Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour

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Le 24 août 1572, jour de la Saint Barthélemy, Jean de Pardaillan et son père Honoré vont permettre à Loïse et à sa mère Jeanne de Piennes de retrouver François de Montmorency après 17 ans de séparation. Catherine de Médicis, ayant persuadé son fils Charles IX de déclencher le massacre des huguenots, Paris se retrouve à feu et à sang. Nos héros vont alors tout tenter pour traverser la ville et fuir la vengeance de Henry de Montmorency, maréchal de Damville et frère de François…

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Le maréchal de Montmorency, tenu à l’écart par les chefs huguenots parce qu’il a refusé de s’associer à l’entreprise d’Henri de Béarn, alors que la paix n’était pas déclarée, est d’autre part, haï de la Cour, parce qu’on l’accuse de bienveillance pour les huguenots: les partis politiques ne comprennent pas l’indépendance chez un homme influent. Il faut que cette influence soit mise au service de l’un ou de l’autre. L’homme qui ne veut écraser personne, qui conçoit le droit à la vie pour tous est un être dangereux: ne vouloir être ni le loup ni l’agneau, c’est une conception bizarre qui étonne et paraît menaçante.

Mais François de Montmorency ne cherche pas l’estime et l’admiration de ces concitoyens, pour la raison bien simple qu’il ne les estime ni ne les admire. Il a vu trop d’ambitions déchaînées autour du trône; il a vu trop de pensées criminelles, trop d’hypocrisies, trop de férocité: il ne rêve plus que la retraite au fond de son manoir… C’est un homme brisé par les douleurs qu’il a subies et qui s’imagine avoir trouvé un bonheur relatif dans cette retraite parmi les siens.

Voilà donc, d’une façon générale, la position de tous nos personnages principaux.

Il plane sur cette situation un calme d’orage.

C’est ainsi que dans les minutes tragiques qui précèdent la tempête, les arbres de la forêt demeurent immobiles; pas un souffle ne traverse l’espace; l’Océan semble s’aplatir dans une torpeur qui peut ressembler à du repos; le ciel, sans être pur, n’offre rien de menaçant, et les buées grises dont il se couvre paraissent devoir se dissiper bientôt sous l’effort d’un soleil qu’on aperçoit livide et sans rayons.

Tout à coup ce ciel devient noir; une rafale énorme balaye les airs, la tempête bat les horizons, saute, bondit, mugit; les arbres hurlent d’effroi; l’Océan se cabre d’épouvante…

XI ENTREVUE DE DAMVILLE ET DE PARDAILLAN

Nous transporterons maintenant nos lecteurs à l’hôtel de Montmorency, par une chaude soirée des premiers jours d’août. Dans la chambre qu’il occupait à l’hôtel, le vieux Pardaillan achevait de s’habiller en guerre, en sifflotant une fanfare de chasse.

C’est-à-dire qu’il endossait la casaque de cuir et ceignait sa longue rapière, non sans s’être assuré que la pointe n’en était pas émoussée. En outre, il se munissait d’une courte dague, présent de Montmorency, portant la marque des fabriques de Milan.

– Par Pilate, grogna-t-il, j’étouffe dans cette cuirasse; mais j’espère que sous peu, je pourrai m’en débarrasser.

Il était à ce moment neuf heures du soir et le lourd crépuscule d’été commençait à voiler Paris.

Lorsqu’il fut prêt, le vieux routier se jeta dans un fauteuil, les jambes croisées, la rapière en travers des genoux, et se mit à réfléchir.

– Dois-je prévenir le chevalier? Non, par la mordieu! Il voudrait me suivre, car il n’en fait qu’à sa tête. Or, je veux être seul à traiter cette petite affaire. En effet, de deux choses l’une: ou mon ancien maître se trouvera seul, comme me l’a affirmé cet animal de Gillot, et alors, je n’ai pas besoin d’aide. Ou je tombe dans un traquenard, et il est inutile que le chevalier soit tué en même temps que moi… Oui, mais si je suis tué!… Hum! Je voudrais bien voir mon fils avant. Et puis, au fait, à quoi bon?

Pardaillan continua sa rêverie jusqu’au moment où il entendit sonner dix heures.

