Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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Alors Pardaillan prit dans ses bras ce corps de vierge aux formes si pures… la tête de Fausta retomba sur son épaule, et fermant les yeux avec un long frissonnement, il approcha ses lèvres de son front… Alors, il marcha à la cabane qu’il avait aperçue, déposa Fausta devant le foyer, offrit une pièce d’or aux habitants de la masure, et les pria de faire un grand feu qui bientôt flamba…

Une heure plus tard, Fausta et Pardaillan, complètement séchés, étaient assis devant la haute flamme claire du foyer. Ils n’avaient échangé que peu de paroles – et des paroles indifférentes.

– Il faut que vous partiez, dit enfin Pardaillan. Les gens de Blois pourraient avoir envie de vous poursuivre.

– Où irais-je? demanda Fausta, comme si désormais Pardaillan eût le droit de lui indiquer ses désirs ou sa volonté.

– Ne pourriez-vous m’attendre? fit Pardaillan. J’ai diverses affaires à régler en France.

– Je puis vous attendre en Italie, dit Fausta.

Ils causaient paisiblement. Car toute leur conversation était dans leurs yeux, non dans leurs paroles. Elle reprit:

– Rome est un séjour dangereux pour moi, à cause de Sixte qui ne pardonne pas. Mais j’ai un palais à Florence. Le palais Borgia. Il me vient de mon aïeule. Je vous attendrai là, si vous voulez.

– À Florence, palais Borgia, bien! dit Pardaillan. Mais cette route est longue… ne craignez-vous pas…

Elle l’arrêta d’un sourire. D’ailleurs, elle ne lui demanda pas la promesse de venir: toute l’attitude de Pardaillan était une promesse.

– Oh! fit-il tout à coup. Et de l’argent?…

Elle sourit de nouveau.

– J’ai de l’argent à Orléans, dit-elle; j’en ai à Lyon; j’en ai à Avignon. Une seule chose me gêne. On a arrêté mes deux pauvres suivantes…

– Je les ferai relâcher, dit vivement le chevalier.

– Si cela est, qu’elles me rejoignent à Orléans où je les attendrai cinq jours… elles savent où.

Ils sortirent de la cabane en remerciant leur hôte, – un homme et une jeune femme, de pauvre gens. Fausta fouilla ses poches, et ne trouvant rien, défit la boucle de sa ceinture et la tendit à la femme du marinier stupéfaite… La boucle était en diamants et valait cent mille livres.

– Ma chère, dit Fausta, quand je reviendrai en France, je vous demanderai un service.

– Tout à vos ordres, madame, dit la femme éblouie.

– Ce sera, dit Fausta, de me vendre cette cabane. Je vous la paierai cent mille livres, elle vaut pour moi cent fois cette somme…

Et laissant les pauvres gens stupéfiés, chancelants comme s’ils eussent reçu la visite d’un génie fabuleux, elle se dirigea rapidement vers son cheval qui, après avoir pris terre, mordillait des ronces d’hiver le long d’un champ. Légèrement, elle se mit en selle, laissa tomber un long regard sur Pardaillan, et dit:

– À Florence, palais Borgia…

Pardaillan inclina la tête…

– Oui, répondit-il.

Ils ne se touchèrent pas la main. Elle partit au pas, sans tourner la tête, puis se mit au trot, puis prit le galop et disparut sur la route au loin.

Pardaillan était demeuré à la même place immobile, comme pétrifié… Pendant une heure, il demeura là, en tête-à-tête avec lui-même.

Tout à coup, une main se posa sur son épaule. Pardaillan tressaillit violemment, sortit de son rêve, regarda autour de lui. Et il vit Bussi-Leclerc avec Maineville.

XXXVI LA POURSUITE

À ce moment, Pardaillan pensait ceci: «Sauvée de l’ambition, débarrassée de cet ulcère, cette femme devient un être d’amour et de beauté. Quant à ce qu’elle éprouve pour moi, bientôt elle aura oublié… Florence!… J’irai, certes, mais pour achever la guérison de ce cœur. Entre elle et moi, une belle amitié peut remplacer la haine… c’est tout! Mais j’aurai sauvé une femme digne de l’être… tiens! j’ai bien sauvé jadis mon chien Pipeau qu’on voulait noyer!»

