Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

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Nous sommes en 1573. Jean de Kervilliers, devenu monseigneur l'évêque prince Farnèse, fait arrêter Léonore, sa maîtresse, fille du baron de Montaigues, supplicié pendant la Saint Barthélémy. Alors que le bourreau lui passe la corde au coup, elle accouche d'une petite fille. Graciée par le Prévôt, elle est emmenée sans connaissance vers la prison. Devant les yeux du prince Farnèse torturé par la situation, le voilà père et cependant homme d'église, la petite Violette est emportée par maître Claude, le bourreau…

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– Que voulez-vous dire? balbutia Farnèse. Qui donc est celle que vous dites?…

– Cherche en toi-même! Tu la crois morte depuis seize ans!…

– Oui! oui! elle est morte!… dit Farnèse, avec un accent d’indicible terreur.

– Regarde! dit Fausta.

Farnèse se tourna vers le point où marchait Fausta, et il vit Saïzuma.

– La bohémienne! murmura-t-il sourdement.

Fausta, d’un geste rapide, fit tomber le masque de Saïzuma, et elle répéta:

– Regarde!…

– Léonore! rugit Farnèse en reculant, tandis que Saïzuma s’avançait vers lui.

– Qui donc a prononcé mon nom? demanda la bohémienne.

Farnèse livide, les yeux exorbités, les cheveux hérissés, reculait toujours… Il recula jusqu’à ce qu’il rencontrât le mur, et alors il s’y adossa, le visage dans les deux mains. Et quand Saïzuma fut tout près de lui, il tomba à genoux en bégayant:

– Léonore! Léonore! Est-ce toi?» Es-tu un spectre sorti du tombeau?…

À ce moment, la voix éclatante de Fausta s’éleva.

– Adieu, cardinal! Je te mets aujourd’hui aux prises avec Léonore de Montaigues, ton amante!… Prends garde que je ne te mette un jour aux prises avec le spectre de ta fille!…

Mais Farnèse n’entendait pas. La vie était suspendue pour lui.

Il ne voyait même plus Fausta… il ne voyait que Saïzuma… Léonore… le spectre!…

Fausta s’était dirigée vers la porte sans hâter le pas. Là, elle trouva Claude qui attendait et qui, la voyant apparaître, demeura stupide d’étonnement. Que s’était-il donc passé?… Farnèse avait-il pardonné?… D’un bond le bourreau pénétra dans la salle, courut à Farnèse, et vit alors Saïzuma qui se penchait sur le cardinal.

– La mère de Violetta!… murmura-t-il pétrifié.

Et Claude recula de quelques pas, effaré, presque terrifié, par cette soudaine apparition de celle qu’il avait dû jadis, par un matin de novembre, exécuter sur la place de Grève. Alors, à l’attitude de Farnèse, de l’amant de Léonore, il comprit pourquoi Fausta avait pu sortir si tranquillement de cette salle où elle devait mourir. Mais la vue de Léonore de Montaigues ne pouvait produire sur lui le même effet qu’elle venait de produire sur le cardinal. Sa haine, qui un moment avait fait place à la stupéfaction, lui revint plus violente.

– Eh bien! murmura-t-il, je serai donc seul à exécuter cette femme!

Et il s’élança au-dehors sur les traces de Fausta. Mais déjà celle-ci avait rejoint son escorte devant le grand porche du couvent. De loin, Claude vit la litière s’éloigner, entourée de cavaliers.

– Elle m’échappe! gronda-t-il. C’est bien. Une autre fois, j’agirai seul!…

XXIV LA SŒUR PHILOMÈNE

Maître Claude revint sur ses pas. Un instant, il s’arrêta devant le pavillon où il avait laissé le prince Farnèse aux prises avec ses remords et ses terreurs personnifiés par ce spectre du passé qui s’appelait Saïzuma. Mais bientôt, haussant les épaules, il se dirigea vers la brèche. Il songeait, en marchant lentement:

«Fausta sait que le cardinal Farnèse veut la tuer. C’est elle qui a amené la malheureuse Léonore au cardinal. Pourquoi?… Elle avait une escorte suffisante pour faire saisir Farnèse… elle s’éloigne simplement. Pourquoi?… Quelle est la pensée de cette femme?… Pourquoi n’a-t-elle pas essayé de me saisir moi-même?…»

Claude franchit la brèche par où il était entré avec le cardinal Farnèse et s’enfonça sous les beaux châtaigniers mêlés de hêtres, qui élevaient leurs masses touffues sur la montagne aujourd’hui couverte de maisons.

