Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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C’est ainsi que périt frère Timothée, victime de sa gourmandise et de son dévouement.

Rentré dans sa chambre, Maurevert ouvrit tranquillement la lettre et se mit à la lire. Voici ce qu’elle contenait:

«Madame,

J’ai l’honneur et la joie d’aviser Votre Altesse Royale que notre homme s’est soudainement décidé à se mettre en route pour Blois. Il emporte le poignard, le fameux poignard qui lui fut octroyé par l’ange que vous connaissez.

Si Valois en réchappe, cette fois, il faudra qu’il ait le diable au corps. Je ne sais si l’homme aura le courage de vous venir voir, et c’est pourquoi je vous préviens. Il serait à souhaiter que Votre Altesse Royale pût le découvrir dans Blois et lever ses derniers scrupules, s’il en a: je crois qu’un regard de vous y suffira.

Je vous prie d’observer qu’il est accompagné d’un gentilhomme qui sans aucun doute est des nôtres. Grand, robuste, fière tournure, l’œil froid et moqueur, ce gentilhomme m’a paru posséder toutes les qualités d’audace, de vigueur et de sang-froid nécessaire pour le grand acte.

Je suis, madame, de Votre Altesse Royale, le très dévoué serviteur, et j’espère qu’au jour prochain de la victoire, je ne serai pas oublié dans les prières que vous adresserez à votre illustre frère. En attendant, j’adresse les miennes au ciel.»

La lettre portait comme signature un signe sans doute convenu et servant de pseudonyme. Comme on le voit, Bourgoing donnait déjà de l’Altesse royale à la duchesse, comme si Guise eût été sur le trône.

Ayant achevé sa lecture, Maurevert replia la lettre, la plaça dans son pourpoint, s’enveloppa de sa cape, éteignit le flambeau qu’il avait allumé, et murmura:

– Il faut que la vieille Médicis ait cela tout de suite… d’abord parce que cette lettre complète la première, ensuite parce qu’il faut que je m’en débarrasse à l’instant… Allons au château!

Malgré ses paroles, il ne bougea pas. Debout dans les ténèbres, enveloppé de son manteau, il réfléchissait profondément. Et parfois un frisson le parcourait. Un quart d’heure se passa sans qu’il eût fait un geste.

– Voyons, gronda-t-il tout à coup, relisons. C’est une pensée insensée qui m’a traversé l’esprit quand j’ai lu ces mots…

Il battit le briquet et ralluma son flambeau. Et il se remit à lire, la tête dans ses deux mains. Il ne relisait qu’un passage, toujours le même. Et tout ce qui était relatif au meurtre du roi lui était indifférent.

Un bruit dans le couloir, une planche qui venait de craquer sans doute, le fit tressaillir violemment. Il se leva d’un bond, la dague au poing, l’œil exorbité, la sueur au front…

«On a marché là!… qui vient de marcher?…»

Au bout d’un temps qui fut sans doute assez long, ses nerfs se détendirent… Le flambeau à la main, il alla examiner le couloir… Il n’y avait personne. Alors, de nouveau, il plaça la lettre dans sa poitrine, éteignit la lumière, et comme tout à l’heure, murmura:

– Allons…

Mais il ne bougea pas. Et dans les ténèbres profondes, seul, immobile, le menton dans une de ses mains, il se reprit à méditer.

Est-ce que Maurevert avait des remords?… se repentait-il de sa trahison?… Était-ce le spectre du moine qui déjà assiégeait sa conscience?… Ou simplement cherchait-il le parti qu’il pouvait tirer de la lettre?… Balançait-il, au dernier moment, entre Guise et Valois?… Rien… non! rien de cela!…

Ce n’était ni le calcul de l’ambition ou du lucre, ni le remords qui l’immobilisait dans les ténèbres… c’était la peur!… Car lorsqu’il se décida enfin à se mettre en route, bas, très bas, comme s’il eût redouté de s’entendre lui-même, il murmura:

– Celui qui doit tuer le roi est accompagné d’un gentilhomme… l’œil froid et moqueur… fière tournure… grand… robuste… qui est ce gentilhomme?…

