Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour

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Le 24 août 1572, jour de la Saint Barthélemy, Jean de Pardaillan et son père Honoré vont permettre à Loïse et à sa mère Jeanne de Piennes de retrouver François de Montmorency après 17 ans de séparation. Catherine de Médicis, ayant persuadé son fils Charles IX de déclencher le massacre des huguenots, Paris se retrouve à feu et à sang. Nos héros vont alors tout tenter pour traverser la ville et fuir la vengeance de Henry de Montmorency, maréchal de Damville et frère de François…

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Et ces deux rudes jouteuses étaient également admirables dans leur effort pour se démêler, se découvrir l’une l’autre!

Une légère sueur coulait de leurs fronts pâles. Elles s’examinaient avec une formidable intensité d’attention, et cependant paraissaient paisibles, un peu émues seulement des choses graves qui se disaient.

Dans cette dernière et suprême bataille entre les deux femmes, la reine fut la plus forte. Elle ne commit aucune faute. Alice en commit une terrible en oubliant de se demander pourquoi Catherine lui faisait de telles confidences.

Alors la reine acheva son évolution, ce qu’on pourrait appeler un mouvement tournant de la pensée; sans grand effort, ses yeux se remplirent de larmes et elle murmura:

– Hélas! mon enfant, qui pourra jamais sonder le cœur d’une mère? Ce fils, qui est une menace pour moi, ce fils dont j’ai peur, ce fils que je cherche à écarter de ma vie sans le connaître, eh bien! je donnerais tout au monde pour le voir… ne fût-ce qu’une fois! Oh! tu ne peux comprendre cela, toi!

Alice demeura écrasée.

– En effet, gémit-elle au fond de sa conscience, je ne puis comprendre cela, moi! Moi qui vais partir, abandonnant mon enfant…

– Vois-tu, reprit la reine avec un sanglot, depuis des années et des années, c’est de cela que l’on me voit triste à la mort! Ce fils, Alice, il m’inspire une terreur insurmontable… et pourtant, je l’aime! Oh! si seulement je pouvais le bénir, l’embrasser à mon heure dernière… Comme je l’ai cherché… Comme je le cherche encore!…

Les mains jointes, les yeux humides, la voix brisée, la reine sembla oublier la présence d’Alice.

– Est-il plus effroyable supplice pour une mère! Passer sa vie à chercher l’enfant que l’on aime en secret sans même avoir la consolation de pouvoir avouer son amour maternel!… Ceci est affreux… Je le sens… jamais je ne le verrai… et pourtant, un espoir me reste… que disais-je donc, Alice?… oui, c’est sur toi que je compte…

– Sur moi, madame! balbutia l’espionne.

– Écoute! Quoi que tu en dises, Marillac connaît mon fils. Le comte, dans son extrême loyauté, ne t’a jamais entretenu de ce mystère… mais à quelques mots qui lui sont échappés, devant moi, je sais qu’il connaît mon fils!… Alors…

– Alors, madame? fit Alice toute palpitante.

– Eh bien, lorsque vous serez à Florence, tu lui arracheras ce secret… c’est le dernier service que je te demande, Alice! Ta reine mourra en te bénissant si, grâce à toi, elle a pu voir son fils!…

Alice chancelait. Son esprit vacillait. Elle était comme un duelliste qui a reçu plusieurs coups et qui sent l’épée lui échapper des mains. Elle jeta un regard sur la reine et la vit livide.

Catherine l’était en effet: par l’effort énorme de sa patiente ruse, par l’effort plus prodigieux encore de la douleur vraie, naturelle, profonde, dont elle bouleversait son visage.

– Hélas! reprit-elle dans un murmure, et en fermant les yeux, faible espoir! Qui sait si tu arriveras jamais à me faire connaître ce fils que je cherche en vain…

– J’en suis sûre, madame! s’écria l’espionne hors d’elle.

– Tu cherches à me consoler, fit la reine en se raidissant dans son rôle. Tu ne sais rien… tu me l’as dit…

– Madame, je vous jure que je vous ferai connaître votre fils!…

– Hélas! en es-tu bien sûre?…

– Aussi sûre que je vois Votre Majesté!

Ce fut une explosion sur les lèvres d’Alice.

