Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour Tome I

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La Marquise De Pompadour Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Un jour de 1744, Jeanne Poisson, belle jeune femme, rencontre, au hasard d'un bois, le roi Louis XV qui chasse, et obtient de lui la grâce d'un cerf. A la suite d'un chantage visant son père, Jeanne est bientôt obligée d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, Henri d'Etioles. Mais le roi a à son tour succombé au charme de Jeanne et leur idylle éclate au grand jour. Les intrigues s'échafaudent et de sinistres personnages comme le comte du Barry ou le mystérieux M. Jacques manigancent dans l'ombre. Quel sera le destin de Jeanne?

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– Vous me disiez, reprit Juliette, qu’il y aurait une comtesse du Barry… mais que ce ne serait pas moi!… ne suis-je donc pas à vos yeux la comtesse du Barry?

Et, cette fois, ce n’était pas une terreur superstitieuse qui agitait la jeune femme. Elle se disait que cet homme l’avait rencontrée, sans aucun doute, qu’il connaissait son vrai nom, et que, d’un mot, il pouvait la perdre, la couvrir de honte!

– Rassurez-vous, madame, fit Cagliostro comme s’il eût lu dans sa pensée, si quelqu’un doit vous trahir, ce ne sera pas moi!… Moi, je ne connais les gens que sous le nom qu’ils adoptent!

Juliette ne put retenir un léger cri.

– Ah! monsieur, murmura-t-elle, je vois bien que rien ne vous échappe!… De grâce! dites-moi, en ce cas, qui sera la vraie comtesse du Barry…

– M lleLange, fit gravement Saint-Germain. Juliette devint livide.

– Mon nom! balbutia-t-elle.

– D’autres que vous peuvent le porter… Ce nom peut d’ailleurs devenir une sorte de nom de famille… Tenez, madame, voulez-vous me confier un instant le diamant que vous portez à l’oreille?

– Volontiers! dit Juliette tremblante, qui défit sa boucle et la présenta au comte.

Celui-ci examina le bijou, en le faisant miroiter à la lumière.

– Je vois de tristes choses, madame, dit-il enfin. Et à moins que vous ne le désiriez formellement…

– Je vous en supplie…

– Soit donc!… Je vois une pauvre chambre dans laquelle se trouve un riche berceau avec une fillette couchée qui dort profondément, la pauvre petite innocente!…

– Anne! ma chère Anne! ma sœurette chérie! murmura Juliette.

– Cette enfant grandit, continua Saint-Germain… elle a seize ans… elle épouse le comte du Barry peu à peu tombé aux plus basses opérations… Elle devient la maîtresse du roi de France!

Juliette, très pâle, ne put contenir un tressaillement de joie orgueilleuse.

Que la petite sœur tant aimée devînt un jour ce qu’elle avait espéré être elle-même, n’y avait-il pas là de quoi combler, en somme, toute son ambition?… Quelle que fût la sincère et profonde affection de Juliette pour sa petite sœur, l’idée ne lui venait pas que cette enfant pût chercher dans l’honnêteté de la vie, dans l’amour paisible et pur, le bonheur qui lui avait manqué à elle-même.

Juliette avait une âme de fille galante.

Ne lui demandons pas plus qu’elle ne pouvait donner.

Le comte s’aperçut parfaitement de cette joie soudaine.

Il haussa les épaules et continua:

– Toute médaille a son revers. La royauté même n’est pas à l’abri des coups du destin… Je vous l’ai dit, madame, je vois de tristes choses… Tenez, remettez cette boucle à sa place, et n’en parlons plus!…

Juliette prit le bijou, le fixa à son oreille, et dit:

– Monsieur, vous en avez trop dit ou pas assez. Si vous vous arrêtiez maintenant, je croirais que vous vous êtes joué de moi…

– Eh bien, sachez donc tout!… Je vois une froide matinée d’hiver… je précise, un matin de décembre. Je vois une place immense noire de monde, et au milieu de cette place, un échafaud…

– Monsieur, monsieur!…

– Ah! vous écouterez jusqu’au bout maintenant! Une charrette arrive. Il y a une femme dans cette charrette. La foule l’injurie, l’insulte!… on lui fait monter les marches de l’échafaud… sa tête tombe!…

– Cette femme! murmura Juliette, livide.

– C’est la comtesse du Barry! C’est M lleLange! C’est la petite au berceau!…

– Folie! Folie! balbutia Juliette qui, cependant, tremblait comme une feuille.

