Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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– Sur mes traces? murmura-t-il avec un sombre sourire. Pas encore!… Qui sait s’il a osé rentrer à Paris?… Et qu’il y rentre donc! C’est ce qui peut m’arriver de mieux!… Ce soir, je serai loin!… Loin de Paris!… Loin de Guise imbécile qui croit à mon dévouement!… Imbécile! Oui!… Puisqu’avec toutes les forces dont il dispose, il n’arrive pas à se débarrasser d’un Pardaillan!…

Maurevert jeta les yeux au loin, vers un point de la pente où se trouve aujourd’hui la place Ravignan. Là, il vit un cheval attaché à un arbre, et près de ce cheval, une voiture solidement attelée de deux bêtes vigoureuses. Un laquais surveillait le tout, assis à l’ombre des châtaigniers.

– Bon! fit Maurevert. Tout est prêt!… Dans vingt minutes la petite bohémienne est à moi… Ce que j’en ferai? peu importe, pourvu qu’elle ne soit ni à l’imbécile duc incapable de me protéger, ni surtout à l’ami de Pardaillan!… Je l’enferme dans la voiture, je saute à cheval… Dans quatre jours au plus, je suis à Orléans… et là nous verrons!… Allons! Adieu, Paris! Adieu, Guise! Adieu, Pardaillan!…

En prononçant ces mots, Maurevert s’était tourné vers Paris avec un sombre regard…

Pardaillan était devant lui, à vingt pas!…

Sur un signe de Pardaillan, le duc d’Angoulême qui marchait près de lui s’arrêta, et saisissant l’intention de son compagnon, se croisa les bras, pour exprimer que dans ce qui allait se passer, il allait être témoin et non acteur.

Le chevalier continua de s’avancer seul; mais quand il fut à dix pas de Maurevert, il s’arrêta également.

Un fait remarquable, c’est que tous les condamnés à mort, au moment ou on les conduit au supplice, font le même geste instinctif… tous… tous à la seconde fatale, tournent la tête à droite et à gauche… ils regardent ceux qui le regardent…

C’est ce geste que fit Maurevert lorsque Pardaillan s’arrêta à dix pas de lui. Il eut ce regard à droite et à gauche… Mais les rampes de la montagne étaient désertes; une paix énorme régnait sur les marécages de la plaine; il était seul… seul en face de Pardaillan!…

Il comprit que vainement il tenterait de fuir, car ses jambes tremblaient, et il n’eût pu faire deux pas sans tomber.’

Il comprit que toute tentative de défense était vaine, car Pardaillan, c’était plus que le Droit et la Justice, c’était la Représaille vivante qui se dressait au nom des morts, pour un combat loyal, à armes égales!…

Et dans un combat à armes égales, Maurevert contre Pardaillan, c’était le chacal contre le lion.

Maurevert donc, ayant regardé à droite et à gauche, avec cette expression d’épouvante qui décomposait son visage, fixa la terre à ses pieds comme pour signifier:

– Ici, tout à l’heure, sera ma sépulture!…

Puis, lentement, il releva sa tête hagarde vers Pardaillan et murmura quelque chose de confus qui voulait dire:

– Que me voulez-vous?…

Pardaillan parla alors… Charles d’Angoulême ne reconnut pas cette voix un peu basse, un peu sifflante, qui contenait un monde de souvenirs, de douleurs, d’amour et de haine… et pourtant cette voix demeurait très simple, et ce qu’elle disait était également très simple:

– Remarquez, monsieur, que j’ai ma rapière et ma dague, mais que vous avez aussi votre poignard et votre épée… Il est vrai que j’ai un pistolet, mais je ne m’en servirai que si vous essayez de fuir. Ceci, me semble-t-il, nous met sur un pied d’égalité parfaite…

Maurevert fit un signe d’assentiment, et Pardaillan continua:

