Alexandre Dumas - Fernande

Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - Fernande» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Fernande: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Fernande»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La baronne de Barthèle attend son vieil ami et amant le comte de Montgiroux, pair de France. Son fils Maurice, marié à la nièce du comte, se meurt de fièvre cérébrale. Sur la suggestion du médecin de Maurice, la baronne a accepté de faire venir à son château Mme Ducoudray qui pourrait apaiser la fièvre du mourant. À son arrivée, la dame apprend le but de sa visite, sauver Maurice – Maurice, prénom qui ne lui est pas inconnu. Le comte découvre lui que Mme Ducoudray n'autre que Fernande,la courtisane qu’il a pris pour maîtresse. Arrive ensuite Mme de Neuilly, parente de la baronne, veuve envieuse qui reconnaît en Fernande une ancienne pensionnaire d’orphelinat et qui voudrait bien savoir comment elle s'y est pris pour faire ce riche mariage avec M. Ducoudray. Elle révèle que Fernande est de sang noble, fille de la famille de Mormant. Par son entremise, Fernande apprend à son tour que Maurice est en fait le fils du baron…

Fernande — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Fernande», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Allons, mesdames, dit-il en intervenant avec une sorte d’autorité respectueuse, ne fatiguons pas Maurice, il a besoin de repos. Vous allez le laisser seul, et, après le déjeuner, vous reviendrez faire un peu de musique pour le distraire.

Une inquiétude vague se peignit alors dans le regard du malade, dont les yeux suppliants se fixèrent sur Fernande; mais, pour le rassurer indirectement, le docteur ajouta en s’adressant à madame de Barthèle et en désignant Fernande:

– Madame la baronne ordonne que l’on conduise madame dans l’appartement qui lui est destiné.

– Comment! s’écria Maurice ne pouvant retenir cette exclamation de joie.

– Oui, dit négligemment le docteur, madame vient passer quelques jours au château.

Un sourire d’étonnement et de joie éclaira les traits du malade, et le docteur continua en affectant un ton magistral:

– Allons, puisqu’on m’a constitué dictateur, il faut que chacun m’obéisse. D’ailleurs, ce n’est pas bien difficile, je ne demande que deux heures de repos.

Et, prenant une potion préparée à l’avance et la présentant à Fernande:

– Tenez, madame, dit-il, donnez ceci à notre ami. Engagez-le à ne plus se tourmenter, et dites-lui bien que nous le gronderons, que vous le gronderez, s’il n’est pas docile à toutes nos prescriptions.

Fernande prit le breuvage et le présenta au malade sans dire une seule parole; mais son sourire était si suppliant, son regard implorait avec une expression si douce, son geste était si gracieux, que le malade, si longtemps rebelle aux ordres du docteur, but en fermant ses paupières, afin de ne pas voir disparaître le prestige de cette réalité douce et incroyable comme un songe. De cette façon il put croire que Fernande était toujours près de lui, et, bercé par cette douce pensée, il ne tarda point à s’assoupir. Aussitôt qu’elles se furent assurées de son sommeil, les trois femmes, s’éloignant sur la pointe du pied, sortirent de la chambre.

Madame de Barthèle était si heureuse du succès de cette entrevue, qu’elle témoigna d’abord sa reconnaissance à Fernande avec plus d’abandon qu’il n’entrait dans son plan de le faire; mais la baronne, comme on l’a vu, était la femme du premier mouvement, et, quand ce mouvement venait du cœur, presque toujours il la conduisait trop loin.

– Mon Dieu! madame, dit-elle en sortant, que vous êtes bonne de venir nous rendre tous à l’espoir et à la vie! Mais, vous le comprenez, vous voilà engagée à ne pas nous quitter brusquement. Vous ne le pouvez pas, vous ne le devez pas. C’est un sacrifice que vous nous faites, nous le savons, en quittant pour nous Paris et ses plaisirs; mais nos soins et nos attentions sauront vous prouver au moins que nous apprécions votre générosité.

Par égard pour la femme de Maurice, dont on eût dit sans cesse que la baronne oubliait la présence, Fernande balbutia quelques paroles. Clotilde sentit son embarras et comprit sa retenue; arrivée à la porte de la chambre destinée à l’étrangère:

– Je me joins à ma mère, madame, dit-elle; accordez-nous ce que nous vous demandons, et notre reconnaissance, croyez-le bien, sera égale au service que vous nous aurez rendu.

– Je me suis mise à vos ordres, mesdames, dit Fernande; je n’ai plus de volonté, disposez donc de moi.

