Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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La porte s’était ouverte sans bruit. Il sembla à Pardaillan qu’il apercevait alors la figure louche de l’aubergiste, dont les yeux de braise étaient fixés sur lui. Pardaillan s’immobilisa, le coude sur la table, la tête sur la main. Pendant une longue minute, il eut la sensation de ces yeux fixés sur lui par derrière. Et si brave qu’il fût, dans ce silence, dans cette solitude, dans cette obscurité qui s’épaississait, il eut un rapide frisson.

Tout à coup, il vit que l’aubergiste se mettait en mouvement. Il devait être pieds nus, car le chevalier n’entendit pas le moindre bruit. Et voici que derrière le maître de l’auberge apparurent les deux garçons, autres ombres silencieuses, sournoises. Et Pardaillan entendit ceci:

– Il dort… c’est le moment…

De quoi était-ce le moment? Pardaillan se le demanda dans cette rapide et fugitive seconde où la pensée s’exaspère, où les sens acquièrent une acuité anormale. Il vit les trois ombres se glisser vers lui avec cette lenteur qui crée l’épouvante, et, à cet instant, il lui sembla que quelque chose comme un couteau ou un poignard venait de jeter une lueur soudaine, et que le bras de l’aubergiste se levait.

«Je crois en effet que c’est le moment!» pensa Pardaillan.

Au même instant, il se leva brusquement, se retourna et renversa la table d’une violente poussée. Aux dernières lueurs de l’âtre, il vit l’aubergiste, un couteau à la main et ses deux garçons portant des cordes. Les trois hommes étaient demeurés pétrifiés de stupeur.

– Eh bien? fit Pardaillan qui éclata de rire, qu’attendez-vous pour me garrotter, vous deux?… Et vous, est-ce bien le moment de me saigner?…

En même temps, il s’élança et projeta ses deux poings en avant; les deux garçons poussèrent un cri de douleur, et déjà Pardaillan se retournait vers l’aubergiste, lorsque celui-ci, jetant son couteau, tomba à genoux et s’écria:

– Grâce, monseigneur, je vous dirai tout!…

– Comment, tu me diras tout… tu n’avais donc pas seulement l’intention de me voler?

– Monseigneur, j’avais l’intention de vous tuer! fit piteusement l’aubergiste.

– J’entends bien. Mais pour me voler?…

– Hum! sans doute… Mais aussi pour obéir à un gentilhomme qui m’a payé.

– Ah! ah! voilà qui devient intéressant. Relève-toi, l’ami; et vous deux, maroufles, disparaissez, car vous saignez du nez comme des gorets égorgés…

Les deux garçons obéirent à cet ordre avec un évident plaisir et se précipitèrent au dehors. L’aubergiste se releva en disant:

– Vous ne me ferez pas de mal?

– Si tu dis la vérité. Mais si je m’aperçois que tu mens, je t’attache sur cette chaise avec les cordes que tu avais apportées pour m’y attacher moi-même, et je te coupe les deux oreilles avec ce couteau que tu tenais pour m’occire. Maintenant, rallume la chandelle et va chercher du vin…

L’aubergiste exécuta ces deux ordres avec promptitude.

– Parle, maintenant, dit Pardaillan, quand il fut installé devant son verre plein.

– Eh bien, monseigneur, voici la vérité pure: j’ai vu, en effet, ce gentilhomme dont vous m’avez parlé en arrivant…

Pardaillan pâlit. Il saisit l’aubergiste à la gorge:

– Misérable! dit-il, sais-tu bien que j’ai fort envie de t’étrangler?…

Et il disait cela avec une terrible froideur, et sa main de fer étreignait si violemment la gorge, que l’homme crut sa dernière heure arrivée.

– Monseigneur, put-il râler, vous m’avez promis de me faire grâce si je vous disais toute la vérité…

– Et quelle preuve aurai-je de ta bonne foi, scélérat?

– La peur que vous me faites, dit l’aubergiste en claquant des dents. Pardaillan le lâcha.

– Continue donc, fit-il d’une voix sombre.

– Donc, ce gentilhomme que vous m’avez décrit s’est arrêté comme vous à mon auberge.