Comme Claude descendait les rampes abruptes, il vit monter quatre hommes qui marchaient en deux groupes. Il se demanda ce qu’ils venaient faire là et s’il ne devait pas les suivre jusqu’au couvent vers lequel ils paraissaient se diriger. Mais à quoi bon?… Que lui étaient ces étrangers? Et puis, dans le couvent, il n’y avait plus rien d’intéressant pour lui. Plus rien d’intéressant au monde, puisque Violetta était morte!…

Claude continua à descendre et croisa les deux premiers de ces inconnus qu’il salua gravement. Ils lui rendirent son salut, le plus âgé d’un signe de la main, le plus jeune en soulevant son chapeau. Et Claude continua son chemin vers Paris.

Ce jeune seigneur que Claude ne connaissait pas et qui venait de lui rendre son salut plus courtoisement que ne faisaient en général les gentilshommes à un simple bourgeois comme lui, c’était celui-là même qu’il avait été chercher à l’ Auberge de l’Espérance pour le conduire auprès de Violetta… c’était Charles d’Angoulême.

Il rayonnait d’espoir, le petit duc! Cette bouche d’or de Pardaillan lui avait si bien répété qu’il retrouverait Violetta, lui avait donné de si bonnes raisons, lui avait tant affirmé qu’en amour, il n’y a que la mort qui sépare pour de bon!…

Il montait donc fort allègrement les pentes de Montmartre, trouvant la nature charmante, Pardaillan le meilleur des compagnons, convaincu que là-haut il allait trouver la bohémienne Saïzuma, et que par la bohémienne, il finirait par savoir la retraite de Belgodère, et par conséquent de Violetta. Car selon toutes les apparences, Violetta devait se trouver où se trouvait le bohémien.

Les quatre hommes parvinrent à la brèche. Pardaillan passa le premier, et ne voyant rien d’anormal et d’inquiétant, fit signe à Charles qui le suivit aussitôt. Bientôt ils furent rejoints par Croasse et Picouic… Dans le jardin, les deux vieilles religieuses continuaient à bêcher sous le grand soleil, la tête abritée par un voile, seule partie de leurs pauvres vêtements en loques qui rappelât que c’étaient là des sœurs appartenant à une communauté de bénédictines.

La même vieille, qui avait tant grommelé lorsqu’elle avait aperçu maître Claude traversant tranquillement le potager, aperçut soudain les quatre nouveaux venus. Elle se redressa, s’appuya sur sa bêche et, avec un sourire amer, les désigna à sa compagne.

– Cela va bien, dit-elle, ils viennent à quatre, maintenant! Jésus, dans un peu de temps, c’est toute une armée qui viendra s’installer au couvent!

– Allons, allons, sœur Philomène, dit l’autre religieuse plus sceptique ou plus résignée, à quoi sert-il que vous vous mettiez en colère? Si nos jeunes sœurs se veulent damner, cela les regarde… nous n’y pouvons rien!

– Je sais que nous n’y pouvons rien, mais néanmoins, je pense, sœur Mariange, que c’est une honte, une abomination, une désolation et une extermination que des hommes puissent entrer librement dans notre communauté. Vertudieu! – je puis bien jurer, nos jeunes sœurs font bien autre chose – vertudieu! dis-je, aucun homme jamais ne m’adressa la parole. Ils voient bien, les sacripants, à qui ils ont affaire!

Sœur Mariange (Marie-Ange) opina d’un sourire aigre-doux.

– Ce n’est pas, reprit sœur Philomène, qu’on ait été toujours ce qu’on paraît aujourd’hui. Il n’y a pas bien longtemps encore, on avait des yeux et une taille digne d’être regardés et qui l’étaient. Mais on était sévère, selon la règle… Et même aujourd’hui, il me semble qu’on n’est pas si décatie. Mais on a de la vertu… et une langue!… Et si un homme, sœur Mariange, avait jamais l’audace de m’adresser une œillade, ou un mot, je vous jure bien qu’il en entendrait de dures…

– Le fait est, dit sœur Marie-Ange doucement, qu’en ce qui concerne la langue, Dieu vous fut prodigue de ses faveurs.

Sœur Philomène, redressée comme un coq sur ses ergots, s’apprêtait à riposter vertement à cette insinuation qu’elle jugeait malveillante et exagérée, mais l’orage qui s’amoncelait sur la tête de Mariange se dissipa soudain.

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