Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

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Nous sommes en 1573. Jean de Kervilliers, devenu monseigneur l'évêque prince Farnèse, fait arrêter Léonore, sa maîtresse, fille du baron de Montaigues, supplicié pendant la Saint Barthélémy. Alors que le bourreau lui passe la corde au coup, elle accouche d'une petite fille. Graciée par le Prévôt, elle est emmenée sans connaissance vers la prison. Devant les yeux du prince Farnèse torturé par la situation, le voilà père et cependant homme d'église, la petite Violette est emportée par maître Claude, le bourreau…

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– Holà, camarades, ne jetez pas tout à la fois! De la méthode, que diable! Organisons une défense, et…

Il s’arrêta court, ébahi par le spectacle imprévu qui s’offrait à ses yeux.

Dans sa chambre, il n’y avait plus de meubles: les chaises, les deux fauteuils, la table, le bahut, le lit lui-même, démonté sans doute pièce à pièce, avaient été précipites par la fenêtre grande ouverte. Il n’y avait plus qu’une horloge, une de ces hautes horloges enfermées dans une gaine de bois sculpté.

Or, cette horloge, pour l’instant, semblait s’être animée d’une vie surnaturelle et fantastique. Elle dansait, se balançait, se cognait aux murs, avec des gémissements sonores et de brusques appels de sa sonnerie détraquée. Pardaillan qui ne s’étonnait de rien en demeurait muet de stupéfaction.

Cette horloge se battait!… Elle se battait contre un grand diable presque aussi haut et sûrement aussi maigre qu’elle, un être aux jambes d’échassier, aux bras démesurés, au long buste surmonté d’un seul cou, que surmontait enfin une petite tête à bec d’oiseau, à cheveux noirs aplatis sur le front plat.

C’était cet homme qui avait précipité tous les meubles par la fenêtre. C’était lui qui, empoignant l’horloge à bras-le-corps, l’entraînait aussi vers la fenêtre. C’était lui qui hurlait et vociférait d’une voix grasse, large, basse et profonde! Il ruisselait de sueur. Il était blême d’épouvante, insensé de fureur. Il assénait à l’horloge de terribles coups de pied et la serrait dans ses bras, d’une étreinte frénétique.

– Ah! misérables! comme à la chapelle Saint-Roch; comme à l’abbaye! Vingt contre un! Ah! Par la fenêtre! Tous par la fenêtre! Quelle bataille!… Toi aussi, tu y passeras! Nous y sommes!… Ouf!…

L’horloge, dans un dernier effort du fou – fou de peur et de rage – venait enfin de basculer sur l’appui de la fenêtre. L’homme se pencha avec un grand éclat de rire. L’horloge tomba dans le vide et alla se fracasser sur la chaussée, d’où monta la furieuse imprécation de la foule. Alors le fantastique lutteur, les yeux hagards, le visage couvert de sueur, se retourna en croassant d’un air satisfait:

– Tous en déroute!… Le dernier est mort!

Et Pardaillan reconnut Croasse.

XXXVI BELGODÈRE

Belgodère, on l’a vu, s’était élancé vers la porte Montmartre pour courir à l’abbaye. Il trouva la porte fermée: sur l’ordre du duc de Guise, nul ne pouvait sortir de Paris. Belgodère ne fit aucune objection aux gens d’armes qui lui crièrent de passer au large. Il s’écarta et, à deux cents pas de la porte, monta sur le rempart en grognant:

– À cette heure, dit-il, la fille de Claude doit être en cendres. Le tour est joué. Que dit-il? Que pense-t-il?… Il pleure. Je voudrais bien être près de lui pour le voir pleurer.

L’image qui s’évoquait dans son esprit, Violetta pendue au-dessus du bûcher, et Claude mourant de désespoir, appela l’image de sa propre fille que lui-même avait vue dans les flammes. Un long frisson le secoua. Mais il se raccrocha à sa haine.

– Flora est morte, gronda-t-il. Bon, il ne faut plus que j’y pense. C’est bien assez de penser aux vivants. Flora est morte. Mais Violetta est morte. Et il me reste Stella. Que reste-t-il à Claude?

Il se pencha sur le fossé et murmura:

– Impossible! Je me romprais les os. Et je veux vivre, moi! J’ai une fille, moi! Et qui sait si Claude…

Il pâlit à la pensée que Claude chercherait sans doute à se venger sur Stella Alors il redescendit en toute hâte et courut à la porte.

