Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

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Les Pardaillan – Livre III – La Fausta: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous sommes en 1573. Jean de Kervilliers, devenu monseigneur l'évêque prince Farnèse, fait arrêter Léonore, sa maîtresse, fille du baron de Montaigues, supplicié pendant la Saint Barthélémy. Alors que le bourreau lui passe la corde au coup, elle accouche d'une petite fille. Graciée par le Prévôt, elle est emmenée sans connaissance vers la prison. Devant les yeux du prince Farnèse torturé par la situation, le voilà père et cependant homme d'église, la petite Violette est emportée par maître Claude, le bourreau…

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Il marcha d’un bout à l’autre de la salle et, brusquement, il fut secoué d’un rire nerveux: dans la fuite affolée, entrechoquée, bondissante, trois hommes encore venaient de tomber dans le trou noir!… Ils n’étaient plus que sept ou huit.

Et ceux-là étaient ivres d’épouvante, sans voix, à force de hurler leur désespoir…

Par trois fois encore, ils essayèrent de se ruer sur lui, de l’atteindre où ils pouvaient, au bras, au visage, aux jambes… À chaque fois, c’était un crâne qui sautait! La masse accomplissait sa besogne, tournait, rencontrait une tête, une épaule, un bras, fracassait, broyait… Et tout à coup, Pardaillan vit qu’il était seul debout!… Alors sa masse lui tomba des mains. Il essaya de la soulever sans y parvenir, et murmura:

– Comment ai-je pu porter cela?…

Il regarda autour de lui. Et comme il avait du mal à respirer, il arracha le col de son pourpoint. Alors seulement, il vit l’effroyable massacre, et de pâle qu’il était, il devint livide. Une sorte de haine se déchaîna en lui contre la femme – une femme! -, la femme qui avait causé ces horreurs. Pendant un laps de temps qu’il ne put apprécier et qui dura peut-être une minute, il fut en proie à une folie de haine, et si Fausta lui fût apparue en ce moment, il l’eût tuée…

Puis il se calma, essuya de ses mains son visage rouge couvert de sueur, et il murmura:

– Pauvres gens!

Il s’essuya encore, croyant qu’il y avait encore de la sueur sur ses joues, et il s’aperçut qu’il pleurait…

Dans le palais, les voix funèbres psalmodiaient sa mort… Tout à coup, un grand silence se fit. Pardaillan comprit qu’on allait venir, qu’on allait ouvrir la porte et s’assurer que la besogne était terminée, c’est-à-dire qu’il avait été tué et précipité dans le fleuve. Cette pensée le fit tressaillir et lui rendit son sang-froid, en même temps qu’elle lui permit d’apprécier avec plus de justice la situation morale qui lui était faite.

– Chacun défend sa peau comme il peut, grogna-t-il C’est ici un champ de bataille. J’ai tué pour ne pas l’être. Mais puisque j’ai tant fait que de me défendre de mon vieux, il est temps de quitter ce logis.

En parlant ainsi, il guignait du coin de l’œil le trou où on avait voulu le précipiter: c’était en effet le seul passage ouvert pour une fuite. Il s’approcha du bord, se mit à genoux, regarda et ne vit rien que les ténèbres; mais au fond, il entendit très bien les eaux du fleuve qui se brisaient avec de sourds murmures et des glissements soyeux.

Il n’avait plus une seconde à perdre. Il s’accrocha des deux mains aux bords et, ainsi suspendu, se laissa plonger dans le trou; alors, du bout des pieds balancés dans le vide, il chercha… Et ce qu’il avait prévu arriva.

Cette salle des exécutions surplombait le fleuve, avons-nous dit. Elle ne faisait point partie de la bâtisse du palais. C’était une annexe. Le plancher reposait sur un échafaudage de madriers qui sortaient de l’eau. Les pieds de Pardaillan heurtèrent l’un de ces madriers. Ce madrier partait de quelque autre poutre et s’élevait en diagonale jusqu’au plancher.

