Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

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Nous sommes en 1573. Jean de Kervilliers, devenu monseigneur l'évêque prince Farnèse, fait arrêter Léonore, sa maîtresse, fille du baron de Montaigues, supplicié pendant la Saint Barthélémy. Alors que le bourreau lui passe la corde au coup, elle accouche d'une petite fille. Graciée par le Prévôt, elle est emmenée sans connaissance vers la prison. Devant les yeux du prince Farnèse torturé par la situation, le voilà père et cependant homme d'église, la petite Violette est emportée par maître Claude, le bourreau…

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Fausta ne parut nullement scandalisée, ni même étonnée de la réplique du bohémien. On a vu qu’elle savait prendre avec chacun l’attitude qui convenait. Elle avait donc habitué Belgodère à une franchise brutale, mais utile à ses projets. Elle répondit simplement:

– Celle que tu appelles ta fille, je ne sais trop pourquoi, celle qui, à mon sens, était bien la fille du procureur Fourcaud, cette Jeanne enfin n’était pas une prisonnière. Il était de notre intérêt de la garder quelque temps, afin que nul ne connût la substitution qui s’est opérée à la Bastille, voilà tout. Puisqu’elle est partie, bon voyage!

– C’est ça, bon voyage! dit le bohémien.

– Nous la retrouverons, d’ailleurs, sois tranquille. Tu peux donc te retirer en paix, Belgodère, non toutefois sans m’avoir rendu le sauf-conduit que je t’ai confié.

– Ce papier! s’exclama le bohémien en se fouillant vivement. Par le diable, où est-il?… Je ne l’ai plus…

– Tu l’as perdu?…

– Oui, dit Belgodère en regardant fixement Fausta, j’ai dû le perdre…

– Cela n’a pas d’importance, après tout. Va, Belgodère, et attends mes ordres. À moins que tu ne veuilles quitter mon service, auquel cas je t’enverrais à mon trésorier. Parle… Veux-tu quitter mon service?

– À moins que vous ne me chassiez, dit le bohémien, je préfère rester. Il me semble que je n’en ai pas fini avec votre illustre seigneurie.

– C’est bien aussi ce qu’il me semble, à moi, dit Fausta.

Et elle accompagna d’un sourire aigu le bohémien qui, après une humble salutation, se retirait. Belgodère grondait en lui-même:

– Maintenant, je suis tout à fait sûr que c’est elle qui a fait enlever Stella. Par l’enfer, signora mia, non seulement je n’en ai pas fini avec vous, mais cela ne fait que commencer!…

XXXVII CLAUDE

Le prince Farnèse, en s’appuyant à la fenêtre du logis de la place de Grève, assista, pétrifié par l’horreur et l’admiration, au terrible spectacle que nous avons essayé de peindre, sans espoir d’en pouvoir rendre la tragique grandeur.

Farnèse vit Claude qui, après avoir sauté, se relevait, le poignard à la main, et se ruait sur la foule. Mais déjà, avant que Claude ne fût parvenu jusqu’à l’estrade, le prince vit Pardaillan saisir Violetta et l’arracher aux gardes. Puis après un inappréciable instant où tout disparut dans un vaste remous, il revit sa fille près de Charles d’Angoulême; puis eut lieu la terrible chevauchée qui coûta la vie à plus de vingt personnes et en blessa deux cents autres.

Le prince cardinal, avec une délirante angoisse, suivit les phases de ce rêve vivant sous ses yeux… Violetta était sauvée!… Violetta avait disparu, emportée au galop par ses sauveurs!…

Ces sauveurs, Farnèse les avaient reconnus. C’étaient ces hommes à qui il avait parlé dans les vieux pavillons de l’abbaye de Montmartre, lorsque la subtile et perverse diplomatie de Fausta l’avait si soudainement remis en présence de la bohémienne Saïzuma… de Léonore de Montaigues… de celle qu’il croyait morte… de la femme, enfin, qu’il avait adorée vivante et qu’il regrettait de toute sa passion éperdue.

Lorsque Farnèse vit que sa fille était sauvée, il poussa un rauque soupir de joie surhumaine, et, pour la première fois depuis les seize mortelles années qu’il venait de vivre, un rayon d’espoir tomba dans ce cœur damné. Et cette joie, c’était le cri d’un égoïsme effroyable.

