Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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À ce moment, le roi de France, pâle et nerveux, se trouvait dans l’appartement qu’il occupait au premier étage du château, appartement que nous aurons à décrire bientôt. Pour le moment, disons seulement qu’il y avait là un vaste salon qui s’ouvrait sur un grand escalier. Cet escalier lui-même donnait sur une terrasse qui s’appelait la Perche aux Bretons.

Henri III, avec une agitation qui contrastait avec son indolence habituelle, allait et venait, s’approchait souvent d’une fenêtre d’où il pouvait voir la cour carrée et le porche majestueux du château.

Henri III attendait le duc de Guise!…

Sur la terrasse de la Perche aux Bretons, il y avait cinquante gentilshommes armés en guerre. Une compagnie de suisses occupait la cour carrée. Le grand escalier était plein de seigneurs royalistes dont le sombre visage annonçait qu’ils n’attendaient rien de bon de l’arrivée du duc. Toutes les autres cours et les autres escaliers du château étaient occupés par des gens d’armes, archers, arquebusiers et mousquetaires. Enfin, toutes les précautions avaient été prises pour «recevoir dignement notre aimé et féal cousin de Lorraine», avait dit Catherine de Médicis.

Dans le salon lui-même, une vingtaine de gentilshommes attendaient, silencieux et les yeux fixés sur le roi. Dans un coin, Catherine de Médicis, causant avec son confesseur, contrastait par sa sérénité et sa gaieté avec toute cette sombre impatience.

– Où est Biron? est-il de retour? fit tout à coup Henri III, après avoir jeté pour la vingtième fois un regard par cette fenêtre d’où il apercevait le porche et, au-delà du porche grand ouvert, une belle place où Crillon, en ce moment, achevait de ranger trois compagnies de gardes.

– Sire, me voici, fit le maréchal de Biron.

Armand de Gontaut, baron de Biron, était alors âgé de soixante-quatre ans: mais il portait encore la cuirasse avec une facilité que lui enviaient de plus jeunes.

Il avait mieux que la force: il avait la fierté paisible d’un honnête homme. Catholique, il avait fait partie de cette faible minorité de vaillants qui avaient essayé de s’opposer aux massacres de la Saint-Barthélémy. C ’est ainsi qu’en sa qualité de grand maître de l’artillerie, il avait pu soustraire, à l’Arsenal où il était logé, une quarantaine de malheureux huguenots à l’horrible soif des buveurs de sang.

– Ah! te voilà, mon vieux brave! dit Henri III. Je craignais que tu ne fusses pas ici aujourd’hui, car je t’avais donné congé pour huit jours…

– Oui, mais j’ai appris l’arrivée de M. le duc. Peste, sire, je n’aurais eu garde de manquer une si belle occasion de lui présenter mes respects!… Je suis revenu d’Amboise tout d’une traite…

Le roi se mit à rire, les gentilshommes éclatèrent, et Catherine murmura à son confesseur:

– Allons, voici l’enfant qui reprend courage!

– Et, sire, vous voyez que je suis arrivé à temps…

En effet, à ce moment même, une rumeur montait de la cour carrée: c’était un bruit de chevaux qui passaient sous le porche, un cliquetis d’armes et d’éperons de cavaliers mettant pied à terre… Henri III pâlit. Mais on peut dire que c’était la rage contenue plus encore que la crainte.

– Comte de Loignes, dit-il d’une voix altérée, voyez donc ce qui se passe dans la cour.

Il le savait très bien. Il devinait que c’était Guise qui arrivait. Et avant d’avoir reçu aucune réponse, il se dirigea vers un grand fauteuil placé sur une estrade et formant trône. Il s’y assit et, d’un geste rageur, enfonça son chapeau sur son front.

– Sire, s’écria Chalabre qui s’était précipité à la fenêtre en même temps que Loignes, c’est M. le duc de Guise, que Dieu le tienne en sa garde!

– À moins que le diable ne l’emporte! murmura Montsery près du roi.