Cette pensée amena un sourire sur son visage et éclaira ses yeux. Ce fut à cet instant que Maineville lui posa la main sur l’épaule.

– Bonjour, monsieur de Pardaillan, fit Maineville.

– Mes saluts à mon ancien prisonnier, ajouta Bussi-Leclerc.

– Messieurs, je vous salue, dit Pardaillan, que puis-je pour votre service?

– Nous accorder cinq minutes d’entretien, fit Bussi-Leclerc.

– Ah! ah!…

– Mon Dieu, oui, mais pas ici! ajouta vivement Maineville.

– Et où cela, Messieurs?…

– À Blois, où on vous cherche pour acte de rébellion, dit Bussi-Leclerc. Suivez-nous, monsieur vous êtes notre prisonnier.

– Décidément, il y a du sbire en vous, dit tranquillement le chevalier. Tantôt vous êtes geôlier en chef, tantôt vous devenez pourvoyeur de bourreau. Mes compliments.

– Allons, suivez-nous! reprit Bussi en grinçant des dents. Cette fois, mon brave, nous vous tenons!

– Messieurs, dit Pardaillan, je veux bien vous suivre, mais non à Blois. Ce sera plutôt dans la direction de ce joli moulin dont on voit d’ici tourner les ailes et qui ressemble si bien au moulin de la butte Saint-Roch.

Maineville eut un pâle sourire plein de menaces, et Bussi-Leclerc se mit à sacrer comme un païen.

– Décidez-vous, messieurs, continua Pardaillan. Allons-nous au moulin? Je vous suis. Voulez-vous aller à Blois? Je vous tire ma révérence, car je suis pressé.

– Par le mortbœuf, grogna Bussi-Leclerc, si vous ne nous suivez, je vais vous charger!

– Faites, monsieur, riposta Pardaillan qui, dans le même moment, tira sa rapière et tomba en garde.

Bussi-Leclerc dégaina et Maineville en fit autant. Tous deux attaquèrent furieusement, sans nulle honte, d’ailleurs, d’être à deux contre un. Mais à peine les fers s’étaient-ils froissés que Bussi jeta un cri de rage: pour la troisième fois, depuis ses diverses rencontres avec Pardaillan, son épée venait de lui sauter de la main et, décrivant une large parabole, allait tomber dans un fossé.

– Ton poignard, Bussi! cria Maineville.

Mais l’ancien gouverneur de la Bastille, ivre de fureur et blême de honte, n’entendait rien et courait ramasser son épée. En deux secondes, il l’eut reprise, au fond du fossé, se releva et bondit: à ce moment, il vit Maineville qui battait l’air de ses bras et s’affaissait lourdement, vomissant un flot de sang par la bouche. Un instant, il se tordit, frappa le sol du talon, laboura la poussière de ses ongles, puis il demeura immobile: Maineville était mort…

Bussi-Leclerc demeura quelques secondes hébété de stupeur. Puis, avec une sorte de sanglot terrible, il se rua sur Pardaillan qui l’attendait de pied ferme.

– Cette fois, dit Pardaillan, j’envoie votre épée dans la Loire…

Et, en effet, il achevait à peine de parler que le fer de Bussi sauta et alla tomber, non pas dans l’eau, mais sur le sable du rivage.

– Ramassez! dit Pardaillan.

Bussi-Leclerc s’assit au rebord du fossé, mit sa tête dans ses deux mains et pleura. Pardaillan rengaina sa rapière.

– Excusez-moi, monsieur, dit-il, mais à chacune de nos rencontres vous avez voulu me tuer; moi je n’ai fait qu’exercer vos jambes, avouez que j’en use sans haine avec vous, et pardonnez-moi d’être plus agile que vous… ce n’est pas ma faute… allons, ne pleurez pas ainsi, le seul témoin de votre défaite est mort.

– Je suis déshonoré! gronda Bussi-Leclerc à travers ses larmes.

– Si vous voulez que nous recommencions, peut-être serez-vous plus heureux, dit Pardaillan dans la sincérité de son âme.

Bussi lui jeta un regard furieux.

– Adieu, donc! acheva Pardaillan. Je ne vous en veux pas. J’ai sept ou huit manières de faire sauter une épée. Si vous voulez, je vous les enseignerai, et alors nous serons à armes égales pour une prochaine rencontre…

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