Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

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Les Pardaillan – Livre III – La Fausta: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous sommes en 1573. Jean de Kervilliers, devenu monseigneur l'évêque prince Farnèse, fait arrêter Léonore, sa maîtresse, fille du baron de Montaigues, supplicié pendant la Saint Barthélémy. Alors que le bourreau lui passe la corde au coup, elle accouche d'une petite fille. Graciée par le Prévôt, elle est emmenée sans connaissance vers la prison. Devant les yeux du prince Farnèse torturé par la situation, le voilà père et cependant homme d'église, la petite Violette est emportée par maître Claude, le bourreau…

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M. Peretti tressaillit.

– Vous lui ressemblez peut-être plus que vous ne pensez… sinon par le visage, car notre Saint-Père est bien vieux, hélas… du moins par la force de caractère. Jeune homme, vous ne voulez pas de récompense, et je vois à votre air qu’il est inutile d’insister. Mais prenez cet anneau… et peut-être qu’en certaines occasions, il pourra vous être plus utile qu’une fortune…

À ces mots, M. Peretti glissa vivement une bague dans la main de Pardaillan, et sans y attacher d’autre importance, le chevalier la passa à un de ses doigts… Dix minutes plus tard, tandis que Picouic, Charles d’Angoulême et Pardaillan continuaient à tirer dans la nuit, au hasard, pour donner à l’ennemi l’impression que le moulin était bien défendu, les trente mulets rechargés de leurs précieux sacs sortaient par-derrière et se mettaient en route. M. Peretti suivait à cheval, escorté par le meunier et ses garçons transformés en gens de guerre. Quant aux servantes elles avaient pris à pied la route de Montmartre.

La caravane ayant atteint rapidement La Ville-l ’Évêque, celui qui paraissait être le chef des muletiers s’approcha chapeau bas de M. Peretti et lui demanda:

– C’est bien la route d’Italie que nous reprenons?

– Non, monsieur le comte, répondit M. Peretti: vous prendrez la route de La Rochelle…

Pardaillan, Charles d’Angoulême et Picouic étaient demeurés seuls dans le logis du meunier; le moulin lui-même se dressait sur l’aile gauche de ce logis, et ils communiquaient par un escalier de bois qui, partant du rez-de-chaussée du logis, aboutissait à l’étage du moulin où se manœuvrait la meule, et où on pouvait mettre en mouvement les grands bras livrés à l’action du vent. De cet étage du moulin, par une simple trappe à laquelle aboutissait une échelle, on descendait à l’étage inférieur où se recueillait la farine. Tout cet ensemble était juché sur un cône de poutres solides et pouvait pivoter de façon qu’on pût profiter du vent, quelle que fût sa direction. Ce cône de poutres était recouvert d’un bâti de planches, en sorte que cela formait un réduit où on pouvait pénétrer au besoin.

Pardaillan parcourut rapidement le logis et le moulin et se rendit compte de ces diverses dispositions.

– Voici notre quartier général, dit-il en désignant le logis, et voici notre ligne de retraite, ajouta-t-il en montrant l’escalier qui conduisait au moulin.

– Nous allons donc nous battre? demanda Picouic.

– Aurais-tu peur? dit Charles.

– Non, monseigneur, mais comme les gens de céans sont partis, je supposais.

– Alerte! cria Pardaillan.

La troupe de Guise, en effet, apparaissait à ce moment sur le petit plateau de la butte. Pardaillan ouvrit la fenêtre et cria:

– Holà messieurs! qui êtes-vous? que désirez-vous?

– Qui êtes-vous vous-même? fit dans la nuit une voix impérieuse.

– Ma foi, monseigneur duc, répondit Pardaillan, en reconnaissant la voix de Guise, je suis le meunier du joli moulin de la butte… Qu’y a-t-il pour votre service?

– Meunier ou non, dit le duc, vous avez tout à l’heure tiré sur mes gens qui montaient le sentier sans autre intention que de patrouiller. Qui que vous soyez, je vous tiens pour responsable de cette violence, si vous êtes le chef des rebelles enfermés ici. En conséquence, je vous préviens que vous serez pendu haut et court, à moins que vous ne sortiez à l’instant. Auquel cas, il vous sera fait grâce de la vie et il vous sera permis d’emmener vos hommes.

– Un instant, monseigneur, me sera-t-il permis d’emporter aussi les trente sacs pleins d’or que vous venez piller?

– Sortez, hurla le duc furieux, livrez-nous la place, ou nous allons vous donner l’assaut.

