Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

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Nous sommes en 1573. Jean de Kervilliers, devenu monseigneur l'évêque prince Farnèse, fait arrêter Léonore, sa maîtresse, fille du baron de Montaigues, supplicié pendant la Saint Barthélémy. Alors que le bourreau lui passe la corde au coup, elle accouche d'une petite fille. Graciée par le Prévôt, elle est emmenée sans connaissance vers la prison. Devant les yeux du prince Farnèse torturé par la situation, le voilà père et cependant homme d'église, la petite Violette est emportée par maître Claude, le bourreau…

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– La Saint-Barthélemy! murmura Huguette avec un frisson.

– Oui… Ce fut ce jour-là, cela du moins je vous l’ai dit, que mon père succomba à ses blessures… là-haut… sur la colline de Montmartre. Et ce fut à ce moment, à cette minute d’angoisse où je me penchais sur mon père étendu dans l’herbe, ce fut alors qu’un démon bondit et frappa Loïse d’un coup de poignard… Versez-moi donc à boire, ma jolie Huguette.

– Oh! c’est affreux! fit l’hôtesse. Voir mourir le même jour votre père et… celle que vous adoriez!…

– Non! dit Pardaillan, qui se versa lui-même une rasade. Elle ne mourut pas ce jour-là. La blessure était insignifiante. Et Loïse en guérit rapidement…

– Alors? balbutia l’hôtesse.

– Alors, je l’épousai… à Montmorency. Alors j’entrevis le parfait bonheur. Alors je crus que le paradis était descendu sur terre exprès pour moi. Car, vous l’avez dit (Huguette baissa les yeux), j’adorais Loïse comme j’adorerai jusqu’à mon dernier souffle le dernier souvenir que je garde d’elle… Je l’aimais, voyez-vous, comme l’ange qui se penche sur la vie d’un malheureux… Je l’avais conquise avec mon cœur et mon épée… elle était mon âme…

Pardaillan disait ces choses-là avec un léger tremblement, les yeux perdus au loin, dans son passé…

– Pauvre chevalier! Pauvre Loïse! dit Huguette, oubliant son propre amour par un miracle d’amour.

– Oui!… Trois mois après notre union, l’ange s’envola… Depuis quelques jours déjà, je voyais bien que Loïse dépérissait. Mais je me disais que je l’aimais tant… que la mort n’oserait la toucher!… Un soir, une fièvre ardente la prit… Le lendemain matin, elle jeta ses bras autour de mon cou, voulut prononcer quelques mots, et expira doucement, ses beaux yeux bleus fixés sur mes yeux…

Un long silence suivit ces paroles.

– Pauvre chevalier! Pauvre Loïse! répéta l’hôtesse avec une de ces voix de caresse qui sont aux douleurs de l’âme ce qu’un baume rafraîchissant est aux brûlures du corps.

Et comme le chevalier se taisait, elle reprit timidement:

– Elle a donc succombé à cette fièvre?

Pardaillan la regarda avec une expression hagarde et secoua la tête:

– Si elle était simplement morte d’une fièvre, dit-il d’une voix étrangement rauque, n’ayant plus rien à faire au monde, je serais mort aussi, moi!… Or, j’ai vécu… et je vis… ajouta-t-il avec un accent terrible.

Il laissa retomber son verre vide sur la table et reprit:

– Loïse est morte assassinée…

– Assassinée! balbutia Huguette.

– Oui: ce coup de poignard… sur la colline de Montmartre…

– Mais vous disiez, chevalier…

– Que la blessure était insignifiante. C’est vrai: une égratignure bientôt cicatrisée. Seulement, le poignard…

– Eh bien?

– Eh bien!… le poignard était empoisonné!…

L’hôtesse frissonna.

– Alors, poursuivit le chevalier, je me mis en route pour rejoindre l’homme. C’est à cette époque que je vous vis, ma bonne Huguette, et que je vous confiai mon dernier ami… mon chien, mon brave Pipeau.

