Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour

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Le 24 août 1572, jour de la Saint Barthélemy, Jean de Pardaillan et son père Honoré vont permettre à Loïse et à sa mère Jeanne de Piennes de retrouver François de Montmorency après 17 ans de séparation. Catherine de Médicis, ayant persuadé son fils Charles IX de déclencher le massacre des huguenots, Paris se retrouve à feu et à sang. Nos héros vont alors tout tenter pour traverser la ville et fuir la vengeance de Henry de Montmorency, maréchal de Damville et frère de François…

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Elle contenait ces mots:

«Monseigneur, une voiture de voyage fermée s’est présentée à la porte Saint-Antoine, escortée par une douzaine de cavaliers. Le maréchal de Montmorency était là. Il a paru très contrarié de ne pouvoir passer. Je crois avoir reconnu les deux aventuriers que vous m’avez signalés. Je fais suivre la voiture qui, je suppose, regagne l’hôtel de Montmorency. J’ose espérer, monseigneur, que vous brûlerez ce billet aussitôt reçu et que vous n’oublierez pas celui qui vous envoie cet avis.»

– Ah! ah! fit Pardaillan. Je sais maintenant ce que signifie l’ordre du roi de faire fermer toutes les portes de Paris!… Oui, mais voilà les trois mille livres de maître Landry envolées… Bah! il est riche et peut attendre!

Là-dessus, Pardaillan se mit en chemin pour regagner l’hôtel de Montmorency.

Dans cette soirée, le maréchal de Damville reçut autant de billets qu’il y avait de portes à Paris. Tous contenaient la même indication en peu de mots: «Rien de nouveau» ou bien: «Le maréchal ne s’est pas présenté pour sortir» ou bien encore: «Les personnes signalées ne sont pas venues».

Seul, le poste de la porte Saint-Antoine n’envoya aucun rapport.

* * * * *

Ainsi, le maréchal de Montmorency, Loïse, Jeanne de Piennes et les deux Pardaillan étaient prisonniers dans Paris! Damville qui, en attendant de pouvoir assassiner Charles IX usait et abusait du crédit dont il jouissait auprès du jeune roi, Damville qui était considéré comme une des colonnes de la royauté par Charles et comme une des colonnes de l’Église par Catherine, Damville avait obtenu pour une durée de trois mois la charge d’inspecter les portes de Paris. Il n’avait pas eu de peine à démontrer que dans les circonstances présentes, il fallait exercer une étroite surveillance sur tout ce qui entrait dans Paris.

Et le roi lui avait confié le redoutable emploi qui le faisait quelque chose comme gouverneur militaire de Paris.

Cet emploi devait prendre fin au jour où le mariage de Marguerite avec Henri de Béarn aurait été célébré et où l’armée serait partie pour les Pays-Bas, emmenant tous les huguenots dans la campagne projetée.

Damville se trouvait ainsi investi d’une autorité exceptionnelle qui le faisait le geôlier de cette immense prison que devenait Paris.

* * * * *

À l’hôtel Montmorency, l’existence s’écoulait sans incident. Il avait été convenu qu’on resterait enfermé dans l’hôtel sans essayer de vaine tentative impossible. Les portes de Paris ne pouvaient demeurer longtemps fermées et à la première occasion, le départ se ferait tout naturellement.

Une quinzaine de jours s’écoulèrent ainsi.

Le chevalier et le vieux Pardaillan sortaient presque tous les jours pour aller aux nouvelles et en prenant toutes les précautions nécessaires pour ne pas être reconnus.

Un soir, le routier, qui était sorti seul, rentrait à l’hôtel lorsque dans la loge du suisse il aperçut quelqu’un qu’il reconnut immédiatement: c’était Gillot, le digne neveu de l’intendant de Damville. Pardaillan tressaillit et entrant dans la loge:

– Que viens-tu faire ici? gronda-t-il.

– Monsieur l’officier, je viens… j’expliquais justement…

– Tu viens espionner, misérable!… Et puisqu’il en est ainsi, Je vais exécuter ce que je t’avais promis!

– Écoutez-moi, de grâce, balbutia Gillot.

– Point d’affaires! Je vais te couper les oreilles!

Gillot se redressa, et très digne, prononça:

– Je vous en défie bien, par exemple!

– Hein?…

– Essayez! dit Gillot.