La reine ferma les yeux, ses traits se détendirent: la lutte était terminée par ce mot. Avec la profonde satisfaction du triomphe, avec la haine furieuse qui s’était accumulée en elle, avec l’épouvante que le secret n’eût déjà franchi le cercle où il était enfermé, elle murmura en elle-même:

«Enfin! tu avoues! Tu sais, vipère!… Bon, bon… Ils étaient trois: Jeanne d’Albret, Marillac, Alice… Jeanne d’Albret est morte. Au tour d’Alice… et de mon fils!…»

Elle rouvrit les yeux, se leva, embrassa au front l’espionne.

– Mon enfant, dit-elle, je vous crois!… C’est vous qui me ferez retrouver mon fils… Adieu, Alice, à ce soir… D’ici là, vous êtes ma prisonnière… quelqu’un viendra vous prendre ici.

Elle sortit, laissant Alice palpitante, courbée par l’émotion plus encore que par le respect.

– Ô mon amant! s’écria l’espionne quand elle fut seule, enfin, nous touchons au bonheur!

XVII L’ESCADRON VOLANT DE LA REINE (suite)

Dix heures du soir venaient de sonner. Au Louvre, la première journée des fêtes données en l’honneur du grand acte qu’avait été le mariage d’Henri de Béarn et de Marguerite de France, cette première journée s’achevait dans une joie sans mélange.

Par suite d’on ne sait quel caprice, peut-être parce qu’un mot d’ordre avait couru, ou peut-être simplement parce que le temps se mettait à l’orage, les Parisiens étaient rentrés chez eux: personne dans les rues noires; plus de vociférations menaçantes autour du Louvre; et dans les salles ruisselantes de lumière, les seigneurs catholiques faisaient la meilleure mine du monde aux gentilshommes huguenots.

Au dehors, tout était silence et ténèbres.

Le ciel si pur, si radieux dans la matinée, s’était couvert dans l’après-midi; de violentes averses de pluie étaient tombées sur Paris, puis, dans la soirée, la pluie avait cessé; mais alors le vent s’était levé par orageuses rafales et, de temps à autre, l’horizon noir s’illuminait de la livide lueur d’un éclair.

À dix heures du soir, l’église Saint-Germain-l’Auxerrois était plongée dans une profonde obscurité.

Cependant, l’une des chapelles latérales s’éclairait faiblement, grâce à quatre flambeaux qui brûlaient sur l’autel.

Dans ce coin de l’église, un étrange spectacle eût frappé le visiteur qui fût entré à ce moment-là, si toutefois quelqu’un eût pu entrer: chose difficile, car les portes étaient fermées, et à chacune de ces portes, au dehors, dissimulés dans l’ombre, trois ou quatre hommes montaient la garde.

Ces hommes avaient l’ordre de ne pas se montrer.

Si quelqu’un venait et frappait d’une certaine façon convenue, ils devaient ne pas s’en inquiéter: on ouvrirait à ce quelqu’un, du dedans. Ces nocturnes veilleurs avaient mission de se saisir de toute autre personne qui se serait approchée d’une porte sans faire le signal convenu.

Au dedans, près de chaque porte, deux femmes attendaient ces personnes inconnues qui devaient venir.

Dans la chapelle latérale que nous venons de signaler, se trouvait rassemblées une cinquantaine de femmes.

Elles étaient assises autour de l’autel, en demi-cercle, sur cinq ou six rangs, et causaient entre elles à voix basse; il en résultait un murmure confus qui n’était pas un murmure de prières.

Parfois, un éclat de rire étouffé jaillissait de ce murmure.

Parfois aussi, un éclat de voix dominait soudain les conversations.

Ces femmes étaient toutes d’une extrême jeunesse; la plus vieille n’avait pas vingt ans.

Elles étaient richement vêtues; toutes étaient belles.

Tous les genres de beauté fleurissaient là, dans ce coin obscur, sous l’ombre épaisse qui tombait des voûtes.

Mais pas une de ces jeunes filles ne portait sur son visage cette timidité gracieuse et naturelle qu’ont les visages de vierges.

Elles avaient des yeux hardis, hautains, et même durs.

Leurs traits, malgré le charme puissant de la jeunesse, offraient à l’œil, on ne savait quoi de déjà flétri.

Telles qu’elles étaient, cependant, plus d’une de ces femmes étaient souverainement belle, de cette beauté qui inspire de tragiques amours.

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