– Merci, dit Clotilde en prenant avec un geste plein de grâce naïve la main de Fernande.

Mais aussitôt elle tressaillit en sentant que cette main était glacée.

– Oh! mon Dieu! madame, s’écria-t-elle, qu’avez-vous donc?

– Rien, dit Fernande, et ce n’est pas pour moi qu’il faut craindre, ce n’est pas de moi qu’il faut s’occuper. Un peu de repos et de solitude m’aura bientôt remise de quelques émotions involontaires dont je vous demande bien humblement pardon.

– Mais cela se conçoit à merveille, que vous soyez émue! s’écria madame de Barthèle avec sa légèreté ordinaire. Le pauvre enfant vous aime tant, qu’il n’y a rien d’étonnant que vous l’aimiez aussi de votre côté; d’ailleurs, il suffit de vous voir pour comprendre tout.

À ces mots, madame de Barthèle s’arrêta par une réticence involontaire, afin de ménager à la fois l’orgueil naturel de sa belle-fille et la modestie de la femme à laquelle elle faisait, par une circonstance si étrange, les honneurs de sa maison.

Pendant que la scène que nous avons racontée, toute de sentiment et de vérité, se passait dans la chambre de Maurice entre le malade et les trois femmes, une scène toute de raillerie et de mensonge se passait au salon, entre M. de Montgiroux et les deux jeunes gens.

Le pair de France, jaloux et craintif malgré lui par la seule influence de son âge et de son expérience, savait par madame d’Aulnay, son amie toute dévouée, comme nous l’avons vu, que les deux jeunes gens étaient de ceux qui se montraient les plus assidus près de sa belle maîtresse. Fernande, d’ailleurs, ne cachant rien, par la raison qu’elle n’avait rien à cacher, sortait avec eux, les recevait dans sa loge, et les traitait avec cette intimité dont les amants sont toujours jaloux, et qui, au contraire, devrait bien moins les inquiéter que la réserve. Le comte était donc bien aise de s’assurer par lui-même du degré d’intimité où MM. de Rieulle et de Vaux en étaient arrivés avec Fernande. La circonstance était favorable; il doutait tout en voulant croire, il croyait tout en voulant douter. S’il n’y a rien de plus incompréhensible que le cœur d’une jeune femme, il n’y a rien de plus facile à comprendre que le cœur d’un homme déjà vieux; la défiance et la crédulité s’y livrent un combat perpétuel pour le compte de sa vanité. Dans le milieu social où vivait M. de Montgiroux, la vanité joue un rôle si grave et si important, que bien souvent on la prend pour de l’amour, sans songer que, comme tout sentiment émané du cœur, l’amour est trop respectable pour être aussi commun qu’on le croit.

L’homme d’État, après avoir un instant réfléchi de quelle façon il entrerait en matière, par suite de ses habitudes parlementaires sans doute, commença donc l’investigation par des reproches, gourmandant d’un ton sérieux et protecteur les deux jeunes gens d’avoir introduit près de deux femmes aussi respectables que l’étaient madame de Barthèle et sa nièce, une femme sur laquelle on répandait tant de mauvais bruits, qu’on accusait d’être plus qu’inconséquente, et qui ne pouvait manquer, par sa légèreté et son ignorance des usages du monde, où sans doute elle n’avait jamais été reçue, de causer quelque scandale dans la maison où l’on avait eu l’imprudence de l’introduire.

Malheureusement, la tactique du parlementaire, excellente en toute autre occasion, devait échouer en cette circonstance par l’espèce de soupçon qu’avaient conçu les deux jeunes gens sur l’intimité secrète du comte de Montgiroux avec Fernande, et sur l’intérêt qu’il pouvait avoir, dans ce cas, de connaître la vérité. Aussi, par un rapide coup d’œil échangé entre eux, le projet fut-il arrêté de tourmenter de compte à demi l’amant émérite qui prétendait exercer despotiquement les avantages de sa position d’homme riche. Tous deux, au reste, inquiétaient M. de Montgiroux à un degré égal, Fabien de Rieulle par ses airs d’ancien amant, Léon de Vaux par ses prétentions à devenir un amant nouveau. Cependant, comme on le comprend, la guerre devait être plus vive de la part de Léon de Vaux, qui n’avait rien à ménager dans la maison de madame de Barthèle, et qui, de plus, était excité par la jalousie, que du côté de Fabien de Rieulle, qui, dans ses projets sur Clotilde, tenait à ne point se faire d’ennemis autour de la jeune femme.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Fernande»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Fernande» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Fernande»

Обсуждение, отзывы о книге «Fernande» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x