En même temps, il retira un bonnet qui couvrait sa tête jusqu’à la nuque, et Pardaillan demeura stupéfait:

Gillot n’avait plus d’oreilles!…

Le vieux routier éclata de rire.

Gillot remit son bonnet sur sa tête mutilée et reprit avec la même dignité:

– Vous voyez bien, monsieur, que vous ne sauriez me couper ce que je n’ai plus.

– Mais qui t’a ainsi arrangé?

– Mon oncle lui-même! Oui, monsieur!… Lorsque monseigneur de Damville a su que j’avais trahi son secret parce que j’avais peur que vous me coupassiez les oreilles, il a dit à mon oncle: «C’est bon! Coupe-les-lui!»… Alors, mon oncle, que je n’eusse jamais cru capable d’un tel crime, a exécuté la cruelle sentence, et tout évanoui que j’étais, m’a ensuite fait porter hors de l’hôtel. Une femme m’a relevé, m’a soigné, a guéri les deux blessures. Et moi, monsieur, moi qui veux me venger, je viens me mettre à votre disposition…

– Tiens! Tiens! pensa le vieux Pardaillan.

– Prenez-moi, monsieur. Vous n’aurez pas lieu de vous en repentir. Je vous aiderai peut-être mieux que vous ne croyez.

– Oui-dà. Je n’en doute pas.

– Et contre mes services, je ne vous demande qu’une chose, une seule.

– Laquelle? Voyons.

– C’est de m’aider à votre tour à me venger de monseigneur de Damville qui a donné l’ordre de me couper les oreilles et de mon oncle qui a exécuté cet ordre.

– Voilà un animal qui me paraît animé d’excellentes intentions et qui pourra nous être utile, songea Pardaillan qui ajouta:

– Eh bien, c’est dit; je te prends à mon service.

Gillot eut dans les yeux un éclair de joie qui eût inquiété Pardaillan s’il l’eût surpris. Mais, faisant signe à Gillot de le suivre, le vieux routier s’enfonçait déjà dans l’hôtel.

Gillot le suivit en murmurant entre ses dents:

– J’espère que mon oncle Gillot sera content de moi!…

V L’ORAGE GRONDE

Une vingtaine de jours après l’entrée du roi dans Paris eurent lieu les fiançailles d’Henri de Béarn et de Marguerite, sœur de Charles IX. À cette occasion, une fête fut donnée au Louvre, fête somptueuse et telle qu’on n’en avait plus vu depuis les grandes mises en scène auxquelles se complurent François I eret Henri II. Il y eut des danses où les dames huguenotes firent vis-à-vis aux seigneurs catholiques; il y eut deux ballets magnifiques; il y eut collation et mascarade… Margot, dont le jeune Henri se montrait fort épris, parut en hamadryade [6], avec un costume d’une merveilleuse impudence, dont les guirlandes de feuillage faisaient le principal ornement; – mais n’anticipons pas.

Cette mémorable, fastueuse et terrible soirée, il faut que nous la suivions pour ainsi dire heure par heure.

Le Louvre flamboyait de lumières, un immense bruissement de rires s’élevait de cette fournaise, et chacune des salles où se déployaient ces magnificences contenait un drame…

Au dehors, une foule de peuple, difficilement contenue par les archers de service soutenus par des compagnies d’arquebusiers, roulait autour du Louvre, comme une mer aux flots noirs qui mugit autour d’un brillant rocher. Cette foule n’était pas seulement attirée par la curiosité. Malgré les édits criés à diverses reprises, la plupart des bourgeois étaient armés de pertuisanes et avaient endossé la cuirasse. De groupe en groupe, couraient des gens qui paraissaient donner un mot d’ordre. Tantôt sur un point, tantôt sur un autre, des clameurs soudaines s’élevaient, de grands cris de: «Vive la messe! ou de: Mort aux huguenots!»

Au début de cette soirée, et comme la nuit s’étendait sur Paris, Catherine de Médicis et son fils Charles IX se trouvaient seuls dans une pièce dont le balcon dominait la Seine et la rive gauche.

Habillé de noir comme à son habitude, plus pâle que jamais, ses maigres mains d’ivoire incrustées sur la balustrade de fer, Charles IX regardait au loin une grande lueur rouge. Et près de lui, d’un pas en arrière, Catherine souriait, de son sourire énigmatique et cruel, sphinx formidable.

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