Alors, il descendit sans bruit, se fit reconnaître du Suisse et sortit de l’hôtel en prévenant le digne gardien qu’il rentrerait peut-être fort tard dans la nuit, parce qu’il était attendu de sa maîtresse qu’il n’avait pas vue depuis longtemps, et qu’en conséquence ladite maîtresse le retiendrait sans doute jusqu’à une heure avancée; que s’il ne rentrait pas du tout, ni la nuit, ni le lendemain, c’est que, sans aucun doute, il aurait entrepris un voyage.

Le Suisse demeura tout mélancolique des suites de cette confidence.

– Je n’aurais jamais cru qu’un homme pareil eût une maîtresse! songea-t-il. Fiez-vous aux apparences!

Cependant, Pardaillan s’était éloigné. Il descendit sans hâte jusqu’à la Seine et, comme le passeur était couché, s’en alla traverser le fleuve au Grand Pont, qui porte aujourd’hui le nom de Pont au Change parce que des boutiques de changeurs étaient établies sur ce pont.

Pardaillan, tout flânant et sans se hâter, se dirigea vers le Temple, et il était à peu près onze heures lorsqu’il atteignit l’hôtel de Mesmes.

Sur sa façade, l’hôtel paraissait endormi.

Aucune lumière ne filtrait à travers les vitraux de ses fenêtres.

Pardaillan fit le tour de l’hôtel. Sur les derrières, on l’a vu, se trouvait un jardin clôturé d’un mur, ce qui était un signe de noblesse ou de richesse; car les nombreux jardins qui étaient alors dans Paris n’étaient clôturés que de haies vives.

Le vieux routier escalada le mur avec cette agilité qui était telle encore qu’elle excitait l’admiration de son fils.

Parvenu à la porte de l’office qui donnait sur le jardin, il commença à manœuvrer pour forcer les verrous au moyen de sa dague. Ce travail qu’il accomplit sans bruit lui demanda une heure, en sorte qu’il était minuit lorsque Pardaillan, à sa grande satisfaction, vit la porte s’ouvrir.

L’instant d’après, il était dans l’intérieur de l’hôtel. Pendant le séjour qu’il y avait fait, Pardaillan avait assez étudié la localité, selon son expression, pour être sûr de s’y conduire les yeux fermés. Il traversa donc le vestibule de l’office, enfila le couloir où se trouvait la fameuse entrée des caves et sourit en se rappelant la grande bataille qu’il avait soutenue là.

Parvenu à la partie antérieure de l’hôtel, il commença à monter un large escalier et arriva au premier étage; puis, ayant longé un corridor, il s’arrêta devant une porte: c’est là que commençait l’appartement particulier du duc de Damville.

«Y est-il?… N’y est-il pas?… S’il y est, est-il seul?…»

Le vieux routier se posa ces questions. Ce n’est pas qu’il fût ému. Pas un pli de son visage ne frémissait. Mais enfin, il ne se dissimulait pas que sa vie tenait sans doute à un fil.

– Bon! finit-il par murmurer, je vais bien voir.

Et il allongea la main pour voir si la porte était fermée.

Au même instant, cette porte s’ouvrit d’elle-même, et le maréchal de Damville parut, un flambeau dans une main.

– Tiens! fit le maréchal d’une voix tranquille, c’est ce cher monsieur de Pardaillan! Vous me cherchez, je crois? Donnez-vous donc la peine d’entrer… moi aussi, je voulais justement vous voir et vous parler…

Pardaillan demeura une seconde atterré. Si difficile à émouvoir que soit un homme, il n’est pas sans éprouver quelque violente secousse lorsqu’il est soudain surpris par un ennemi mortel au moment même où il croyait surprendre cet ennemi.

Cependant, par un énergique effort de volonté, le vieux routier se remit promptement, jeta un rapide regard dans l’intérieur de la pièce pour s’assurer que le maréchal était seul et, saluant de bonne grâce, il répondit:

– Ma foi, monseigneur, j’accepte votre invitation, car j’ai des choses urgentes à vous dire.

– Si j’avais su que vous me cherchiez, reprit Damville, je vous eusse évité la peine de crocheter mes portes. Je regrette que vous vous soyez donné tant de mal.

– Vous êtes mille fois trop bon, monseigneur: je vous assure que c’est sans aucune peine que j’ai défoncé vos serrures.

– Ah! oui… l’habitude.

– Eh! monseigneur, on crochète ce qu’on peut… les uns, des serrures, les autres des cœurs humains…

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