Les pieds de Pardaillan, remontant et tâtonnant, suivirent cette ligne diagonale qui aboutissait presque à l’orifice du trou. Une sorte de plainte s’échappa alors des lèvres de Pardaillan: c’était le cri de joie de l’homme qui se sait sauvé!…

À la force des poignets, il remonta alors, jusqu’à ce qu’il sentit que le madrier était de plus en plus proche de l’orifice, de plus en plus rapproché de lui, et alors, cette poutre, il l’enlaça de ses deux jambes avec la frénétique puissance, de l’homme qui ne veut pas mourir, et quand il fut ainsi accroché, ses mains lâchèrent les bords du trou auxquels elles se cramponnaient; dans le même instant, il enlaça la poutre de ses deux bras… et il se laissa glisser…

Moins d’une seconde plus tard, il atteignit le point où le madrier diagonal s’appuyait sur une poutre verticale, comme une branche s’appuie au tronc. Il se laissa glisser encore, et bientôt il sentit qu’il entrait dans l’eau.

– Prenons un peu de repos, puis je me mettrai à nager, et c’est bien du diable si je n’atteins pas l’une ou l’autre des berges… Me voilà sauvé des griffes de la belle Fausta et je pense que…

Comme il disait ces mots, quelque chose le heurta mollement. Pardaillan toucha la chose, l’inspecta des mains, et un frisson d’horreur le parcourut; cette chose, c’était un cadavre, le cadavre de l’un des hommes tombés dans le fleuve. Presque au même instant, d’un autre côté, il fut heurté par un autre cadavre que les flots soulevaient. Puis, dans la même seconde, un autre et encore d’autres cadavres, autour de lui, autour de cette poutre à laquelle il se cramponnait: le flot les berçait, les soulevait, les laissait retomber… mais ne les entraînait pas!

Pourquoi ne les entraînait-il pas?…

Pardaillan sentit alors d’immondes attouchements; des mains glacées le frôlèrent; des bras se dressèrent près de lui en des gestes de caresses hideuses; tous ces cadavres l’entouraient et tournaient au gré du tourbillon d’eau qui se formait là; on eût dit qu’ils l’appelaient, lui faisaient signe de les suivre et cherchaient à l’entraîner. Et cela dépassait les limites de l’horreur…

L’homme au fond du trou noir, cramponné à sa poutre, les ongles incrustés dans les mousses visqueuses du bois, suspendu au-dessus des eaux noires qui glissaient à travers d’autres poutres et allaient se heurter aux fondations du palais; et contre lui, tout autour de lui, ces cadavres qui ne voulaient pas s’en aller, qui le touchaient, le heurtaient, s’animaient d’une vie absurde, et silencieux, l’enlaçaient de leur ronde effroyable!

Pardaillan demeurait stupide d’horreur, les cheveux hérissés, la bouche ouverte par un cri qui ne sortait pas, les yeux dilatés pour voir… mais il ne voyait pas, ou du moins il ne distinguait que confusément. Et d’abord la faculté de penser fut enrayée dans son esprit, où il n’y eut plus qu’épouvantes et ténèbres; puis la sensation d’angoisse, la vertigineuse horreur et cet enlacement par des cadavres qui remuaient dans l’eau fut si atroce qu’il sentit sa pensée se réveiller; mais ce fut pour se dire qu’une minute de plus le rendrait fou, et que mieux valait braver les cadavres comme il avait bravé les vivants! se laisser glisser dans l’eau! se colleter avec eux! et devenir lui-même cadavre!…

Cette impression s’évanouit à son tour, et, par un effort furieux, Pardaillan parvint à écarter en partie l’épouvante. Il leva la tête, et là-haut, l’orifice carré du trou lui apparut dans une vague lueur. Alors, il songea à fuir l’étreinte macabre, les attouchements des cadavres en remontant là-haut. Peut-être trouverait-il un moyen de sortir du palais. Tout au moins pourrait-il reposer son esprit et son corps…

Il commença à se hisser, et bientôt il fut hors de l’atteinte des cadavres. Mais au-dessous de lui, il les entendait s’entrechoquer doucement et continuer leur ronde dans le mystère de la mort. Cependant, il respira alors. Une âcre sueur glacée coulait sur son visage, mais il ne pouvait s’essuyer, et il n’y pensait pas, toutes les ressources de ses forces étant employées à un seul résultat: remonter dans la salle, fuir! fuir à tout prix!…

Et comme il était à peu près à mi-chemin entre l’orifice, là-haut, et les cadavres en bas, il entendit des voix; un frisson mortel, alors, se glissa le long de son échine; il ne pouvait plus remonter dans la salle, car dans la salle, maintenant, retentissaient des pas nombreux, des exclamations, des imprécations…

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