Lorsqu’il eut descendu l’escalier extérieur qui aboutissait à la chambre n° 3, lorsqu’il eut fait cent pas dans la rue, il s’arrêta encore et haussa violemment les épaules:

– Allons donc! gronda-t-il. Ce ne peut être lui!… Pourquoi serait-ce lui?…

Et arrivé devant le porche du château, vers lequel il s’était machinalement dirigé sans doute, la même préoccupation n’avait cessé de le hanter jusqu’à lui faire oublier le motif de sa visite nocturne, car il prononça sourdement:

– La Cité était cernée de toutes parts. Un renard n’eût pas trouvé le moyen d’en sortir. La Seine était surveillée. Près de quatre cents hommes sont restés sur les bords et dans les barques jusqu’au soir. Il est mort…

Furieusement, il crispa les poings et gronda:

– Oui!… Mais alors… pourquoi n’a-t-on pas retrouvé le cadavre?…

– Au large! cria une voix dans la nuit.

C’était la sentinelle placée devant le porche, qui venait d’apercevoir Maurevert. Celui-ci tressaillit, s’enveloppa de son manteau jusqu’à cacher son visage et, de sa place, dit tranquillement:

– Prévenez M. Larchant qu’il y a un courrier pour Sa Majesté. Larchant, c’était le capitaine des gardes qui, sous le commandement direct de Crillon, veillait à la sûreté du château.

Ces mots «arrivée d’un courrier pour le roi» avaient le pouvoir de tout mettre en mouvement. Maurevert le savait.

La sentinelle appela, il y eut des allées et venues de lanternes. Et enfin, au bout d’une demi-heure, le capitaine Larchant parut, s’approcha de Maurevert et, dans la nuit, chercha à le reconnaître.

– Monsieur, dit Maurevert en dissimulant son visage et changeant de voix, veuillez aller prévenir Sa Majesté la reine mère qu’il lui arrive une nouvelle missive semblable à celle qu’elle a reçue il y a huit jours.

– Monsieur, dit Larchant, êtes-vous fou? ou vous moquez-vous de moi?

– Monsieur, reprit Maurevert, prévenez à l’instant la reine qu’il faut qu’elle reçoive l’homme à qui elle a acheté cinq cent mille livres un morceau de papier…

– Monsieur, fit le capitaine, vous avez perdu la tête. Estimez-vous heureux que je ne vous fasse pas arrêter. Bonsoir!

– C’est vous qui êtes fou, dit Maurevert froidement. Car si demain, il arrive un malheur dans le château, je dirai que vous m’avez empêché de prévenir Sa Majesté, et vous serez arrêté comme complice. Bonsoir!

– Holà, un instant, monsieur. J’y vais. Mais je vous préviens que si la reine ne vous reçoit pas, et qu’elle soit mécontente d’être éveillée à deux heures du matin, je vous coupe les oreilles. Entrez au corps de garde.

Maurevert haussa les épaules et dit:

– J’attendrai dans la cour carrée. Il y a trop de lumière dans votre corps de garde. Maintenant, un dernier mot, capitaine: si je m’aperçois que vous m’avez reconnu, je serai forcé de vous tuer sur-le-champ.

Le capitaine fronça les sourcils, le sang lui monta au visage et il fut sur le point de sauter à la gorge de l’inconnu. Mais il réfléchit que s’il le tuait, ce malheur dont il avait parlé ne pourrait être évité, sans doute. Il le fit donc entrer dans la cour carrée, le mit sous la surveillance de quatre gardes, et s’éloigna rapidement. Un quart d’heure plus tard, il était de retour.

– Venez, monsieur, dit-il d’un ton d’étonnement, venez et excusez-moi. La reine vous attend…

Lorsque Maurevert fut en présence de Catherine de Médicis dans l’oratoire du rez-de-chaussée, il lui tendit la lettre en disant:

– Du prieur des jacobins à Mme la duchesse de Montpensier…

La reine dévora la terrible lettre d’un regard. Mais elle garda pour elle ses impressions.

– Il faut vous assurer de l’homme qui a apporté cette missive, dit-elle simplement.

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