Cet espoir, ce n’était pas à Violetta qu’il allait, c’était encore, toujours à Léonore! Oui, Farnèse aimait sa fille! Oui, il l’avait ardemment cherchée! Oui, il avait subi une vraie torture lorsque, l’ayant presque retrouvée, il avait cru que Fausta l’avait tuée! Oui, à ce moment, sa haine contre celle qu’il appelait Sainteté avait été pure et sans mélange! Mais depuis qu’il avait revu Léonore, Farnèse ne songeait plus à sa fille que comme un moyen de reconquérir l’adorée.

Léonore était folle: c’était par Violetta qu’il pouvait lui rendre la raison. Léonore rendue à la raison devait le haïr, c’était par Violetta qu’il pouvait essayer de toucher son cœur.

Donc il faut le dire: Farnèse, en voyant Violetta sauvée, eut ce moment de joie d’un terrible égoïsme que nous avons signalé, et il rugit:

– Maintenant, je puis me retrouver face à face avec Léonore.

En quelques secondes, son plan s’échafauda dans son esprit. Par les sauveurs, retrouver Léonore, et, en lui ramenant Violetta… sa fille… se faire pardonner le formidable passé!…

Il revoyait Léonore telle qu’il l’avait vue à l’abbaye, belle dans sa folie, d’une étrange beauté, qui l’avait bouleversé. Ce n’était plus la jeune fille de l’hôtel Montaigues, si adorable de grâce et de confiance… mais c’était la femme dans toute la splendeur d’une beauté préservée par la folie même, et parvenue à un idéal état de perfection… Oh! la revoir, maintenant!… Les emporter toutes deux… elle et sa fille?… Déchirer cette robe de cardinal dont la pourpre lui apparaissait faite de sang!… S’en aller dans quelque pays lointain… retrouver le bonheur et l’amour!…

C’est toute cette vision qui enfiévrait le cardinal à ce moment même où Fausta descendait de l’estrade, rugissante de sa nouvelle défaite, mais où conservant ce merveilleux sang-froid qui ne l’abandonnait jamais, elle donnait rapidement deux ordres.

L’un de ces ordres concernait le logis où se trouvait Farnèse. Quant à l’autre, nous en verrons l’exécution tout à l’heure.

Lorsque le prince cardinal eut vu disparaître le cheval qui emportait Charles et Violetta, il se retourna, après avoir machinalement fermé la fenêtre.

Il fallait agir vite. Nul doute, en effet, que Fausta ne cherchât à s’emparer de Violetta. Alors il regretta amèrement de ne pas avoir tué cette femme lorsqu’il la tenait dans le pavillon de l’abbaye, de ne pas avoir jeté à Claude l’ordre de reprendre pour une fois encore son métier de bourreau!

En songeant à ces choses, Farnèse descendit lentement l’escalier. Le même serviteur vêtu de noir qui avait fait entrer Belgodère se présenta pour lui ouvrir la porte. Farnèse lui remit une bourse pleine d’or en lui disant:

– Si on vient me chercher de la part de la souveraine…

Le serviteur fit le signe de la croix.

– Vous répondrez que je suis sorti d’ici en disant que je quitte Paris pour regagner l’Italie.

– Bien, monseigneur! dit le laquais qui, en même temps, ouvrit rapidement une porte qui donnait sur une sorte de loge qu’il occupait.

Au même instant, de cette loge, s’élancèrent cinq ou six hommes qui se jetèrent sur Farnèse. En un clin d’œil, il fut désarmé, et l’un des agresseurs lui mettant la pointe d’une dague sur la poitrine, lui dit froidement:

– Monseigneur, nous avons ordre de vous ramener mort ou vif; j’espère que vous nous épargnerez le chagrin de vous ramener mort…

Farnèse, livide, leva au ciel un regard de suprême reproche et murmura:

– Ô Fausta, je te reconnais!… Ô Dieu de justice et de bonté, vois ce que fait ton envoyée et juge-la!…

Puis, s’adressant à celui qui venait de lui parler:

– Comte, dit-il, nous suivons le même chemin depuis trois ans; je sais donc que vous accomplirez dans toute leur rigueur les ordres que vous avez reçus. Un mot seulement: puis-je vous prier de me conduire le plus tôt possible à… celle qui vous a envoyé?

– Monseigneur, dit celui qu’on venait d’appeler comte, votre prière sera d’autant mieux accueillie que nous devons vous conduire à l’instant même au palais de la Cité. Seulement, souvenez-vous qu’en route, un geste, un cri vous coûteraient probablement la vie.

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