’en demeura que plus fermement dans l’intention où elle était de rester.

En effet, pour madame de Barthèle surtout, la position était des plus embarrassantes. Fallait-il mettre madame de Neuilly dans la confidence? fallait-il la laisser dans l’erreur, et feindre d’ignorer ce qu’était réellement la femme que les amis de Maurice avaient amenée à Fontenay, laissant ainsi peser sur les deux jeunes gens tout le poids du méfait? Si elle parlait, la prude visiteuse allait jeter les hauts cris; si elle gardait le silence, madame de Neuilly ne pouvait-elle pas découvrir le fatal secret? Elle, si répandue, si remuante, si curieuse, si au courant de toutes les intrigues, de tout ce qu’on peut savoir, de tout ce qu’on doit ignorer, ne pouvait-elle pas avoir rencontré Fernande au spectacle, au Bois, aux courses, quelque part enfin, et avoir demandé ce qu’était Fernande, la connaître, par conséquent, de vue, et la reconnaître chez madame de Barthèle? C’était dès le même jour un scandale pour tout Paris.

Mais, avant que madame de Barthèle eût trouvé un moyen de concilier les scrupules de la femme du monde avec le besoin qu’on avait de la femme perdue, Clotilde entra.

– Madame, dit-elle en s’adressant à la baronne, le déjeuner est servi, et je viens de faire prévenir madame Ducoudray.

En ce moment, Clotilde aperçut madame de Neuilly et s’arrêta court… Elle avait tout compris; il y eut un moment de silence.

On devine à quel point la curiosité de madame de Neuilly fut excitée par cette annonce suivie de cette réticence. Elle promena d’abord sur tous les acteurs muets de cette scène pénible un regard doué de cette puissance d’investigation qui lui était naturelle; puis, sans même adresser à sa jeune cousine ces protestations hypocrites d’amitié par lesquelles les femmes ont l’habitude de s’aborder, elle s’écria:

– Madame Ducoudray! qu’est-ce que cela, baronne, madame Ducoudray? J’avais bien remarqué en arrivant une calèche fort élégante avec deux beaux chevaux gris pommelé. Est-ce que cet équipage est à madame Ducoudray? J’avais d’abord cru que c’était à l’un ou à l’autre de ces deux messieurs, quoique je me fusse dit que, dans ce cas, cette voiture porterait un chiffre ou des armes. Madame Ducoudray! c’est singulier, je ne connais pas ce nom-là; si c’est sa voiture qui est dans la cour, elle a cependant un train, cette dame!

Puis, songeant que ces questions avant d’avoir salué Clotilde étaient quelque peu déplacées:

– Bonjour, Clotilde, dit-elle en se tournant du côté de la jeune femme; je viens pour voir notre pauvre Maurice. Est-ce que madame Ducoudray serait près de lui, par hasard!

Ces paroles avaient été dites avec une telle volubilité, que ni le comte, ni madame de Barthèle, ni Clotilde, ni les deux jeunes gens, ne purent placer un seul mot. Ce fut donc Clotilde qui, interrogée la dernière, répondit d’abord.

– Non, madame, dit-elle; madame Ducoudray n’est point près de Maurice, elle est dans l’appartement qu’elle doit habiter.

– Qu’elle doit habiter! s’écria de nouveau madame de Neuilly; mais c’est donc un commensal que cette madame Ducoudray? ou bien a-t-elle loué une partie de votre villa? En tout cas, vous me la présenterez, je l’espère; du moment que vous la traitez en amie, je veux faire connaissance avec elle, si toutefois elle est de naissance… Mais je pense bien, chère cousine, que vous ne recevriez pas quelqu’un que vous ne devez pas recevoir.

– Madame, se hâta de dire Fabien, qui comprenait l’embarras de madame de Barthèle et les tortures de Clotilde, madame Ducoudray a été amenée ici par M. de Vaux et par moi dans l’intérêt de la santé de Maurice.

– Dans l’intérêt de la santé de Maurice? dit madame de Neuilly, tandis que Fabien rassurait par un coup d’œil madame de Barthèle et Clotilde, inquiètes de la tournure que prenait la conversation; est-ce que madame Ducoudray est la femme de quelque homéopathe? On assure que les femmes de ces messieurs exercent la médecine de compte à demi avec leurs maris.

– Non, madame, dit Fabien; madame Ducoudray est tout bonnement une somnambule.

– Vrai? s’écria madame de Neuilly enchantée. Oh! comme c’est heureux; j’ai toujours eu le plus grand désir d’être mise en rapport avec une somnambule. M. de Neuilly, qui avait beaucoup connu le fameux M. de Puységur, pratiquait quelque peu de magnétisme, et prétendait toujours que j’avais beaucoup de fluide. Mais, dites-moi donc, il faut que ce soit une somnambule fort à la mode, pour avoir des chevaux et une voiture comme celle que j’ai vus: est-ce que ce serait la fameuse mademoiselle Pigeaire, qui aurait épousé?… Faites-y attention, baronne: dans les maladies inflammatoires les nerfs jouent un grand rôle et le magnétisme excite effroyablement les nerfs. Je vous demande donc, pour votre sécurité à vous, ma chère baronne, encore plus que pour ma curiosité à moi, à être là quand on opérera sur Maurice.

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