Saint-Germain – ou Cagliostro – se pencha vers elle.

– Tout arrive, murmura-t-il, tout peut arriver. Vous pouvez me démentir, vous pouvez sauver votre petite Anne. Mais il est temps tout juste! Sous peu, il sera trop tard. Vendez tout ce que vous possédez de bijoux. Vous pouvez, avec cela, réaliser environ cent cinquante mille livres, et au besoin, je ferai l’appoint. Avec cette fortune, partez, vivez modestement, mais honnêtement, dans votre pays… là-bas… à Vaucouleurs… Élevez dignement votre petite Anne, et soyez assurée que toutes les deux vous trouverez ainsi le bonheur…

En disant ces mots, Saint-Germain se leva, salua profondément et se retira, laissant Juliette stupéfaite, pâle de terreur.

À ce moment le comte du Barry passait à sa portée. Elle lui fit signe.

– Partons, dit-elle d’une voix altérée, je ne resterai pas une minute de plus ici… Sortons et veuillez m’accompagner jusque chez moi… j’ai à vous parler.

– Vous voulez dire: chez nous! fit du Barry railleusement.

– Non! Je dis chez moi… dans mon pauvre logis. Je ne retournerai plus dans votre hôtel…

– Ah çà! qu’est-ce qui vous prend, chère amie?

– Cet homme!… fit Juliette en lui montrant Saint-Germain qui causait, tout souriant, dans un groupe de jolies femmes.

– Eh bien?… C’est ce cher comte de Saint-Germain.

– Oui! Et il m’a dit des choses terribles!…

Du Barry éclata d’un rire sinistre.

– Il s’est moqué de vous! C’est son habitude. Il s’amuse à faire frissonner les gens…

– Non, non… il me connaît, il sait mon vrai nom, il sait jusqu’au pays où je suis née…

Du Barry grinça des dents.

– Il en sait trop long, en ce cas! gronda-t-il. Malheur à lui!… Et quant à vous, prenez garde! Il n’est plus temps de vous arrêter aux conseils de cet importun. Il faut marcher jusqu’au bout!… Allons! du courage, morbleu!… Tenez-vous bien… le roi vous regarde!

XXII LA MAISON DU CARREFOUR BUCI

Le 7 décembre de cette année-là fut une journée d’un froid exceptionnel. La Seine charria des glaçons; les ruisseaux qui coulaient au milieu de beaucoup de rues furent gelés. Vers le soir, cependant, la température parut se radoucir, et la neige tomba en grande abondance.

C’était quelques jours après la célèbre fête de l’Hôtel de Ville.

Que faisait et pensait Jeanne?…

Que voulait le roi?…

C’est ce que le lecteur va apprendre, s’il lui convient de suivre avec nous un homme qui, enveloppé d’un vaste manteau d’hiver, le col relevé par-dessus les oreilles, marchait aussi vite et aussi gravement qu’il pouvait le faire sans glisser.

Il ne cessait de maugréer et de grommeler des mots sans suite. Devant chaque cabaret qu’il rencontrait, il s’arrêtait un instant comme s’il eût hésité. Puis il poussait un soupir et se remettait en marche.

Il parvint ainsi au carrefour Buci et, pénétrant aussitôt dans une vieille maison à trois étages, il commença à monter tout en pestant et en soufflant fortement.

Parvenu au troisième, c’est-à-dire au dernier étage, il se trouva en présence d’un escalier plus étroit, sorte d’échelle, plutôt, le long de laquelle on se hissait au moyen d’une corde graisseuse…

Sans hésiter, l’homme entreprit l’ascension périlleuse de ce chemin qui, s’il ne menait pas au ciel, menait tout au moins au grenier de la maison.

Et lorsqu’il se trouva enfin devant la porte de ce grenier, il souleva le loquet sans frapper, entra, poussa un profond soupir de soulagement, et, se débarrassant de son manteau, montra la figure truculente et rubiconde de maître Noé Poisson.

C’était, en effet, le digne pochard.

Et ce grenier dans lequel il venait de pénétrer, c’était l’appartement de M. Prosper Jolyot de Crébillon, l’auteur d’Électre, de Rhadamiste et Zénobie, d’Atrée et Thyeste, le poète qu’une injuste postérité a condamné à l’oubli et qui, dans certaines parties de son œuvre, s’est haussé jusqu’à Corneille.

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