– Quand cela?…

– Environ cinq heures avant vous.

Pardaillan calcula que Maurevert avait donc près de huit heures d’avance sur lui…

– Il est entré, continua l’aubergiste, s’est assis à cette table même que vous venez de renverser et, après m’avoir fait boire avec lui, il m’a fait de Votre Seigneurie une si exacte portraiture que je vous ai reconnu à l’instant même où vous avez mis pied à terre devant l’auberge…

– Et alors?…

– Alors, il m’a affirmé que vous me demanderiez par où il était passé, et il m’a donné trois écus pour vous répondre que je ne l’avais pas vu…

– Soit! Mais je pense qu’il ne t’a pas chargé de m’assassiner? Car c’est, au fond, un digne gentilhomme, incapable d’une méchante action…

– Lui! s’écria l’aubergiste en regardant Pardaillan d’un air de pitié. Eh bien, monseigneur, permettez-moi de vous dire que j’ai rarement vu un homme aussi fort que vous pour les bras, mais aussi…

– Aussi faible d’esprit, hein? Ne te gêne pas, dit froidement le chevalier.

– Ma foi… je n’osais pas le dire!

– Heureusement que toi, tu es plus fort par l’esprit que par les bras. Et tu as donc deviné?…

– J’ai deviné tout de suite que ce gentilhomme avait contre vous une haine mortelle. Et en effet, après avoir longtemps tourné autour du pot, il a fini par sortir de sa ceinture cinq écus d’or et m’a chargé, sinon de vous tuer, du moins de vous blesser, de façon que vous soyez retenu une bonne quinzaine ici…

– Tu vois donc bien que ce brave gentilhomme ne veut pas ma mort!…

L’aubergiste cligna des yeux.

– Rien ne prouve que vous ne seriez pas mort de votre blessure, fit-il avec cette effroyable naïveté du bravo de l’époque.

Pardaillan demeura silencieux quelques minutes. Discuter avec cette brute lui parut œuvre inutile.

– Monseigneur, reprit timidement l’aubergiste, je pense que vous avez confiance dans ce que je vous ai dit?… Je vous vois réfléchir… et…

– Et tu crois que je me demande si je ne dois pas achever de t’étrangler? Eh bien, rassure-toi, je te donne vie sauve, à condition que tu me dises par où il est parti. Seulement, songe que si tu me trompes, tu me reverras, fût-ce dans six mois, et, que, même si tu n’es plus ici, je saurai te retrouver…

– Ma foi, s’écria l’aubergiste, vaille que vaille, je vous dirai la vérité. Car j’ai plus de sympathie pour vous que pour ce gentilhomme.

– Merci. Pourquoi?

– Parce que vous êtes l’homme le plus fort que j’aie jamais vu. Eh bien, il m’a chargé de vous dire, au cas où vous me rosseriez au lieu de vous laisser tuer… car il prévoit tout, lui!

– On voit qu’il a de l’esprit, hein?

– Il m’a donc chargé de vous dire qu’il file sur Tours par le grand chemin qui passe à ma porte.

– Tandis qu’au contraire?

Il a repris le sentier qui rejoint la route de Beaugency…

– Y a-t-il, à Beaugency, un pont sur la Loire?

– Il y a le bac, monseigneur.

C’est bien. Prépare-moi un lit, si c’est possible. Et demain matin, tu me réveilleras à l’aube.

L’aubergiste s’inclina et sortit. Dix minutes plus tard, il vint annoncer à Pardaillan que son lit était prêt. Le chevalier suivit l’homme et pénétra dans une chambre qu’il fut étonné de trouver assez propre.

L’aubergiste montra à Pardaillan qu’il y avait un fort verrou à la porte.

– Pourquoi faire? dit Pardaillan. Comment veux-tu me réveiller si je ne laisse pas la porte ouverte?…

L’aubergiste se retira ébahi.

«Décidément, pensa-t-il, sa force n’est pas dans son esprit, car je l’eusse aussi bien éveillé en cognant à la porte; mais il faut qu’il soit bien brave, car enfin, j’ai voulu le tuer… et qui lui prouve que je n’essaierai pas de prendre ma revanche pendant son sommeil?»

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