– Vous me demandez ce que je vous veux. Je veux vous tuer. Je le ferai d’ailleurs le plus proprement possible, et sans vous faire souffrir, estimant que la terreur où je vous fais vivre depuis seize ans balance la douleur où je vis, moi, depuis le même laps de temps. En vous tuant, monsieur, je crois bien sincèrement débarrasser la terre d’un être qui doit lui procurer de l’horreur. J’ai souvent frémi de pitié en frappant un ennemi et en lui ôtant la vie pour sauver la mienne. Mais vous, monsieur, vous n’êtes pas mon ennemi; vous êtes une force malfaisante qu’il est bon de détruire. Ce que vous m’avez dit dans le cachot de la Bastille m’a prouvé une chose dont je pouvais encore douter: c’est que vous êtes un venimeux reptile qu’il faut écraser. Je vous jure donc que trois minutes après vous avoir tué, j’aurai oublié jusqu’à votre nom… Je vais donc vous tuer. Mais pas ici. Je vous pousserai un peu plus loin, et si cela ne vous désoblige pas trop, je vous prierai de m’accompagner jusqu’à Montfaucon. Vous ne voudriez pourtant pas que votre sang… votre sang… à vous! tombât comme une rosée maudite sur ce coin de terre qui recouvre la dépouille de mon père!… Montfaucon me paraît un endroit favorable au combat que je vous propose et au repos de vos os. Consentez-vous à m’accompagner jusque-là?

Maurevert fit un nouveau signe d’assentiment. Une espérance se levait dans son esprit. La route était assez longue de Montmartre à Montfaucon, peut-être une occasion de fuite se présenterait-elle. En tout cas, c’était plus d’une demi-heure de gagnée… un siècle! Trente à quarante minutes dont chacune pouvait lui apporter le salut. Ce fut donc avec une sorte de joie empressée qu’il répondit:

– Montfaucon, soit! Là ou ailleurs, soyez sûr que je ne me laisserai pas tuer sans essayer de vous envoyer d’abord rejoindre M. votre père… Il y a assez longtemps qu’il vous attend!…

Un peu rassuré, Maurevert reprenait la forme de courage qui lui convenait, c’est-à-dire l’insolence. En même temps, il se sentit plus fort, et d’un coup d’œil rapide, examina encore les environs toujours solitaires.

– Je ne sais si je succomberai dans le duel que je vous offre, dit Pardaillan: c’est possible. Mais ce qui est sûr, c’est que je vous tuerai. Aussi sûr que le soleil nous éclaire, si nos fers se croisent aujourd’hui (Maurevert tressaillit et dressa l’oreille), vous êtes un homme mort. Il me paraît donc convenable de vous dire en deux mots pourquoi j’ai résolu de vous tuer. En même temps, je vous poserai une question à laquelle j’espère que vous voudrez bien répondre…

– Mille questions, monsieur de Pardaillan, répondit Maurevert.

Au moment même où il prononçait ces mots, il fit un bond terrible en arrière et se plaça derrière la croix qui surmontait la tombe du vieux Pardaillan. Aussitôt, il se mit à courir frénétiquement vers le cheval et la voiture qu’il avait tout à l’heure examinés.

– Ah! misérable! hurla le duc d’Angoulême en s’élançant.

– Pardaillan sourit, tira son pistolet et visa Maurevert qui était déjà à vingt pas… Il allait lâcher le coup… À cet instant, du pied de la croix où elle était comme accroupie, une ombre… cette forme que nous avons signalée… se dressa, s’interposa entre le canon du pistolet et Maurevert… Cette forme, c’était une femme… Pardaillan eut un regard terrible vers le ciel… Son bras retomba…

Que faisait là cette femme?… Qui était-elle?…

Toute droite, toute raide, appuyée à la croix, ses magnifiques cheveux d’or déroulés sur ses épaules, elle semblait ne voir ni Pardaillan, ni rien de ce qui était autour d’elle…

Pardaillan la regarda à peine: ses yeux étaient fixés sur Maurevert qui fuyait et sur Charles qui le poursuivait… Cela dura quelques secondes à peine… Maurevert faisait des bonds insensés. Tout à coup, il eut l’impression que quelqu’un… un être plus agile encore que lui… passait à son côté, le devançait, se retournait, et soudain, il trouva devant lui le jeune duc qui dégainait en disant:

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