– Et… vous l’avez rejoint… l’homme?…

– Pas encore. Il sait que je le cherche. Par quatre fois, j’avais réussi à l’acculer… je le tenais! Mais la peur, Huguette, est une rude maîtresse, qui vous apprend tous les tours et détours du métier: l’homme, à chaque fois, m’a glissé dans les mains au dernier moment… Mais je le suis… il ne m’échappera pas… J’ai parcouru sur sa piste l’Italie, la Provence, la Bourgogne, tous les pays de France… J’ai vécu de la vie que m’avait enseignée mon père… J’étais parti de Montmorency fou de désespoir, abandonnant mes titres à la comté de Margency, n’emportant pas un écu. J’ai connu la misère des grandes routes, les étapes sans fin sous le ciel propice ou inclément, et souvent, Huguette, bien souvent, lorsque je me couchais sur une botte de paille sans manger, j’ai songé à la bonne hôtesse de la Devinière , qui avait toujours un dîner pour ma faim, un sourire pour mes joies, une larme pour mes douleurs…

– Hélas! murmura Huguette toute pâle de ce qu’elle venait d’entendre, ce n’est pas souvent que l’hôtesse a pensé à vous… c’est toujours!… Mais à propos de dîner, monsieur le chevalier, se reprit-elle avec un soupir et un sourire, j’ose espérer…

– Comment donc, ma bonne Huguette! Je fais plus que d’espérer: je réclame!… Que voulez-vous, ajouta le chevalier en éclatant de rire, il n’y a rien qui creuse l’estomac comme les souvenirs de jeunesse…

Et tandis que l’hôtesse, légère comme à ses vingt ans, courait à la cuisine pour préparer de ses mains un succulent dîner pour M. le chevalier, il achevait en lui-même:

«Oui, cela creuse l’appétit… appétit de vengeance… dîner sublime qui se mange froid et n’en est que meilleur… Or çà, je finira bien par rencontrer mon convive… À votre santé, monsieur de Maurevert!…»

Dans la cuisine, qui avait une porte particulière sur la rue, Huguette se heurta à deux seigneurs, dont l’un dit:

– Holà, l’hôtesse, un cabinet pour mon camarade et moi, quatre flacons de Beaugency, une ou deux de ces volailles, et le reste à l’avenant!

Huguette conduisit les deux gentilshommes dans le cabinet demandé et les quitta pour revenir à la cuisine en leur disant:

– Dans un instant vous allez être servis, monsieur Maineville et monsieur de Maurevert!…

– Comme deux bons clients! cria la voix de Maineville tandis que l’hôtesse fermait la porte du cabinet.

Puis elle rentra dans la grande salle et se mit à dresser le couvert de Pardaillan. Comme elle achevait, un jeune gentilhomme entra, le visage bouleversé, parcourut la salle d’un coup d’œil, et apercevant le chevalier, courut à lui.

– Deux couverts, madame Grégoire! dit Pardaillan en reconnaissant Charles d’Angoulême dans le nouveau venu.

Le jeune duc, très pâle, se laissa tomber sur un escabeau.

– Pardaillan, mon cher Pardaillan! murmura-t-il, je suis perdu!

– Bah! fit Pardaillan, que vous arrive-t-il? Êtes-vous traqué par les ligueurs de M. de Guise? La bonne reine Catherine vous aurait-elle invité à déjeuner chez elle?

– Vous jouez avec ma douleur, Pardaillan!…

L’œil ironique du chevalier s’emplit d’éclairs. Il saisit une main de Charles, et baissant la voix:

– Jamais je n’ai plaisanté avec la douleur humaine. Jeune homme, prenez mes avis pour ce qu’ils valent. Mais faites bien attention que Guise poignarde et que la reine-mère empoisonne! Faites attention que nous vivons dans une époque mystérieuse et terrible où la face du monde se renouvelle, où la mort en rut se promène dans Paris, où le poison sature jusqu’à l’air qu’on y respire, où dans tous les recoins d’ombre luisent des dagues, où les ruisseaux dans un instant peuvent se remettre à charrier du sang, comme j’ai vu, où nul ne peut se flatter de vivre plus que la seconde qu’il vit, où la farce devient tragédie, où les princes déchaînés aboient autour d’un trône, où le peuple hurle en demandant le maître qui demain posera sa botte sur sa tête, ou l’épouvante escorte chaque passant… et où les gens comme moi, enfin, ne peuvent s’empêcher de rire, ce qui est peut-être une façon de pleurer!… Et maintenant que vous êtes averti, mon prince, racontez-moi votre malheur…

– Eh bien, dit le jeune duc dont les yeux s’emplirent de larmes, cette jeune fille dont je vous ai parlé… cette enfant sans laquelle je ne puis vivre… celle que j’aime, Pardaillan!… elle a disparu!…

– Pauvre petit duc! murmura le chevalier avec ce singulier attendrissement. Et que dit le bohémien?

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