– Ah! fit Henri III d’un ton d’indifférence si parfaitement jouée qu’il stupéfia jusqu’à sa mère… Tiens! le duc de Guise?… Et que peut-il venir faire céans?…

– Nous allons le savoir, sire, car le voici qui monte le grand escalier…

C’était vrai. Dans le grand escalier, on entendait la rumeur confuse d’une foule qui monte. Cette foule, c’était toute l’escorte du duc qui l’accompagnait jusqu’à la porte du roi… Il y avait là une menace qui n’échappa point à Crillon… Celui-ci donc s’était mis à marcher devant le duc de Guise, sous prétexte de lui faire honneur. Arrivé devant la porte du salon, il se tourna vers les gentilshommes guisards et dit:

– Monseigneur, monsieur le duc de Mayenne, monsieur le cardinal, le roi m’a chargé de vous faire savoir qu’il vous accorde audience. Quant à vous, messieurs, veuillez attendre…

– Quoi! gronda Bussi-Leclerc, sur l’escalier!…

– Où vous voudrez! fit Crillon en fronçant les sourcils.

– La paix, Bussi! dit le duc de Guise. Messieurs, veuillez m’attendre… Monsieur de Crillon, puisque Sa Majesté daigne nous recevoir, nous sommes prêts à vous suivre.

L’escorte demeura donc échelonnée dans l’escalier. Et comme cet escalier était déjà occupé par un grand nombre de seigneurs royalistes et de gens d’armes, il en résultat qu’il se trouva plein de gens qui se regardaient de travers et qui, sur un mot, sur un signe, se fussent rués les uns sur les autres. Cependant, tous observaient le plus grand silence non seulement par respect, mais pour tâcher d’entendre quelque éclat de voix qui leur apprendrait la tournure que prenait l’audience.

Crillon avait ouvert la porte, fait entrer MM. de Lorraine et soigneusement refermé lui-même la porte.

Les trois frères s’avancèrent vers le fauteuil où Henri III, le chapeau sur la tête, le coude sur le bras du trône, le menton dans la main, les regardait venir sans un geste, sans un tressaillement de la physionomie. Le duc marchait le premier. Mayenne et le cardinal venaient ensuite sur la même ligne, Mayenne roulant de gros yeux, et au fond de lui-même envoyant la politique et l’ambition de ses frères à tous les diables; le cardinal, la tête haute, la main à la garde de l’épée, son regard noir fixé sur le roi.

Le duc de Guise, moins habile qu’Henri III à dissimuler ses sentiments, n’avait pu s’empêcher de pâlir devant la réception hautaine et glaciale qui lui était faite. Il s’arrêta à trois pas du trône et s’inclina profondément, ainsi que ses frères. Puis, se relevant, il attendit que le roi lui adressât la parole.

Il y eut un instant de silence terrible et tragique où l’on eût entendu voler une mouche dans ce salon rempli de gentilshommes. Enfin le roi abaissa son regard sur le duc, et de sa voix légèrement nasillante, d’une rare impertinence quand il le voulait, il demanda:

– C’est vous, monsieur le duc?… Qu’avez-vous à nous dire?…

XXIV RÉCONCILIATION

Ces paroles du roi firent passer un frisson parmi les assistants – tous royalistes; et les trois frères purent entendre ce frémissement des épées qui se heurtaient comme des feuilles d’acier. Il sembla à tous qu’Henri III allait se révéler par un coup de force et l’écraser tandis qu’il le tenait. Les seigneurs se préparèrent donc et portèrent la main à leurs dagues ou à leurs rapières. De là cette agitation de l’acier qu’on s’apprête à sortir des fourreaux…

Mayenne fit un pas en arrière et grommela une sourde imprécation. Le cardinal de Guise se redressa et jeta autour de lui un regard de défi et de dédain foudroyant. Le duc seul garda un calme parfait qui semblait en harmonie avec le calme apparent du roi.

– Sire, dit-il d’une voix assurée, vous savez que mon frère le cardinal est président du clergé en même temps que monseigneur le cardinal de Bourbon. Il n’y a donc rien que de naturel à sa présence aux États que Votre Majesté a daigné convoquer en cette ville.

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