– Ah! monseigneur, si vous menacez, nous allons être forcés de faire une sortie et de vous exterminer tous…

Guise qui allait jeter un ordre s’arrêta soudain avec un geste de rage.

– Ils sont peut-être cent là-dedans! dit-il à Maineville.

Pardaillan entendit et cria:

– Nous sommes trois, monseigneur!… Trois, et c’est bien assez, savoir: M. le duc d’Angoulême, qui attend avec impatience la rencontre que vous lui avez promise; le sieur Picouic, baladin de son métier, actuellement laquais de M. d’Angoulême, et enfin, votre serviteur chevalier de Pardaillan.

– Il ment! dit une voix. Ils sont nombreux.

– Ma foi, venez-y voir, cria Pardaillan. Voyons, décidez-vous, venez… ou bien retirez-vous, car voici que nous allons mettre le moulin en branle et vous gênez le vent. Retirez-vous, ou par la mort-dieu, nous allons tirer.

Il y eut une vive débandade dans la troupe, chacun étant convaincu que le logis était défendu par une centaine d’arquebusiers. La présence du chevalier était une preuve de plus qu’une véritable armée était cachée là. Pardaillan éclata de rire et lança:

– Au revoir, monseigneur!

Et il referma tranquillement la fenêtre.

– Oui, au revoir! gronda Guise pâle de fureur.

Et il donna aussitôt ses ordres. Avec les forces dont il disposait, il forma un large cercle de surveillance autour de la butte, chaque homme avait pour mission de surveiller, et non de se battre, il devait surtout prévenir au cas où on tenterait de faire sortir du moulin tout bagage qui ressemblerait à des sacs de blé. Puis il expédia un sergent à Paris.

Deux heures plus tard, ce sergent revenait, annonçant que les ordres du duc allaient s’exécuter, c’est-à-dire qu’une troupe de mille arquebusiers allait arriver.

Pendant ces deux heures, Pardaillan et ses deux compagnons s’étaient fortement barricadés. Cependant Maineville soupçonnait que le chevalier pouvait bien avoir dit la vérité; il soupçonna surtout que les assiégés, quels qu’ils fussent, allaient cacher l’argent dans quelque réduit où il serait difficile ensuite de le trouver. Il résolut donc de pousser une pointe avec Bussi-Leclerc. Quant à Maurevert, il demeura près du duc de Guise, frémissant de joie; il tenait enfin l’ennemi tant redouté et disait au duc:

– Monseigneur, vous m’avez promis deux cent mille livres sur le butin que vous allez faire?

– C’est promis, Maurevert, tu les auras, foi de Guise!

– Eh bien, monseigneur, je veux vous proposer un échange: gardez les deux cent mille livres et donnez-moi l’homme qui vient de vous parler avec tant d’insolence.

– Je te comprends, Maurevert, dit Guise d’une voix assombrie, tu hais cet homme. Mais moi aussi, je le hais. Et nous avons un vieux compte à régler. Cela date de l’hôtel Coligny…

– Moi, c’est plus vieux encore, monseigneur.

– Bon! Eh bien, tu garderas tes deux cent mille livres, et moi je garde l’homme. Seulement, si tu veux te contenter de cent mille livres, ce qui est encore un joli denier, tu auras permission d’assister à l’entretien que j’aurai avec le Pardaillan dès que nous l’aurons pris dans son terrier.

– Peste, monseigneur! Vous voulez me faire payer cent mille livres le droit d’assister à ce spectacle!… Ce sera donc bien beau!

– Je te le jure! gronda Guise.

– C’est égal, c’est un peu cher, dit Maurevert avec une joie furieuse.

– C’est cher mais sache que ledit entretien aura lieu dans la chambre des questions du grand Châtelet…

– Ah! ah!… Eh bien, cela vaut en effet cent mille livres! J’accepte, monseigneur!

– Je te donnerai le cadavre par-dessus le marché, dit Guise avec un grincement qui voulait être un éclat de rire.

– Alors, monseigneur, dit Maurevert livide de joie, je paye deux cent mille livres!…

XX L’ATTAQUE DU MOULIN

Pendant que Guise attendait les mille hommes de renfort demandés et échangeait avec Maurevert ces macabres facéties, Maineville et Bussi-Leclerc s’approchaient en rampant du moulin, résolus qu’ils étaient à connaître le nombre exact des assiégés. C’étaient deux hardis compagnons, faisant bon marché de leur vie, et jusqu’alors, ils avaient passé à travers les dangers des escarmouches et des sièges, avec l’insolent bonheur qui s’attache aux joueurs audacieux.

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