– Laissez-moi passer, dit-il au chef du poste, je payerai ce qu’il faudra.

Cet homme couvert de sueur, hagard, haletant, les yeux exorbités, éveilla les soupçons du sergent d’armes. Il fit un signe: cinq ou six gardes se jetèrent sur Belgodère et le poussèrent dans la rue. Le bohémien courut à la porte voisine, mais s’y heurta à la même consigne.

– Comment faire? grommela-t-il.

Tout à coup, il eut un cri de joie et se reprit à courir.

«Comment n’y ai-je pas songé tout de suite? Elle me fera sortir, elle.»

Il venait de penser à Fausta. Elle devait être sur la place de Grève: il y avait vu sa litière. Lorsqu’il arriva sur la Grève, il vit que l’estrade était vide, et qu’il n’y avait plus sur la place que des gens occupés à ramasser des blessés qu’ils emportaient sur des civières. Belgodère ne se demanda pas ce qui s’était passé. La fête était terminée, voilà tout. Il entra dans la Cité, et bientôt frappait au palais Fausta.

Fausta venait de rentrer.

Elle reçut Belgodère dès qu’il demanda à la voir. Et certes, jamais le bohémien n’eût pu soupçonner quels orages se déchaînaient à ce moment dans l’esprit de cette femme. C’est à peine si elle était un peu plus pâle que d’habitude. Peut-être, d’ailleurs, en recevant Belgodère, espérait-elle quelque renseignement.

– Que me veux-tu? demanda-t-elle avec une sorte d’avidité.

– Un sauf-conduit pour franchir les portes de Paris, dit le bohémien.

– Tu veux donc me quitter?

– Non, madame. Aujourd’hui, moins que jamais. Car grâce à vous, une de mes filles est vivante.

– Que dis-tu?

– La vérité… Je vous ai raconté mon histoire. Vous savez que mes deux filles Flora et Stella furent, après l’arrestation des miens, confiées à un chrétien. Ce chrétien-là, madame, c’était le procureur Fourcaud!

Belgodère essuya son front livide. Sous le calme de ses paroles, il y avait une formidable émotion. Quant à Fausta, si cette révélation l’émut, si le visage bouleversé de ce père lui inspira autre chose que de la curiosité, on n’eût pu le savoir.

Son visage demeurait de marbre.

– Ainsi, reprit le bohémien, celle qui a été pendue et brûlée, c’était ma fille aînée. Flora. Celle que vous avez sauvée, c’est Stella. Sur votre ordre, je l’ai conduite et laissée à l’abbaye de Montmartre. Et les portes de Paris sont fermées Vous comprenez qu’il me faut un sauf-conduit!

Ces derniers mots, Belgodère les prononça d’un ton rude.

– Je comprends, dit Fausta. Et tu vas avoir satisfaction.

Fausta tira en effet un papier d’un petit meuble et le remit au bohémien en lui disant:

– Garde ceci précieusement; ce papier te permet en tout temps de passer partout, même là où il est défendu de passer. Tu peux donc sortir de Paris par n’importe quelle porte. Va… Ce soir, tu me rendras ce parchemin.

Belgodère saisit le parchemin qui portait la signature et le sceau de Guise. Il s’élança au dehors sans songer à remercier Fausta. À peine fut-il parti que Fausta, ayant tracé en hâte quelques mots sur une feuille, appela et dit:

– Un cavalier pour l’abbaye. Cet ordre à M mede Beauvilliers. Il est nécessaire que le cavalier arrive avant l’homme qui sort d’ici.

Belgodère avait reprit le chemin de la porte Montmartre. Lorsqu’il y arriva, c’était encore le même sergent qui était de garde. Il reconnut le bohémien. Et il s’apprêtait cette fois à le faire saisir lorsque Belgodère exhiba son papier. À peine le sergent y eut-il jeté un coup d’œil qu’il regarda Belgodère avec stupéfaction, puis s’inclina.

– C’est pour le moins un prince déguisé, songea-t-il.

Et tout haut:

– Monseigneur daignera pardonner la façon dont je l’ai reçu tantôt. La consigne était rigoureuse.

Belgodère regarda autour de lui avec effarement. Force lui fut de constater que «monseigneur» c’était lui.

– Ouvre! se contenta-t-il de dire d’un ton très bref en se redressant.

– À l’instant! dit le sergent, convaincu par ce ton et cette attitude qu’il avait affaire à un gros personnage.

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